Quels sont les grands enjeux environnementaux ?

Sommaire:

  • Enjeux environnementaux
  • Politique générale et objectifs environnementaux
  • Prévenir les risques accidentels de pollution
  • Limiter l’empreinte environnementale des activités de la Compagnie
  • Maîtriser les atteintes à la biodiversité et aux écosystèmes dans les projets et les opérations
  • Promouvoir l’économie circulaire
  • Etudes d’impact environnemental et sociétal

Enjeux environnementaux

Les activités de la Compagnie induisent des risques pour l’environnement pour lesquels TotalEnergies développe une politique de gestion structurée.

Dans ce contexte, la Compagnie a identifié ses principaux risques environnementaux :

  • les risques accidentels de pollution ;
  • les risques environnementaux susceptibles de résulter de rejets liquides, gazeux ou solides ou d’une utilisation non durable des ressources naturelles ;
  • les risques d’atteinte à la biodiversité et aux écosystèmes dans les projets et les opérations notamment localisés dans des environnements naturels sensibles ;
  • les risques environnementaux associés à la production de déchets ultimes.

L’identification des risques et enjeux en matière d’environnement résulte d’un processus dynamique qui s’appuie sur le savoir-faire de la Compagnie et le retour d’expérience traduit dans le cadre de référence HSE dénommé One MAESTRO (Management and Expectations Standards Toward Robust Operations).

Pour faire face à ses risques, TotalEnergies s’appuie sur sa direction HSE intégrée dans la direction Strategy & Sustainability dont la directrice générale siège au Comité exécutif.

Politique générale et objectifs environnementaux

Conformément à sa charte Sécurité Santé Environnement et Qualité, TotalEnergies considère le respect de l’environnement comme une de ses priorités. Chacun, à tout niveau, dans l’exercice de ses fonctions, doit faire preuve de la plus grande exigence dans la protection de l’environnement. TotalEnergies veille à maîtriser ses consommations énergétiques, ses émissions dans les milieux naturels (eau, air, sol), ses productions de déchets ultimes, son utilisation de ressources naturelles et ses impacts sur la biodiversité. TotalEnergies adopte, dans ce domaine, une attitude constructive de transparence et de dialogue vis-à-vis des parties prenantes et des tiers.

Dans cette optique, la direction HSE traite de manière intégrée les enjeux environnementaux, de sécurité, de santé et les enjeux sociétaux liés aux opérations de la Compagnie. Elle coordonne le déploiement de la charte Sécurité Santé Environnement et Qualité de la Compagnie à travers la définition et le suivi de la mise en œuvre du cadre de référence interne One MAESTRO. Ce cadre de référence et les audits associés sont décrits à la section « Santé et sécurité de tous ». La direction HSE et les services HSE au sein des entités de la Compagnie veillent au respect des réglementations locales applicables, des exigences internes de One MAESTRO et des engagements complémentaires de la Compagnie. Des instances de pilotage de la Compagnie animées par la direction HSE sont chargées de :

  • suivre les performances environnementales de TotalEnergies, qui sont revues annuellement par la Compagnie et font l’objet d’objectifs d’amélioration fixés sur des périodes pluriannuelles ;
  • traiter, en collaboration avec les secteurs d’activité, les différentes thématiques concernant l’environnement dont ils ont la charge ;
  • promouvoir les normes internes à faire appliquer par les entités opérationnelles de la Compagnie.

À titre d’exigence générale, le référentiel One MAESTRO requiert que les systèmes de gestion de l’environnement des sites opérés de la Compagnie importants pour l’environnement soient certifiés au standard ISO14001 dans les deux ans qui suivent leur démarrage ou leur acquisition : 100 % de ces 79 sites sont en conformité en 2021. Au-delà de cette exigence, à fin 2021, ce sont au total 279 sites opérés par la Compagnie qui sont certifiés au standard ISO14001. En 2021, 22 sites ont été nouvellement certifiés ISO14001.

Le référentiel One MAESTRO comprend également des exigences spécifiques couvrant les différents risques environnementaux de la Compagnie (se reporter à la section « Prévenir les risques accidentels de pollution »). En janvier 2022, la Compagnie s'est dotée d'objectifs renforcés de progrès environnementaux à horizon 2030.

TotalEnergies veille à faire partager à l’ensemble de son personnel ses exigences en matière de respect de l’environnement. Des formations sont réalisées afin que le personnel soit doté des compétences requises (se reporter à la section « Santé et sécurité de tous »).

TotalEnergies sensibilise également ses collaborateurs par le biais de campagnes de communication interne (revues internes, intranet, affichage, etc.).

Prévenir les risques accidentels de pollution

Pour prévenir les risques accidentels et notamment les déversements pouvant atteindre l’environnement, TotalEnergies met en œuvre des politiques adaptées de maîtrise des risques. La section « Prévenir la survenance d’un accident industriel majeur » décrit les mesures de maîtrise couvrant tant la conception, la construction des installations ou leurs éventuelles modifications, que la conduite des opérations. Il décrit également les mesures de maîtrise de l’intégrité de l’installation au cours du temps.

Les terminaux maritimes opérés de la Compagnie ont achevé la consolidation de leurs caractéristiques physiques dans la base de données mondiales du Marine Terminal Information System (MTIS) de l’OCIMF, facilitant ainsi l’évaluation de la compatibilité des navires avec les postes d’escale. Par ailleurs, TotalEnergies encourage l’ensemble de ses terminaux opérés à utiliser le Marine Terminal Management and Self Assessment (MTMSA), référentiel préconisé par l’industrie auprès des opérateurs de terminaux, afin d’améliorer en continu la sécurité de leurs opérations. Une formation sur le contrôle des conditions de sécurité de l’interface navire-terre (SSSCL – Ship Shore Safety Check List) et des opérations de transfert de cargaison fait l’objet d’une exigence du cadre de référence One MAESTRO depuis octobre 2020. À fin 2021, 100 % des filiales opérant des terminaux disposaient de personnel ayant déjà suivi cette formation.

