Quelles sont les activités du secteur tertiaire en Côte d'Ivoire ?

Quelles sont les activités du secteur tertiaire en Côte dIvoire ?

Trois secteurs d’activités constituent la locomotive de l’économie ivoirienne, avec une croissance du produit intérieur brut (Pib) de + 3,5 au premier trimestre de l’année en cours par rapport à celle de l’an passé. Les secteurs concernés sont : le secteur primaire, secondaire et de celui du tertiaire.
Si l’on s’en tient aux données officielles fournies par l’Institut National de la Statistique (INS), ces trois secteurs constituent la base d’une croissance continue. Par secteur, l’on enregistre une croissance de +3,2% pour le secteur primaire, +13,3% pour le secondaire et +4,7% pour le secteur tertiaire par rapport à l’année précédente. Cette embellie au premier trimestre, selon toujours les données chiffrées, résulterait de l’accroissement des activités des trois secteurs de l’économie.
L’analyse des données par secteur, révèle que celui du primaire est dominé par les activités de l’agriculture vivrière (+4,9%) due à la bonne pluviosité. L’agriculture d’exportation est en légère hausse (+1,5%) suite à la bonne tenue de la production du coton graine (24,2%), en dépit du recul de la production du cacao (-5,21%) et de l’anacarde (-28,3%). Le secteur primaire contribue à hauteur de 0,56 point à la croissance du PIB du premier trimestre 2018.
Au niveau du secteur secondaire, la croissance est également soutenue par un rythme continu des activités pour se situer à 13,3%. L’évolution du secteur est la résultante d’une croissance dans presque toutes les branches d’activité.
S’agissant du secteur tertiaire, le premier trimestre a été marqué par une évolution positive des activités liée au dynamisme de l’ensemble des activités du secteur notamment le commerce (+5,3%), les postes et télécommunication (+8,1%), les transports (7,6%) et les banques et assurances (+16,9%) dont l’évolution.
En dépit de toutes ces performances, subsistent quelques difficultés. Il s’agit en l’occurrence de la baisse de la production de l’eau et l’électricité (-4,8%) par rapport au premier trimestre 2017. Cette contreperformance résulte de la baisse de production des centrales thermiques. Par ailleurs, les industries extractives reculent de 7,5% du fait de la chute de la production du pétrole brut et du gaz naturel. Au niveau des impôts et taxes Les impôts et taxes nets de subvention sur produits sont en baisse de 12,3% par rapport au premier trimestre de l’année 2017. Cette chute résulte du non recouvrement des droits d’enregistrement sur le coton, la cola, le karité et le cacao.

Très riche en forêts dans les années 1960 (avec une superficie de 16 millions hectares dans le années 1960, il ne reste environ 3,5 millions de forêts actuellement), la Côte d'Ivoire est aujourd'hui confrontée à la disparition de son patrimoine forestier qui en partie est du à l'agriculture. L'économie ivoirienne est organisée autour du secteur agricole qui constitue le « moteur ». Les cultures d'export notamment les cultures de rentes pérennes (cacao, café, hévéa, palmier à huile, coton, etc.) constituent 73% des surfaces de cultures principales, les céréales et autres cultures vivrières représentant moins de 23% de ces surfaces (RNA, 2001). Ces cultures de rente constituent aussi une bonne part des revenus agricoles estimés à 50% en zone de savane et 75% en zone de forêt (MINEF-Communication nationale, 2010). L'agriculture ivoirienne représente à elle seule, près de 30% du Produit Intérieur Brut (PIB), 70% des recettes d'exportation et emploie plus 60% de la population active. Cependant, si le secteur agricole a permis l'essor économique du pays, il n'en demeure pas moins que le développement d'économie forestière par les grands exploitants industriels, l'utilisation abusive des ressources forestières aujourd'hui très élevée ont considérément détruit ou diminué le couvert forestier ivoirien. La pression sur les forêts pour booster sa croissance économique à travers son développement agricole ne s'est pas fait sans conséquence notable sur son riche patrimoine forestier. En outre, depuis ces deux décennies les mouvements des migrants vers les forêts du Sud et du Sud-Ouest ivoirien, toujours en quête d'espaces cultivables aboutissent à de graves conflits intercommunautaires entre les allogènes, allochtones et autochtones. Malgré, la récente loi sur le foncier, les tensions sociales sont de plus en plus récurrentes autour des forêts classées. Si rien n'est fait pour réconcilier l'intérêt économique à l'intérêt socio-écologique, cette tendance à l'insécurité dans ces zones d'accueil devrait se poursuivre. Ce présent travail axé sur

II - LE SECTEUR PRIMAIRE.

