Quelle est la consommation électrique d'un centre commercial ?

Climatisation, déperdition de chaleur, éclairage : les centres commerciaux sont de gros consommateurs d’énergie.

Quelle est la consommation électrique dun centre commercial ?

Climatisation, déperdition de chaleur, éclairage : les centres commerciaux sont de gros consommateurs d’énergie. Mais, depuis une dizaine d’années, l’évolution de la réglementation associée à une prise de conscience des bailleurs commerciaux ont permis de réelles avancées dans le domaine.

Évaluer la dépense énergétique d’un centre commercial n’est pas chose aisée, notamment parce qu’au-delà du bâtiment, les boutiques d’une galerie marchande constituent autant de points de consommation différents. Pour autant, la question de la transition énergétique occupe le secteur depuis une dizaine d’années. Le Conseil national des centres commerciaux (CNCC), organisme qui fédère les principaux acteurs du domaine, dispose d’une commission développement durable depuis 2008. De son côté, l’État a enrichi l’arsenal législatif afin de contraindre les promoteurs à optimiser leurs bâtiments. La loi biodiversité de 2016 oblige les nouveaux centres commerciaux à disposer d’un système de production d’énergie renouvelable ou, à défaut, d’une végétalisation garantissant une haute efficacité thermique, tandis que le décret du 23 juillet 2019 fixe des objectifs en matière de réduction des consommations finales des bâtiments du secteur tertiaire : 40 % en 2030, 50 % en 2040 et 60 %  en 2050.

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Améliorer la performance de l’existant

Un tel contexte favorise l’innovation en la matière. La première, en accord avec la loi « biodiversité », consiste à tapisser les toits des infrastructures commerciales de panneaux photovoltaïques. Une ombrière de parking comme celle établie au centre E. Leclerc de Pineuilh près de Bordeaux (2 000 panneaux sur 3 500 m2) couvre 16 % de la consommation de l’hypermarché, ce qui permet d’économiser chaque année 4 à 5 % sur la facture et de s’acheminer doucement vers l’autoconsommation.

C’est aussi dans l’un des bâtiments de l’enseigne, à Quimper, qu’a été conçu le premier « cool roof » français en 2015, une toiture recouverte d’une peinture blanche spécifique permettant de faire baisser la température de l’édifice de plusieurs dizaines de degrés. Associée à des améliorations techniques (pompe à chaleur, remplacement des fluides frigorigènes, installation de LED), cela équivaut à une baisse de 40 % de la consommation pour cet établissement pionnier. Les démarches d’amélioration des performances sur le parc existant sont d’ailleurs initiées par tous les acteurs de la grande distribution, de Carrefour (40 % de réduction d’émissions de CO2 d’ici à 2025) à Auchan (en 2018, 335 magasins sont éclairés au LED et leur système de Gestion technique des bâtiments a permis d’économiser 6 % d’énergie).

Innover dans les nouvelles constructions

Aujourd’hui, impossible de trouver un promoteur ou une enseigne qui n’affiche pas de solides engagements en matière de RSE (responsabilité sociale et environnementale). 30 % d’amélioration de l’efficacité énergétique chez Unibail-Rodamco-Westfield d’ici 2030, 40 % d’économies sur les consommations dans les parties communes d’ici 2022 chez Klépierre (dont 29 % déjà réalisées en 2019) : la question est centrale, à la fois en termes économiques et en matière de développement durable.

Or, pour atteindre de tels objectifs, améliorer ne suffit pas, il faut innover dans la rénovation et dans les nouvelles constructions. Unibail-Rodamco a ainsi expérimenté les boucles d’eau dans différents centres commerciaux, comme Aéroville (près de Roissy) et bientôt dans les projets des Ateliers Gaité (à Montparnasse). Un tel système permet d’équilibrer les besoins en chaleur et en froid selon les saisons ou les établissements, qui n’ont pas tous les mêmes usages en la matière. Klépierre teste quant à lui un système de pilotage des consommations via l’intelligence artificielle dans différents établissements (La Gavia et Plenilunio à Madrid). Enfin, ultime maillon de la chaîne, les énergies renouvelables se sont largement fait leur place chez ces géants du retail. Elles couvrent respectivement 54 % (Unibail-Rodamco-Westfield) et 93 % (Klépierre) de leurs besoins.

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Quel entreprise consomme le plus ?

Les secteurs les plus énergivores sont l'industrie chimique et la métallurgie et fabrication de produits métalliques. Alors que le premier consomme beaucoup de gaz, de produits pétroliers et d'autres énergies, le second est plutôt utilisateur de combustibles minéraux solides (CMS).

Quel est le secteur qui consomme le plus d'énergie en France ?

Le secteur résidentiel occupe plus d'un tiers (36 %) de la consommation électrique française, les entreprises arrivent tout de suite derrière avec 27 % de la consommation.

Quelles sont les principales sources de consommation électrique ?

Les sources de consommation d'électricité.
L'éclairage comme source de consommation. ... .
Le chauffe-eau et le chauffage électriques. ... .
Les appareils domestiques et leur consommation d'électricité.

Quelle est la source de consommation électrique la plus importante ?

La source principale de consommation : le chauffage Pour les foyers se chauffant avec des radiateurs électriques, la facture en électricité s'avère particulièrement importante. En effet, cette source de dépense est le principal poste de dépenses en énergie.