(1) OCIMF (Oil Companies International Marine Forum) : Association de l’industrie regroupant les principales compagnies pétrolières mondiales. Cet organisme gère notamment le Ship Inspection Report(SIRE), programme qui abrite et donne accès aux rapports d’inspection des navires-citernes et des barges fluviales (BIQ – Barge Inspection Questionnaire).

Préparation à la lutte antipollution

Pour faire face à un déversement accidentel majeur, TotalEnergies a structuré un dispositif global de gestion de crise décrit à la section « Santé et sécurité de tous ».

Ce dispositif est complété, pour les sites opérés par la Compagnie concernés par un risque de déversements accidentels atteignant les eaux de surface, par des exigences du référentiel One MAESTRO. Celles-ci imposent de revoir et de tester régulièrement leurs plans de lutte antipollution dans le cadre d’exercices. Ces plans sont propres à chaque site, adaptés à leur organisation, leurs activités et leur environnement tout en restant en phase avec les recommandations de la Compagnie. Les sociétés de TotalEnergies peuvent s’appuyer sur des moyens humains et matériels internes (FOST – Fast Oil Spill Team) et bénéficier de conventions d’assistance avec les principaux organismes tiers spécialisés dans la gestion des déversements d’hydrocarbures.

Pour les activités d’exploration-production d’hydrocarbures, des équipements de fermeture de puits en fond de mer (subsea capping) et de captage de fuite (subsea containment), mobilisables par voie aérienne, sont positionnés depuis 2014 en différents points du monde (Afrique du Sud, Brésil, Norvège, Singapour). Ils permettent d’avoir accès à des solutions plus rapidement en cas d’éruption de pétrole ou de gaz lors de forages sous-marins. À partir de ces localisations, ces équipements peuvent ainsi bénéficier aux opérations de TotalEnergies partout dans le monde. Ces dispositifs sont issus des travaux d’un groupement de neuf compagnies pétrolières dont TotalEnergies fait partie et sont gérés par l’organisme coopératif de lutte contre la pollution marine aux hydrocarbures, Oil Spill Response Ltd (OSRL). De plus, depuis 2018, un dispositif destiné à faciliter les opérations de capping par faible profondeur d’eau, l’Offset Installation Equipment(OIE), est positionné à Trieste (Italie). Géré par OSRL, il peut être transporté par avion ou bateau en tout point du globe en cas de besoin.

En complément, TotalEnergies a conçu et développé son propre système de capping (Subsea Emergency Response System) pour stopper le plus rapidement possible une éruption potentielle survenant en cours de forage ou en cours de production. Depuis 2015, des équipements sont positionnés en Angola et en République du Congo, couvrant ainsi toute la région du golfe de Guinée. Ces équipements ont été déployés avec succès en exercice et en conditions réelles en mars 2019 au large du Nigéria.

Préparation à la lutte antipollution202120202019
Nombre de sites dont l’analyse de risques a identifié au moins un risque de pollution accidentelle importante d’une eau de surface 119 119(a) 128
Proportion de ces sites disposant d’un plan antipollution opérationnel 100  % 100 % 100 %
Proportion de ces sites qui ont réalisé un exercice de lutte antipollution ou dont l’exercice n’a pas pu avoir lieu à la suite d’une décision des autorités 97 % 88 % 85 %(b)
(a) La variation du nombre de sites est due aux effets de périmètre.
(b) La valeur a été révisée par rapport à 2019 afin de ne comptabiliser que les empêchements faisant suite à une décision des autorités.

Déversements accidentels d’hydrocarbures

TotalEnergies suit les déversements accidentels d’hydrocarbures liquides dont le volume unitaire est supérieur à un baril. Ceux qui dépassent un seuil de gravité prédéterminé font l’objet d’une revue mensuelle et une information statistique annuelle est transmise au Comité Performance de la Compagnie. Tout déversement est suivi d’une action de réparation visant un retour aussi rapide que possible de l’environnement à un état acceptable.

Déversements accidentels d’hydrocarbures liquides ayant atteint l’environnement et dont le volume est supérieur à un baril, hors actes de sabotage202120202019
Nombre de déversements 65 50 57
Volume total des déversements (en milliers de m³) 2,0 1,0 1,2
Volume total ayant été récupéré (en milliers de m³) 1,7 - -

L'augmentation du volume de déversement entre 2020 et 2021 est liée essentiellement à une fuite sur une tuyauterie enterrée de la raffinerie de Port Arthur (Etats-Unis).

Consulter les indicateurs liés aux risques accidentels de pollution

Limiter l’empreinte environnementale des activités de la Compagnie

TotalEnergies mène une politique d’évitement, de réduction et, quand c'est nécessaire, de compensation de l’empreinte de ses activités sur l’environnement.