La Cote d'lvoire est souvent présentée, dans un continent ou les conditions de vie quotidienne se sont détériorées depuis des années comme « I'Afrique heureuse », et cela grâce a son secteur primaire, plus particulièrement son agriculture.
Ce secteur comprend en outre I'élevage, la péché et I'exploitation des ressources forestières. 
1-L'exploitation forestière
L'exploitation forestière a fortement contribue a I'essor écononnique du pays.
En effet, pendant la période coloniale et dans les premières années qui ont suivi I'indépendance, les premiers échanges commerciaux avec I'extérieur ont démarre avec I'exportation du bois en grume, principalement I'acajou bassame.
Aujourd'hui, malgré le recul de I'activité forestière, I'exportation des produits procure d'importantes recettes. 

Les statistiques recentes de ce secteur ne sont pas disponibles
En plus des recettes qu'elle procure au pays, l'exploitation des ressources forestières offre de nombreux emplois.

 L'exploitation forestière porte sur:
des essences d’intérêt primordial: ce sont I'acajou, le sipo, le tiama, le kotibé I'avodir I'assannela, le samba, le framire, le niangon, le bété,
I'iroko,...

Quelles sont les activités du secteur tertiaire en Côte dIvoire ?

des essences d’intérêt secondaire: le lingue, le fromager, le dabema, 
2-L’élevage et la pèche

a) L’élevage

 En comparaison avec les pays sahéliens, la Cote d'lvoire n'est pas un pays ou il existe une tradition d’élevage. C'est tout naturellement que des I'indépendance du pays, le gouvernement va accorder une place importante dans ses programmes de développement a l’élevage. En plus d'encourager la transhumance du bétail du Mali et Burkina Faso vers le sud, le gouvernement va inciter les nationaux a se lancer dans l’élevage. Cette politique concerne non seulement les bovides, mais également les caprins, les ovins, les porcins ainsi que la volaille. 

Le cheptel national (2000 a 2005) en milliers

L’élevage contribue pour 2% au PIB total et pour 4,5% au PIB agricole.
b) La pèhe
Le poisson est la première protéine animale consommée dans le pays. II est fourni soit par la pèche artisanale soit par la pèche industrielle.
Le secteur industriel débarque en moyenne 30 000 tonnes par an, tandis que la pèche artisanale produit près de 50 000 tonnes. La
consommation est de I'ordre de 300 000 tonnes. La pèche nationale ne fournit que 26,67% du poisson consommé en Cote d'lvoire.
La contribution de la pèche au PIB total est 0,8% soit 54,6 milliards F CPA en 2000.
La pèche artisanale est très active dans le Sud du pays; mais avec la construction des barrages hydroélectriques et les lacs, elle se déplace 

vers I'intérieur du pays.
La pèche artisanale emploie des méthodes archaïques (utilisation de ligne de fond, de senne de rivage et d’épervier).
Les activités de pèche industrielle sont toutes concentrées dans le port d'Abidjan ou est basée la flotte de sardiniers et de chalutiers. La
pèche industrielle est dominée par le thon. Abidjan est le premier port  thonier d'Afrique.

3-L'agriculture
Actuellement principal pilier de I'économie ivoirienne, I'agriculture a pris le pas sur I'exploitation forestière après I'indépendance. Estime a plus de 70% des exportations ivoiriennes (moyenne de 1990 a 1997), le secteur agricole est la principale source de devises de la Cote d'lvoire. II faut noter cependant que de tous les produits agricoles, le café et surtout le cacao qui sont des cultures de la zone forestière restent aujourd'hui encore des filières clés de I'économie ivoirienne. lis représentent a eux tous seuls plus de 40% des exportations du pays.
Ces deux produits représentent 25% du PIB et occupent 21,3% de la population active en 2003. La Cote d'ivoire est le premier producteur mondial de cacao avec 1 388 4891, soit plus de 40% de I'offre mondiale et le 7è producteur mondial de café avec 250 8661 en 2003/04.
C'est sans aucun doute que certaines personnes affirment que la Cote d'lvoire est un don du café et du cacao. Tout comme le cacao et le café, le palmier a huile, la banane, la noix de cola, I'hévéa, I'ananas, le coton, I'anacarde,... rapportent aussi d'énormes devises au pays.
En somme, le secteur primaire est le moteur de la croissance de la Cote d'lvoire. II représente 37% du PIB et occupe la majeure partie de la
population, soit près de 61,3% de la population active.
II représente en outre 52,64% des recettes globales des exportations ivoiriennes en 2003. Ainsi, depuis les années 1980, la chute des prix des
matières premières agricoles sur le marché international a gravement influe sur I'écononnie ivoirienne.

