Combien de temps peut on vivre avec une polyarthrite

Le suivi médical de la polyarthrite rhumatoïde

Votre médecin traitant, en lien avec le rhumatologue, fixe le rythme de vos consultations de surveillance et examens médicaux à réaliser. Le suivi médical permet à votre médecin d’adapter au mieux votre traitement.

Un programme d'éducation thérapeutique peut vous à mieux connaître votre maladie et à mieux vivre avec elle.

Pour une meilleure prise en charge, essayez d’appliquer les conseils suivants.

Apprenez à mieux connaître votre maladie. Votre médecin traitant, votre rhumatologue et les autres spécialistes qui vous soignent, répondent à vos questions et vous font bénéficier de conseils personnalisés. Vous pouvez mieux faire face à certaines situations, notamment dans la vie quotidienne.

Respectez le rythme des consultations et des examens programmés par votre médecin traitant et/ou votre rhumatologue. Certains traitements de fond, comme les biothérapies nécessitent une surveillance médicale plus étroite.

Suivez bien les prescriptions médicamenteuses et participez activement à tous les soins non médicamenteux proposés (exercices musculaires, appareillages, hygiène de vie, etc.)

N’interrompez pas votre traitement sans en avoir parlé à votre médecin traitant.

Appliquez au quotidien les bons gestes pour soulager et protéger vos articulations que votre kinésithérapeute, votre ergothérapeute ou votre médecin vous auront expliqués.

Lorsque vous consultez un professionnel de santé pour une autre maladie, précisez-lui que vous êtes déjà soigné pour une rhumatoïde.

Consultez en urgence votre médecin traitant ou le service d'urgence de l’hôpital en cas d'effets indésirables liés à un traitement. Des soins seront mis en place pour les atténuer.

Surveillez l'évolution de votre polyarthrite rhumatoïde en identifiant d’éventuels signes d'aggravation. Cela permet d'empêcher certaines complications évitables.

Consultez très vite si vous constatez les symptômes inhabituels suivants :

  • nouvelle crise douloureuse,
  • fièvre supérieure à 38 °C si vous avez un en raison du risque accru d'infection,
  • douleurs à l'estomac pouvant révéler une intolérance au traitement (en particulier si vous êtes sous anti-inflammatoires non stéroïdiens ou corticoïdes).

Vidéo : Prévenir les effets indésirables de la corticothérapie

La vie au quotidien avec une polyarthrite rhumatoïde

Être atteint d’une rhumatoïde peut nécessiter quelques réaménagements au travail et dans la vie quotidienne.

Polyarthrite rhumatoïde : hygiène de vie, alimentation et activité physique

Il est important de conserver une bonne qualité de vie.

Veillez à :

  • arrêter le tabac si vous êtes fumeur(se) car la polyarthrite rhumatoïde répond moins au traitement chez les fumeurs ;
  • adopter une alimentation équilibrée et respecter les recommandations alimentaires éventuelles liées à vos traitements médicamenteux (corticoïdes par exemple) ;
  • surveiller votre poids, pour éviter une surcharge pondérale néfaste pour les articulations et la colonne vertébrale.

Par ailleurs, votre médecin vous conseille sur la pratique de certaines activités sportives. Par exemple, la natation peut contribuer à prévenir l'enraidissement et les déformations. En dehors des poussées inflammatoires douloureuses, l'activité physique est recommandée.

Polyarthrite rhumatoïde et grossesse

Si vous souhaitez avoir un enfant, consultez votre médecin avant toute grossesse. Certains médicaments doivent être arrêtés pendant la grossesse et jusqu'à l'allaitement.

La polyarthrite rhumatoïde ne pose aucun problème particulier au cours de la grossesse. Environ trois fois sur quatre, une rémission de la polyarthrite rhumatoïde pendant cette période est observée. Pendant votre grossesse, demandez conseil à votre médecin avant de prendre un nouveau médicament.

Une poussée douloureuse peut survenir après l'accouchement.

Activité professionnelle et polyarthrite rhumatoïde

Parlez à l'équipe médicale qui vous suit de votre activité professionnelle et demandez-lui si la poursuite de cette activité est possible avec ou sans aménagements.

Si votre médecin traitant vous prescrit un arrêt de travail, il peut vous orienter vers votre médecin du travail pour une visite de pré-reprise. Cette visite permet d'évaluer votre aptitude au poste de travail que vous occupez et de proposer des mesures adaptées si nécessaire ou un reclassement professionnel.

Si vous retournez en entreprise après plus de 30 jours d’absence, une visite de reprise auprès du médecin du travail est obligatoire dans un délai de huit jours. Ce rendez-vous permet d'évaluer votre aptitude au poste que vous occupez.

Polyarthrite rhumatoïde : des personnes et des structures pour vous accompagner et vous informer

Faites-vous soutenir par votre entourage et aider psychologiquement si vous en ressentez le besoin.

Demandez conseil à un ergothérapeute sur la manière d'améliorer et d'aménager votre habitat, ainsi que sur la façon d'effectuer les gestes de la vie quotidienne pour prévenir les déformations articulaires de la polyarthrite rhumatoïde.

Pour obtenir de l’aide, n’hésitez pas à vous renseigner auprès :

  • des assistants sociaux (mairie, hôpital, Assurance Maladie) ;
  • de votre caisse d’allocations familiales (CAF) ;
  • des maisons départementales des personnes handicapées (MDPH). Leur liste est consultable sur :
    • la page MDPH sur le site cnsa.fr ;
    • la page Handicap - Droits et aides sur le site social-sante.gouv.fr.

Si nécessaire, ces structures peuvent vous aider, par exemple dans votre vie quotidienne ou dans vos déplacements.

N’hésitez pas à prendre contact avec les associations de malades. Elles peuvent vous aider par l’écoute, l’information et l’échange d’expérience avec d’autres personnes atteintes de polyarthrite rhumatoïde.

Comment se termine une polyarthrite rhumatoïde ?

Le traitement médicamenteux comporte des antalgiques, des anti-inflammatoires et parfois des corticoïdes pour lutter contre la douleur et l'inflammation, et un ou plusieurs traitements de fond selon les patients (traitement chimique, biothérapie, etc.)

Est

L'arthrite entraine souvent des douleurs ou de l'inflammation, pouvant mener à des raideurs et de l'inconfort. Quoiqu'il ne puisse pas guérir ce mal, le professionnel de la physiothérapie peut intervenir pour apaiser certains symptômes.

Quel taux d'invalidité pour une polyarthrite rhumatoïde ?

Elle est réservée aux personnes ayant un handicap assez important, c'est-à-dire égal ou supérieur à 80%, selon le barème établi par la MDPH. Elle peut également être accordée aux personnes ayant un handicap compris entre 50 et 80% lorsqu'il y a impossibilité à se procurer un emploi en raison du handicap.

Est

Chez les personnes qui souffrent de polyarthrite rhumatoïde (PR), la fatigue est l'un des symptômes les plus fréquemment rencontrés. Plusieurs études ont montré qu'elle est un symptôme au moins aussi handicapant que la douleur.