Protection des milieux

Protection de l’eau et de l’air

Les activités de la Compagnie génèrent des rejets tels que les rejets des fumées des installations de combustion, les émissions dans l’atmosphère des différents procédés de transformation, ou encore les rejets d’eaux résiduaires. Au-delà du respect des réglementations applicables, TotalEnergies a mis en place des règles et guides sur lesquels les filiales de la Compagnie s’appuient pour limiter les quantités rejetées. TotalEnergies s’est dotée plus particulièrement d’objectifs de réduction des émissions de dioxyde de soufre (SO2) et s’est engagée à limiter ses rejets d’hydrocarbures dans l’eau. Après analyse, les sites exposés peuvent s’équiper de systèmes de réduction qui incluent des mesures organisationnelles (utilisation de modèles prédictifs pour la maîtrise des pics d’émission de SO2 en fonction des données météorologiques, amélioration de la conduite des procédés de combustion, etc.) et des mesures techniques (stations de traitement des eaux résiduaires, utilisation de brûleurs de bas-NOX, dépoussiéreurs électrostatiques, etc.). À ce jour, toutes les raffineries contrôlées par la Compagnie sont pourvues de ce type de dispositifs.

Pour les nouvelles installations développées par la Compagnie, les règles internes prévoient que des études d’impact doivent être réalisées et si nécessaire des actions menées pour limiter les effets de ces rejets.

En 2015, les émissions de SO2 étaient de 59 kt. TotalEnergies s’est fixé comme objectif de réduire ses émissions de 75 % en 2030 (par rapport à 2015), ce qui revient à ne pas dépasser 15 kt.

Rejets chroniques atmosphériques202120202019
Émissions de SO2 (en kt) 16 34 39
Émissions de NOX (en kt) 59 64 72
Émissions de COVnm(a) (en kt) 58 69 83
(a) Composés organiques volatils non méthaniques.

Les émissions de SO2 susceptibles de causer des pluies acides sont contrôlées et réduites régulièrement. En 2021, les émissions de SO2 ont beaucoup décru du fait du contexte de diminution d’activité sur les unités de raffinage (arrêts, pandémie COVID-19) et d'effets de périmètre. Hors effets conjoncturels ces émissions auraient été de 21 kt.

Les émissions de NOX concernent essentiellement les activités d’exploration et de production d’hydrocarbures. Elles sont majoritairement localisées offshore loin des côtes.

En janvier 2022, TotalEnergies s'est fixé un nouvel objectif de qualité des eaux rejetées onshore à horizon 2030. Par rapport au précédent objectif, il divise par 15 la teneur maximale en hydrocarbures attendue pour ces rejets. A ce jour, 100 % des sites onshore sont conformes au précédent objectif de 15 mg/l et 80 % au nouvel objectif de 1 mg/l. Des études ont été lancées pour améliorer les rejets des sites encore non conformes.

Qualité des eaux rejetées202120202019
Teneur en hydrocarbures des rejets aqueux continus offshore (en mg/l) 13,7 12,8 13,0
% de sites conformes à l’objectif de qualité des rejets offshore (30 mg/l) 92 % 100 %(a) 100 %(a)
Teneur en hydrocarbures des rejets aqueux continus onshore (en mg/l) 2,6 1,9 1,7
% de sites conformes à l’objectif de qualité des rejets onshore de l’objectif 2010-2020 : 15 mg/l 100 % 100 % 100 %
% de sites conformes à l’objectif de qualité des rejets onshore de l’ objectif 2030 : 1 mg/l 80 % - -
(a) Sites d’Alwynn et Gryphon (Royaume-Uni) exclus, leurs rejets ayant lieu uniquement lors de la maintenance de l’unité de réinjection et étant encadrés par une déclaration spécifique.

Protection des sols

Les risques de contamination des sols liés aux activités de TotalEnergies proviennent essentiellement des déversements accidentels et des stockages de déchets. En matière de prévention et de maîtrise de ces pollutions, TotalEnergies a élaboré un guide sur lequel les filiales peuvent s’appuyer.

L’approche qui y est recommandée repose sur quatre piliers :

  • la prévention des fuites grâce à la mise en œuvre, autant que possible, de standards au niveau des meilleures pratiques de l’industrie, tant en ingénierie qu’en opération et dans les transports ;
  • des opérations d’entretien à une fréquence adaptée afin de minimiser les risques de fuite ;
  • une surveillance globale du milieu pour identifier une pollution éventuelle des sols et des eaux souterraines ;
  • la maîtrise des pollutions résultant d’activités passées via des opérations visant à les confiner et à les réduire ou les éliminer.

Par ailleurs, une règle de la Compagnie fixe les exigences minimales suivantes :

  • le recensement systématique pour chaque site des enjeux environnementaux et sanitaires liés à d’éventuelles contaminations des sols et des eaux souterraines ;
  • l’évaluation des contaminations des sols et des eaux souterraines avec la prise en compte de différents facteurs (étendue de la pollution à l’intérieur ou hors des limites du site, nature et concentrations des polluants, présence d’un vecteur susceptible de permettre la migration de la pollution, usages du terrain et des eaux souterraines à l’intérieur et aux abords du site) ;
  • la gestion des enjeux sanitaires ou environnementaux identifiés en fonction de l’usage du site.

Enfin, les installations opérées de la Compagnie qui ne sont plus en service (usines chimiques, stations-service, bourbiers ou lagunes résultant des activités d’extraction d’hydrocarbures, friches d’unités arrêtées de raffineries, etc.) marquent le paysage et peuvent, malgré toutes les précautions mises en œuvre, avoir été sources de pollutions chroniques ou accidentelles.