II - Le secteur secondaire

Au lendemain de I'indépendance, la Cote d'lvoire etait essentiellement agricole. Soucieuse de son développement
économique, elle a accorde une priorité a I'activité industrielle. 
1-Les potentialités minières et énergétiques de la Cote d'lvoire. 
a) Les ressources minières 
La Cote d'lvoire n'est pas entièrement dépourvue de ressources minières. La prospection du sous-sol révélé une variété de ces ressources. II s'agit:

  • du nnanganese localise a Guitry (precisennent dans le village de Lauzoua) en exploitation actuellennent et dans la region d'Odienne; 
  • du diannant a Tortya et a Seguela (actuellennent pille par les rebelles installes dans le Nord du pays) 
  • de I'or a Ity, dans le bassin de la Lobo et a Afenna pres d'Aboisso. 
  • Des indices sous forme alluvionnaire sont principalement notes dans les régions d'Agboville, Issia, Tanda, Hiré Tounnodi et dans le Yaouré (en exploitation artisanale); 
  • du fer decouvert a Odienne, Bangolo, dans le nnont Ninnba et a San Pedro ; 
  • du nickel, chrome, cobalt a Marabadiassa dans le departement de Dabakala; 
  •  du bauxite a Divo, Sinfra, Bouaflé et Bongouanou.

D'autres prospections entreprises depuis quelques années par la SODEMI ont abouti a la découverte de minerais lithinifères, de columbium, de tantalité, de pierres ornementales dans les régions d'Agboville, Sassandra, Gagnoa, Alépé et Zuénoula.

b) Les ressources énergétiques
• Les hydrocarbures
Si le sous-sol ivoirien n'a pas révélé la présence de charbon, les recherches de pétrole ont abouti a la découverte de gisements importants de pétrole et de gaz naturel au large des cotes de Jacquéville (en exploitation), de Grand-Bassam et San Pedro. Ce sont: Baobab, Acajou, Bahia, Bélier, Espoir, Lion, Panthère et Foxtrot.
La production pétrolière ivoirienne a atteint le niveau de 80 000 barils/jour depuis août 2005 avec la mise en production du champ baobab. La consommation ivoirienne se chiffre a 25 000 barils/jour.

L'électricité
L'électricité est fournie par les centrales thermiques de Vridi, d'Azito et les différents barrages hydroélectriques que sont Ayamé I et II sur la Bia ; Kossou et Taabo sur le Bandanna et Buyo sur le Sassandra. 

A ce jour, environ 65% de l'électricité du pays provient des centrales thermiques.

2-Les activités industrielles et leur répartition géographique
a) La répartition spatiale du secteur industriel 
Abidjan concentre plus de 70% des entreprises industrielles, emploie 50% des travailleurs et réalise 65% du chiffre d'affaires. 

Bouaké, le 2®�® centre industriel ne regroupe que 5% des industries, 8% du chiffre d'affaires et 11% des travailleurs avant la guerre.
Aujourd'hui, beaucoup d'unités industrielles ont ferme leurs portes dans la ville.
Dans le reste du pays sont éparpillées les industries alimentaires, les 2/3 des industries du bois, la totalité des industries extractives
(mines, carrières) et quelques usines textiles.
Les facteurs de cette inégale répartition sont:
Abidjan est un port dynamique, regroupe les infrastructures de communication et les capitaux, une main d' ouvre marché de consommation important.  

b) Les principaux types d'industries
On peut distinguer deux grandes catégories d'industries :
• Les industries de base 

Elles comprennent les industries minières ou extractives et les industries de la transformation.
Les industries de première transformation fabriquent des produits semi-finis a partir des produits bruts miniers, agricoles ou de bois.
Ex: les usines d'égrenage de coton, la SIR, les cimenteries, les scieries,...
Ces produits semi-finis sont destines aux usines de transformation.
• Les industries de transformation 

Elles utilisent les matières 1ères ou les produits semi-finis pour fabriquer des produits finis i.e des objets directement utilisables. Ce sont par exemple les manufactures de tabac, les industries agroalimentaires, les usines textiles.

c)Les activités industrielles
On peut citer pelle-mêle les industries agroalimentaires (huileries, savonneries,...), textiles, chimiques, les cimenteries, les constructions mécaniques et électriques, les usines de montage automobile, les industries du cuir et des chaussures, du verre,...
d) L'importance du secteur industriel dans I'économie
En dépit de la faiblesse de ressources minières, la Cote d'lvoire connait depuis son indépendance un développement industriel important. Avant la crise militaro-politique, Industrie ivoirienne fournissait 23% du PIB et employait plus de 350 000 travailleurs.
Aujourd'hui, beaucoup d'entreprises industrielles ont soit ferme leurs portes soit délocalise leurs activités dans les pays voisins

III - Le secteur tertiaire

Le secteur tertiaire est un secteur économique dont I'activité consiste a produire des biens immateriels ou des services. 

Situe en amont et en aval des autres secteurs, le secteur tertiaire conditionne la croissance écononnique de la Cote d'lvoire. II représente
38,1% du P.I.B et emploie 31% de la population active en 2005. Ce secteur regroupe les services, les echanges, les transports, le tourisme
et les activités dites informelles.

1-Les services et les activités informelles. 
a) Les services
Ce sont des activités économiques qui ne produisent pas directement de biens. lis comprennent les banques, les assurances, la bourse des valeurs, les transports, la recherche, I'enseignement ou le conseil,...
Les transports sont I'ensemble des moyens permettant de transporter des personnes ou des marchandises. Les transports dans leur ensemble connaissent une activité soutenue. L'excellence des infrastructures de transport dans le temps fait de cette activité le moteur du désenveloppent de la Cote d'lvoire.
Les banques, les assurances et la bourse des valeurs d'Abidjan devenue BRVM recueillent I'épargne publique et financent des entreprises tant
privées que publiques ou des projets de désenveloppent.

b)Les activités informelles
Elles concernent les activités économiques non soumises aux normes d'organisation et de gestion.
Les activités informelles en Cote d'lvoire représentent une mise d'emplois. Actuellement elles viennent en 2è position, après I'agriculture, pour I'emploi en occupant plus de 1,5 millions de travailleurs en ces temps de crise ou les entreprises ferment leurs portes. Elles représentaient 12 a 20% du P.LB avant la guerre.
2-Les échanges
a) Le commerce intérieur

 Pendant toute la période coloniale et une décennie après I'indépendance, les échanges au sein du pays échappaient pour une 

large part aux ivoiriens. Dans le but de moderniser et d'ivoiriser le circuit de distribution, I'Etat a mis en place dans les années 1970                  le Programme d'Action Commerciale (PAC). Mais en 1980, des problèmes de gestion ont oblige I'Etat a mettre fin a ce programme. Néamoins il a pousse les ivoiriens a s'intéresser au commerce jusqu'alors aux mains des étrangers.

Les produits manufactures et agricoles et des productions aninnales sont connnnercialises sur les nnarches urbains et ruraux ou par le biais d'une nnultitude de nnagasins et d'etals.
Toutefois la distribution des produits agricoles et les productions aninnales rencontre des difficultes enornnes :
- le manque de structures adéquates de conservation
- les intermédiaires véreux entre les producteurs et les consommateurs.

Pour réduire ces pertes et éliminer les intermédiaires, I'Etat a mis en place de grands marches ruraux et urbains, a décide de responsabiliser davantage les producteurs en leur confiant la collecte primaire et son acheminement vers les centres d'achat.

II encadre aussi les petits commerçants par le biais du programme national d'assistance aux commerçants ivoiriens.
Le secteur prive joue un rôle déterminant dans la commercialisation des productions animales. 
b) Le commerce extérieur
II est essentiel dans le développement économique du pays et son évolution depuis I'indépendance est particulièrement significative. Si la
balance commerciale est restée excédentaire jusqu’à 1980, la chute des prix des matières 1ères agricoles sur le marche international a gravement influe sur I'économie ivoirienne. Mors que les exportations diminuent, les importations quant a elles, ne cessent de croître.

Les importations portent pour I'essentiel sur les produits manufactures alors que les exportations reposent essentiellement sur le couple café cacao et le bois. Exemple: en 2005, le total des exportations s’élève a 4 060,1 milliards de francs CPA contre 3098 milliards.