Au-delà de la gestion appropriée des déchets liés à la déconstruction et à la mise en sécurité des sites, TotalEnergies s’est dotée d’une politique de dépollution des sols et des eaux souterraines basée sur l’évaluation et la gestion des risques que ces pollutions peuvent occasionner. Pour les sites en fin d’activité, les modes de gestion des pollutions sont déterminés en tenant compte des obligations réglementaires, avec pour objectif de conserver le contrôle de l’usage des sites en privilégiant les possibilités de redéveloppement d’activités de la Compagnie (solaire, reboisement, etc.) et de préserver la biodiversité (axe 3 de l’ambition biodiversité présentée dans la section « Maîtriser les atteintes à la biodiversité et aux écosystèmes dans les projets et les opérations »). Les opérations de réhabilitation des sites sont mises en œuvre par des entités spécialisées créées par la Compagnie. À fin 2021, 104 sites industriels ayant cessé leurs activités (hors stations-service) étaient en cours de réhabilitation.

Les provisions pour protection de l’environnement et restitution des sites passées par la Compagnie sont détaillées dans la note 12 de l’annexe aux comptes consolidés.

Utilisation durable des ressources

Utilisation durable de l’eau douce

En raison de leur nature, les activités de la Compagnie, principalement celles du Raffinage-Chimie et dans une moindre mesure celles des secteurs Exploration-Production et Integrated Gas, Renewables & Power, sont susceptibles d’avoir des impacts sur la ressource en eau et d’en être dépendantes, en particulier lorsque l’activité concernée est située dans un environnement hydriquement sensible.

Consciente de ces enjeux, TotalEnergies suit les principes d’action suivants en matière de gestion des risques sur la ressource en eau :

  • une identification des sites sensibles prioritaires par un suivi des prélèvements en eau, puis une évaluation des risques ;
  • selon les besoins, une amélioration de la gestion de la ressource en eau via une adaptation du système de gestion environnementale des sites concernés.

Afin d’identifier ses implantations concernées par un risque de stress hydrique, TotalEnergies procède au recensement des prélèvements d’eau douce sur tous ses sites opérés significatifs pour cet indicateur et les évalue selon les indices de stress hydrique du WRI(2) Aqueduct actuel et futur. En 2021, les sites de la Compagnie ont prélevé 101 millions de m3 d’eau douce, pour une consommation nette de 75 millions de m3. 54 % de ce volume a été prélevé en zone de stress hydrique selon la définition du WRI, c’est-à-dire dans des zones où la demande anthropique en eau est supérieure à 40 % de la ressource disponible. Il s’agit essentiellement de zones urbaines fortement peuplées, par exemple les zones urbaines en Europe du Nord. Selon la définition du CDP Water, ces prélèvements représentent 10 % de l’ensemble des prélèvements d’eau de la Compagnie (eau saumâtre et eau de mer incluses). Pour les sites prioritaires définis comme étant ceux situés en zone de stress hydrique et prélevant plus de 500 000 m3 d’eau par an, TotalEnergies met en œuvre une évaluation des risques pour la ressource en eau structurée notamment grâce au déploiement de l’outil Local Water Tool (LWT) for Oil & Gas de la Global Environmental Management Initiative(GEMI). Cet outil permet également d’orienter les actions de réduction des risques et d’optimiser l’utilisation de la ressource en eau des sites quand c’est nécessaire.

La mise en œuvre de cette évaluation des risques permet d’établir que les activités des sites opérés de la Compagnie exposent relativement peu les autres usagers de l’eau à un risque de pénurie d’eau. Le risque concerne principalement les sites de TotalEnergies dont l’approvisionnement en eau pourrait être interrompu pour maintenir l’accès à l’eau des usagers prioritaires.

En 2021, TotalEnergies a répondu au questionnaire du CDP Water sur la période 2020 et a obtenu, pour la quatrième année consécutive, la note A-. Le principal indicateur de ce reporting est le prélèvement d’eau douce. En janvier 2022, TotalEnergies s'est fixé un nouvel objectif de protection de la ressource en eau à horizon 2030. L'ambition de la Compagnie est désormais de réduire de 20 % ses prélèvements d'eau douce en zone de stress hydrique entre 2021 et 2030.

Indicateur relatif à l’eau202120202019
Prélèvements d’eau douce, hors eaux de refroidissement (en millions de m³) 101 105 115
Consommation d’eau douce (enmillions de m³)(a) 75 75 -
Prélèvement d'eau douce en zone de stress hydrique (en %) 54 52 -
(a) Indicateurs publiés en 2020 sans historique de données.

Début 2022, TotalEnergies a rejoint le CEO Water Mandate, une initiative des Nations Unies pour promouvoir l’accès à l’eau et l’assainissement à tous. Le CEO Water Mandate établit cinq principes pour la gestion de la ressource en eau que la Compagnie suit à travers plusieurs actions engagées, complétés d’un principe de transparence.

(2) World Resources Institute. Les indicateurs de ce paragraphe sont évalués à partir du Projected Basic Water stress 2030.

Utilisation durable des sols

TotalEnergies limite l'utilisation des sols aux surfaces dont elle a besoin pour mener en sécurité ses opérations sur ses installations.

Tous les biocarburants incorporés par la Compagnie sont conformes aux critères de durabilité, de traçabilité et de certifications (ISCC, RSPO, …) fixés par les différentes réglementations nationales (bilan carbone, non-déforestation, bonne utilisation des terres). Ces critères s’appliquent à toute la chaîne de production et de distribution des biocarburants et biopolymères. En complément, TotalEnergies s’est engagé à ne plus utiliser d’huile de palme dès 2023.

En outre, pour limiter le recours aux intrants issus de productions agricoles, TotalEnergies s’est engagée à traiter dans sa bioraffinerie de La Mède plus de 25 % des matières premières issues de déchets et de résidus (huiles de cuisson usagées, graisses animales, ...).