Le pays commerce principalement avec I'Europe occidentale notamment la France qui est son partenaire privilégie. II cherche aujourd'hui a diversifier ses partenaires et commercer surtout avec les pays du tiers monde (Inde, Chine, CEDEAO,...).
3-Les infrastructures de transport

 Facteur primordial du développement des échanges (de personnes, de marchandises, d'information), le système de transport et de communication constitue une condition de développement économique et social d'un pays. Pour cette raison la Cote d'lvoire a développe une infrastructure moderne. 

a) Le chemin de fer
II se réduit a la seule ligne Abidjan-Ouagadougou, longue de 1173 km dont 627 km sur le territoire ivoirien. II contribue au renforcement
des relations économiques entre le Burkina et la Cote d'lvoire. 

  b) Le réseau routier
La Cote d'lvoire possède le meilleur réseau routier de I'Afrique au Sud du Sahara. En 1990, le réseau routier ivoirien était estime a 68 200
km dont 5 200 km asphaltes et 63 000 km de routes carrossables.
Aujourd'hui, il est estime a 82 000 km dont 6 500 km bitumes et 75 000 km de routes carrossables.
La modernisation du reseau routier s'est accompagnee du
développement important et rapide du pare automobile.

c) Les ports
Au plan de I'équipement portuaire, la Cote d'lvoire dispose de deux ports en eau profonde :

— le port d'Abidjan ouvert en 1951 est le premier port d'Afrique francophone par ses installations ultramodernes. C'est aussi un port de transit pour les pays enclaves de I'Afrique de I'Ouest.
— le port de San Pedro ouvert en 1971 permet I'evacuation des productions du Sud-Ouest ivoirien. Le volume du trafic du port d'Abidjan et celui de San Pedro est respectivement de 18,6 millions de tonnes et 1,5 millions de tonnes en2005.
d) Le transport aérien et lagunaire
La Cote d'lvoire dispose de 2 aéroports internationaux et d'une quinzaine d’aérodromes. Les lignes intérieures autrefois assurées par Air ivoire avaient été concédées a une compagnie privée Air Continental sont aujourd'hui desservies par la nouvelle Air Ivoire, compagnie privée.
Les fleuves dans le pays ne sont pas navigables; les lagunes reliées entre elles par des canaux (3) offrent, par contre, un remarquable réseau de 300 km depuis la frontière du Ghana jusqu’à Fresco. Le trafic concerne le transport des passagers et des produits agricoles.
4-Le tourisme en Cote d'lvoire 

 Limitée avant I'indépendance a I'accueil des Européens rendant visite a leur famille expatriée, ou a celui des passionnes de la chasse au gros gibier, I'économie touristique est en fait née en 1961 avec la création de la compagnie multinationale Air Afrique et la construction en 1963, de I'hôtel Ivoire a Abidjan. Pourtant le pays dispose de nombreux atouts surtout naturels 

qu'une politique dynamique devrait contribuer a mettre en valeur.

a) Les atouts touristiques de la Cote d'lvoire.Elle dispose de sites merveilleux, de monuments et de réceptifs hôtelspourledéveloppementdu tourisme.

Quelles sont les activités du secteur tertiaire ?

Le secteur tertiaire recouvre un vaste champ d'activités qui s'étend du commerce à l'administration, en passant par les transports, les activités financières et immobilières, les services aux entreprises et services aux particuliers, l'éducation, la santé et l'action sociale.

Quels sont les secteurs d'activité en Côte d'Ivoire ?

Depuis son indépendance, la Côte d'Ivoire a accordé une place de choix à chaque secteur d'activités dans sa stratégie de développement économique. D'une façon générale, on distingue 3 secteurs d'activités économiques : le secteur primaire, le secteur secondaire et le secteur tertiaire.

Quels sont les secteurs d'activité primaire

Le secteur primaire regroupait l'agriculture, la pêche et les activités extractives, le secteur secondaire les activités de transformation et notamment l'ensemble de l'industrie, et le secteur tertiaire les services marchands et non-marchands.

Quelle est l'activité principale du secteur primaire en Côte d'Ivoire ?

Ainsi, l'économie de la Côte d'Ivoire reste dominée par l'agriculture. Les performances économiques des différents secteurs d'activité se sont révélées inégales en 2001.