De même, dans le cadre de la transformation de sa raffinerie de Grandpuits en une plateforme zéro pétrole pour l'horizon 2024, l’usine de production de biocarburants sera alimentée majoritairement par des déchets et résidus complétés par des huiles végétales de type colza, à l’exception de l’huile de palme, et en privilégiant l’approvisionnement local.

Consultez les indicateurs liés à l’empreinte environnementale de la Compagnie

Maitriser les atteintes à la biodiversité et aux écosystèmes dans les projets et les opérations

Consciente de la nécessité de préserver la biodiversité, TotalEnergies s’assure de sa prise en compte dans toutes ses activités. En 2016, la Compagnie s’est engagée à contribuer à la réalisation des Objectifs de développement durable (ODD) adoptés par les Nations unies dont ceux en lien avec la biodiversité. Dès 2018, TotalEnergies a été signataire de l’initiative act4nature promue par l’Association Française des Entreprises pour l’Environnement devenue l'alliance act4nature international.

En 2020, TotalEnergies s’est dotée d’une nouvelle ambition biodiversité à l’occasion de la préparation du Plan mondial de la Biodiversité des Nations unies qui a pour objectif de préserver la biodiversité mondiale et met à jour ses engagements publics pour la biodiversité.

Cette ambition est basée sur quatre axes :

Cette nouvelle ambition a fait l’objet d’une intégration dans le référentiel One MAESTRO de la Compagnie.

Un plan de communication a été conçu et a été déployé auprès des différents secteurs et de la R&D de la Compagnie. Une série de webinaires ouverts à l’ensemble des personnels HSE de la Compagnie a été menée afin de les sensibiliser à cette ambition. Plusieurs réunions spécifiques pour présenter l’ambition aux partenaires de la Compagnie ont été menées et ont permis de recueillir leurs points de vue et leurs recommandations.

Ambition biodiversité

Un état des lieux des actions déjà réalisées en lien avec les quatre axes de la nouvelle Ambition biodiversité est présenté ci-après.

Axe (1) Les zones d’exclusion volontaire :

  • La Compagnie s’engage à reconnaître la valeur universelle des zones du patrimoine mondial naturel de l’UNESCO, en ne menant aucune activité d’exploration ou d’extraction de pétrole ou de gaz dans ces zones.
  • TotalEnergies s’engage également à ne conduire aucune activité d’exploration de champs pétroliers en zone de banquise arctique.

Dans les faits:

  • Aucune activité d’exploration ou d’exploration de pétrole ou de gaz dans les zones du patrimoine mondial naturel de l’UNESCO.
  • La Compagnie publie la liste de ses licences en zone arctique. En 2021, la Compagnie n’a conduit aucune activité d’exploration de champs pétroliers en zone de banquise arctique.

Axe (2) Les nouveaux projets :

  • La Compagnie s'engage à mettre en place un plan d’action biodiversité (PAB) pour chaque nouveau site qui serait situé dans une des zones d’intérêt pour la biodiversité que sont les zones UICN (Union Internationale pour la Conservation de la Nature) I à IV et les zones Ramsar. De plus, pour chaque nouveau projet qui se situerait dans une zone UICN I ou II ou une zone Ramsar, la Compagnie s’engage à mettre en œuvre les mesures pour produire un impact positif (gain) net sur la biodiversité.

Dans les faits :

Un plan d’action biodiversité est mis en place sur tous les projets et sites de production opérés un plan d’action biodiversité est mis en place sur tous les projets et sites de production opérés situés dans les zones protégées les plus sensibles correspondant aux catégories UICN I à IV et Ramsar, dont certains ont un objectif de gain net. En 2021, 8 projets sont concernés, dont 4 projets alignés aux normes de performance de la Société Financière Internationale (Banque mondiale). Ainsi,

  • Le PAB du terminal pétrolier existant de Djeno (République du Congo), situé en zone Ramsar, a été développé en 2015 et poursuit son déploiement. Une mise à jour du PAB est planifiée en 2022.
  • Le PAB du site de production pétrolier terrestre existant de Tempa Rossa (Italie), dont la concession chevauche partiellement une zone UICN II, a été développé en 2019 et poursuit son déploiement.
  • Le PAB à gain net du projet Tilenga (production d’huile, Ouganda), en partie situé en zone UICN II, est achevé à 100 % pour sa phase de conception et sa mise en œuvre a démarré. Certaines mesures ont déjà été mises en œuvre proactivement. Ce PAB est aligné sur les normes de performance de la Société Financière Internationale.
  • Le PAB à gain net du projet de pipeline EACOP (transport d’huile, Tanzanie), traversant une zone UICN III, est en cours d’achèvement pour sa phase de conception et sa mise en œuvre a démarré. Certaines mesures ont déjà été mises en œuvre proactivement, par exemple les actions liées à la protection des chimpanzés. Ce PAB a un objectif de gain net et est aligné sur les normes de performance de la Société Financière Internationale.
  • Le PAB à gain net du projet Mozambique LNG (production de gaz naturel, Mozambique) est achevé pour sa phase de conception. La mise en œuvre des mesures liées à la construction a été suspendue temporairement en raison des problèmes de sûreté dans la région du Cabo Del Gado. Ce PAB est aligné sur les normes de performance de la Société Financière Internationale.
  • Le PAB à gain net du projet Papua LNG (production de gaz naturel, Papouasie- Nouvelle-Guinée) est en cours de conception ; le projet ne traverse aucune aire protégée IUCN ou Ramsar. Ce PAB est aligné sur les normes de performance de la Société Financière Internationale.
  • Le PAB du site mixte éolien/solaire terrestre existant Eole/Helio La Perrière (île de la Réunion, France) se poursuit dans le cadre du redéveloppement du site.

Axe (3) Les sites existants :

  • Sur chaque site existant important pour l’environnement (sites des filiales en production de l’Exploration-Production, raffineries, sites pétrochimiques, centrales électriques à gaz), certifié ISO14001, un plan d’action biodiversité sera défini au plus tard en 2025 et déployé au plus tard en 2030. TotalEnergies rendra compte de sa mise en œuvre auprès des différentes parties prenantes.
  • Lorsqu’un site cesse son activité, TotalEnergies s’engage à étudier la création de zones riches en biodiversité (habitats pour espèces rares, sanctuaires de biodiversité...) comme une des options de remise en état de ce site.

Dans les faits:

  • Le déploiement de cet axe est cours. Deux diagnostics ont été réalisés en 2021 (usine de Pont-sur-Sambre en France et les installations marines d’exploration et production en République du Congo). Trois diagnostics sont en cours de finalisation (raffineries de Donges et Grandpuits et l’usine de Bayet en France).
  • Concernant la création de zones riches en biodiversité (habitats pour espèces rares, sanctuaires de biodiversité, etc.) comme option de remise en état des sites ayant cessé leur activité, les premières réalisations incluent la création d’un habitat pour reptiles sur les berges de la Garonne et des mesures de préservation d’espèces d’oiseaux et amphibiens protégées à Oberhoffen-sur-Moder, en France. Environ une dizaine d’autres sites, en France, font l’objet d’une évaluation incluant des relevés de biodiversité et la valorisation de la biodiversité pour aboutir à des démarches similaires.

Axe (4) la promotion de la biodiversité :

  • Dans le cadre du programme Climat, Littoraux et Océans de TotalEnergies Foundation, TotalEnergies souhaite soutenir des actions de sensibilisation et d’éducation des jeunes à la biodiversité et des actions de recherche.
  • TotalEnergies s’engage également à partager les données de biodiversité collectées dans le cadre des études environnementales sur les projets de la Compagnie avec la communauté scientifique et le grand public

Dans les faits :

  • Le programme TotalEnergies Foundation soutient l’expédition Polar Pod qui vise à étudier le courant circumpolaire antarctique afin de mieux connaître les échanges air/océan, valider les mesures satellitaires, observer la biodiversité et l’impact des activités humaines dans la zone. Ces connaissances seront diffusées auprès d’un jeune public à travers un projet pédagogique en collaboration avec l’UICN. Le programme TotalEnergies Foundation accompagne aussi les actions de la Tour du Valat, une fondation reconnue d’utilité publique et un institut de recherche qui œuvre depuis les années 70 pour la préservation des zones humides méditerranéennes sur un site naturel privilégié de 2 700 ha en Camargue.
  • En vue de poursuivre le partage de ses données et outils biodiversité avec la communauté scientifique, la Compagnie a rejoint la plateforme internationale Global Biodiversity Information Facility (GBIF). En 2021, les données chargées concernent les projets de la Compagnie en Afrique du Sud, Oman, Ouganda, Danemark et Argentine. Les données publiées par TotalEnergies ont fait l’objet de plus de 4 700 téléchargements et d'une quinzaine de citations dans des publications scientifiques.
  • Par ailleurs, l’Université d’Oxford au Royaume-Uni (Long Term Ecology Laboratory), TotalEnergies et Equinor ont initié en 2018 un programme de collaboration ayant pour objectif de développer un outil de cartographie à large maille des sensibilités de la biodiversité marine. L’outil est désormais finalisé et disponible en ligne pour les industriels, le secteur public et les ONG(3).

Enfin, la Compagnie mène plusieurs programmes de R&D en matière de biodiversité. Parmi eux, figurent le développement, avec l’UNEP WCMC(4), d’une méthodologie d’indicateurs d’empreinte biodiversité consolidable au niveau de la Compagnie, le développement d’un outil d’aide à la décision des actions suivant l’approche Eviter-Réduire-Compenser, un catalogue opérationnel pour les solutions fondées sur la nature, des outils de biosurveillance et suivi utilisant l’ADN environnemental, des travaux sur la cartographie des zones vulnérables au changement climatique et des opportunités que les sites de la Compagnie offrent en termes de corridors écologiques.

TotalEnergies rend compte publiquement de la mise en œuvre de ces engagements au sein de sa brochure Biodiversité.

(3) LEFT Marine (Local Ecological Footprint Tool).

(4) World Conservation and Monitoring Centerdu programme environnement des Nations Unies.

Biodiversité et usage des sols

En janvier 2022, la Compagnie s’est engagée à réaliser l’objectif de zéro déforestation nette pour chacun des nouveaux projets, sur de nouveaux sites, complétant ainsi les engagements pour la biodiversité.

La compagnie opérait en 2021, 150 sites (d’une surface cumulée de 8860 ha) situés dans ou bordant, dans un rayon de 5 kilomètres, des aires protégées et des zones riches en biodiversité(5).Aucun site ne chevauche des sites naturels inscrit sur la liste du patrimoine mondial de UNESCO.

Plus précisément, la compagnie opérait en 2021, 98 sites (d’une surface cumulée de 3147 ha) chevauchent des aires protégées et des zones riches en biodiversité(5). Aucun site ne chevauche de site naturel inscrits sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO.

Biodiversité -Interférence avec les zones sensibles (5)  
  Unité 2021
Sites localisés dans une ou des zones sensibles nb/ha 98/3147
dont Activités hydrocarbures Amont  nb/ha 9/2121
dont Integrated Gas, Renewables & Power, excluant les activités gaz de l’amont nb/ha 42/461
dont Raffinage-Chimie nb/ha 6/310
dont Marketing & Services nb/ha 41/255
Sites localisés dans ou a proximité de zones sensibles nb/ha 150/8860

(5) UNESCO WHS naturel, UNESCO MAB, Ramsar Convention wetlands, UICN I à IV + celles à catégories NR (Not Reported) et NA (Not Assigned), législations nationales, conventions maritime, EU Natura 2000 (Directives Oiseaux et Habitats), KBA (Key Biodiversity Areas) et AZE (Alliance for Zero Extinction).

Promouvoir l’économie circulaire

Concernant le gaspillage alimentaire comme la précarité alimentaire, les activités de TotalEnergies sont très peu orientées vers la distribution alimentaire et ainsi peu exposées à ces problématiques.

Promotion de la gestion circulaire des ressources

Nous avons rejoint, en mars 2022, la Platform for Accelerating the Circular Economy (PACE). Cette initiative lancée par le Forum Economique Mondial et actuellement hébergée par le World Resources Institute (WRI) vise à accélérer la transition vers une économie plus circulaire. Nous nous engageons à doubler la circularité de nos business au cours des dix prochaines années. Nous contribuons à l’économie circulaire à différents points de la chaine de valeur : au travers de nos achats, de nos ventes de notre production et aussi de la gestion de nos propres déchets.

Les biocarburants

Les biocarburants émettent sur leur cycle de vie moins de 50 % de CO2e par rapport à leurs équivalents fossiles (conformément aux normes européennes) et représentent donc un élément de la décarbonation des carburants liquides. Notre capacité actuelle de production est de 500 kt/an, issus principalement de la raffinerie de La Mède en France. Notre objectif va bien au-delà : 2 Mt en 2025 et 5 Mt en 2030 à produire de manière durable.

Aujourd’hui, plus de 90 % des biocarburants sur le marché sont de première génération, c’est-à-dire produits à partir d'huiles végétales ou de sucre (vierges). TotalEnergies investit dans des projets de biocarburants avancés, à base de graisses animales ou d’huiles usagées, limitant ainsi le conflit d’usage et l’impact sur les terres arables. Ces biocarburants avancés viendront compléter l’éventail des biocarburants de première génération.

Pour répondre à son ambition d’être un leader sur le marché des biocarburants, TotalEnergies a transformé sa raffinerie de La Mède en France en une bioraffinerie de taille mondiale.

Le site produit désormais de l’HVO (précurseur du biodiesel et du SAF), du bionaphta (précurseur de polymères d'origine renouvelable) et du bioGPL (gaz liquéfié d'origine renouvelable), pour des usages de mobilité ou de chauffage.

Les matières premières agricoles utilisées respectent des exigences de durabilité et de traçabilité : bilan carbone, non-déforestation et bonne utilisation des terres. Nous nous sommes engagés à cesser, dès 2023 les approvisionnements en huile de palme et avons pour objectif de faire progresser la part des déchets (huiles usagées, graisses animales) à 50 % d’ici 2025. Notre future plateforme zéro pétrole de Grandpuits produira aussi des biocarburants.

Le biogaz

Le biogaz, produit de la dégradation de déchets organiques, est un gaz renouvelable, principalement composé de méthane. Compatible avec les infrastructures existantes de transport et de stockage, il a un rôle clé à jouer pour décarboner les produits gaziers, réduire les émissions de GES en développant une économie circulaire. La Compagnie a pour objectif de produire 2 TWh/an de biométhane dès 2025, et plus de 5 TWh/an en 2030 au niveau mondial. Début 2021, TotalEnergies est devenu un acteur majeur du biogaz en France via l’acquisition de Fonroche Biogaz avec 500 GWh de capacité installée. Fin 2021, TotalEnergies et Clean Energy ont lancé la construction de leur première unité de production de biométhane, à Friona au Texas. Le biométhane produit sera utilisé comme carburant alternatif pour la mobilité, participant ainsi à la décarbonation du transport routier. L’installation sera alimentée par les effluents d’élevage de l’exploitation laitière et produira plus de 40 GWh/an de biométhane permettant d’éviter 45 ktCO2e/an.

Début 2022, TotalEnergies et Veolia se sont associées pour valoriser le biométhane issu d‘installations de traitement de déchets et d’eaux usées de Veolia en opération dans plus de 15 pays, avec l’ambition de produire jusqu’à 1,5 TWh/an de biométhane d’ici à 2025.

Les bioplastiques et plastiques recyclés

L'économie circulaire des plastiques reposent sur trois axes :

  • Axe 1 - Le recyclage mécanique, qui est la technologie la plus mature du marché. Elle traite des matières premières issues du tri collectif et des centres de collecte et est adaptée aux besoins de marchés comme l'automobile ou la construction. Notre filiale Synova s’inscrit dans et axe avec ses 45 kt de capacité de production fin 2021 et l’ambition de produire 100 kt à compter de 2025.
  • Axe 2 - Le recyclage chimique permet de traiter des déchets non recyclables mécaniquement et d'adresser d'autres marchés, comme ceux des plastiques à usage alimentaire. Nous produisons aujourd’hui des polymères recyclés chimiquement sur notre plateforme d’Anvers, à partir du TACoil produit par notre partenaire Plastic Energy, avec lequel nous sommes aussi associés pour construire une unité de production à Grandpuits. Nous avons également noué un partenariat avec Honeywell pour promouvoir le recyclage chimique des plastiques en Europe et aux Etats-Unis.
  • Axe 3 – Les bioplastiques. Nous proposons à nos clients des biopolymères issus pour partie du traitement de charges d'origine biologiques (huiles végétales, huiles alimentaires usagées) aujourd'hui transformées sur la bioraffinerie de La Mède, et demain sur celle de Grandpuits, et pour partie du PLA (Policy Lactic), un bioplastique 100 % recyclé sur base d’amidon ou de sucre, recyclable et biocompostable, produit par notre co-entreprise avec Corbion aujourd'hui sur l'usine PLA de Rayong (Thaïlande) et demain sur celle en construction à Grandpuits (France).

de polymères recyclés ou bio d'ici 2030, soit 1 million de tonnes.

En 2021, nous avons produit 60 kt de plastique recyclé ou bio. Notre ambition est de produire 30 % de polymères recyclés ou bio d'ici 2030, soit 1 million de tonnes.

Prévention et gestion des déchets

Une règle de la Compagnie fixe les exigences minimales en matière de gestion des déchets. Elle s’articule autour de quatre étapes fondamentales : l’identification des déchets (technique et réglementaire) ; leur stockage (protection des sols et gestion des rejets) ; leur traçabilité depuis la production jusqu’à l’élimination (bordereaux, registres, déclarations) ; et leur traitement, avec la connaissance technique et réglementaire des filières, sous la responsabilité du site.

TotalEnergies demande à ses filiales de maîtriser le traitement des déchets de tous les sites opérés, à tous les stades de leurs activités. Cette démarche s’articule autour de quatre principes, déclinés par priorité décroissante :

  • réduire les déchets à la source en concevant des produits et des procédés générant le moins de déchets possible, mais également en minimisant la quantité de déchets produits par les activités de la Compagnie ;
  • réutiliser les produits pour un usage similaire afin d’éviter qu’ils deviennent des déchets ;
  • recycler les déchets résiduels ;
  • valoriser, autant que possible, les produits non recyclés.

En 2021, les sites en activité opérés par les filiales de TotalEnergies ont généré 500 kt de déchets, dont 165 kt de déchets dangereux. En janvier 2022, TotalEnergies s'est fixé un nouvel objectif en termes de recyclage des déchets à horizon 2030. Le précédent objectif était de valoriser au moins 50 % des déchets produits par les sites de la Compagnie, en 2030 la performance attendue est de valoriser plus de 70 % des déchets.

Depuis 2015, le secteur Raffinage-Chimie s’est engagé dans le programme Operation CleanSweep® sur l’ensemble de ses sites de production de plastiques dans le monde. Operation CleanSweep® est un programme international conçu pour éviter la perte de granulés plastiques lors de leur manipulation par les différents acteurs de la filière plastique et leur dissémination dans l’environnement aquatique (zero pellet loss). Depuis 2015, ce programme est déployé sur l’ensemble des sites polymères du Raffinage-Chimie.

Par ailleurs, TotalEnergies est membre fondateur de l’Alliance to End Plastic Waste, créée en 2019, qui regroupe 80 entreprises de la chaîne de valeur des plastiques et des biens de consommation. L’Alliance a pour objectif de financer, à hauteur de 1,5 milliard de dollars sur cinq ans, le développement de solutions de réduction et de traitement (réutilisation, recyclage et récupération) des plastiques usagés dans l’environnement, en particulier dans les océans. À fin 2021, 17 partenariats ont déjà été établis.

Consulter les indicateurs relatifs à la gestion des déchets

Études d’impact environnemental et sociétal

Le développement d’un nouveau projet industriel nécessite des études d’état initial et des études d’impact environnemental et sociétal qui évaluent et analysent les impacts réels et potentiels, positifs, négatifs, directs, indirects et cumulés, à court, moyen et long terme du projet.

Ces études font, en général, partie d’un processus public impliquant la consultation des parties prenantes.

Les projets notables de la Compagnie sont listés ci-dessous par pays (ordre alphabétique) :

Etats-Unis

  • Les études d’impact environnemental du projet South Platte sont disponibles sur le site du BSEE (Bureau of Safety and Environmental Enforcement) sous la référence (G36155)

Guyane

  • Etude d’impact du projet de forages d’exploration sur le permis Guyane Maritime (mars 2018)

Liban

  • Etude d’impact environnemental et social du Bloc 4 (juillet 2019)

Mozambique

  • Etude d’impact environnemental du projet Mozambique LNG

Myanmar

  • Etude environnementale initiale de sismique 3D sur le Bloc YWB (octobre 2017)

Namibie

  • Etude d’impact environnemental et social du projet d’exploration du Bloc 2913B (mai 2019)
  • Proposition de sismique sur les Blocs 2912 et 2913B (juin 2020)
  • Rapport d’impact environnemental sur les Blocs 2912 et 2913B (novembre 2020)

Ouganda

  • Etude d’impact environnemental et social du projet Tilenga (février 2019)
  • Etude d’impact environnemental et social du projet EACOP (janvier 2019)

Sao Tome

  • Etude d’impact environnemental et social du bloc 1 (en Portugais) (août 2019)

Tanzanie

  • Etude d’impact environnemental et social du projet EACOP (août 2019)

Quels sont les principaux enjeux environnementaux ?

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Quels sont les 3 enjeux du développement durable ?

Les trois enjeux du développement durable : économie, environnement, société

Quels sont les enjeux environnementaux du développement durable ?

Social : assurer l'équité grâce à un développement harmonieux de la société humaine. Économique : réduire l'extrême pauvreté grâce à une économie prospère et responsable. Environnemental : préserver l'environnement en développant des activités respectant la capacité de renouvellement des ressources naturelles.

Quels sont les grands problèmes environnementaux et leurs solutions ?

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