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IntroductionLes sections dans ce chapitre décrivent les fonctions communes de commutateur de réseau local et les solutions à certains des problèmes de commutation de réseau local les plus communs. Ces éléments sont couverts :
Conditions préalablesConditions requisesAucune spécification déterminée n'est requise pour ce document. ConventionsPour plus d'informations sur les conventions utilisées dans ce document, reportez-vous à Conventions relatives aux conseils techniques Cisco. Introduction à la commutation LANSi vous n’êtes pas familier avec la commutation LAN, ces sections vous informeront sur les principaux concepts à ce sujet. Une des conditions préalables au dépannage de tout périphérique est de connaître les règles de fonctionnement de celui-ci. Les commutateurs sont devenus beaucoup plus complexes depuis quelques années, car ils ont gagné en popularité et en sophistication. Ces paragraphes décrivent des concepts clés à connaître sur les commutateurs. Concentrateurs et commutateursEn raison de la grande demande publiée sur les réseaux locaux, nous constatons un changement, passant d’un réseau à bande passante partagée, avec concentrateurs et câbles coaxiaux, à un réseau à bande passante dédiée, doté de commutateurs. Un concentrateur permet de connecter plusieurs périphériques au même segment de réseau. Les périphériques de ce segment se partagent la bande passante entre eux. Si six périphériques sont connectés à six ports différents sur un concentrateur de 10 Mbit, les six périphériques se partagent alors les 10 Mbit de la bande passante. Par ailleurs, un concentrateur de 100 Mbit partage les 100 Mbit de bande passante entre les périphériques connectés. En ce qui concerne le modèle OSI, un concentrateur est considéré comme un périphérique de couche un (couche physique). Il détecte un signal électrique sur le câble et le transmet aux autres ports. Soulignons qu’un commutateur peut remplacer physiquement un concentrateur de votre réseau. Un commutateur permet de connecter plusieurs périphériques au même réseau, tout comme un concentrateur, mais la similitude entre les deux s’arrête là. Un commutateur permet à chaque périphérique connecté de disposer d’une bande passante dédiée au lieu d’une bande passante partagée. La bande passante entre le commutateur et le périphérique est réservée aux communications vers et depuis ce périphérique seulement. Six périphériques connectés à six ports différents sur un commutateur de 10 Mo disposent chacun de 10 Mo de bande passante, au lieu d’une bande passante partagée avec les autres périphériques. Par ailleurs, un commutateur peut augmenter considérablement la bande passante disponible sur votre réseau, ce qui peut améliorer le rendement de celui-ci. Ponts et commutateursUn commutateur de base est considéré comme un périphérique de couche deux. Le mot « couche » fait référence au modèle OSI à sept couches. Un commutateur ne se contente pas de transmettre les signaux électriques, comme c’est le cas du concentrateur; plutôt, il assemble les signaux dans une trame (couche deux), puis décide ce qu’il faut faire avec cette trame. Un commutateur détermine donc quoi faire avec une trame en empruntant un algorithme à partir d’un autre périphérique réseau courant : un pont transparent. Logiquement, un commutateur agit comme un pont transparent, mais il peut gérer les trames beaucoup plus rapidement (en raison du matériel et de l’architecture spéciaux). Lorsque le commutateur décide où la trame doit être envoyée, il transmet cette trame aux ports appropriés. Un commutateur peut être considéré comme un périphérique qui crée des connexions instantanées entre les différents ports, selon une base « trame par trame ». Réseaux locaux virtuels (VLAN)Étant donné que le commutateur décide quels ports échangent des données selon une base « trame par trame », il est naturel de placer la logique à l’intérieur du commutateur pour lui permettre de choisir des ports pour des groupes déterminés. Ce groupe de ports s’appelle le réseau local virtuel (VLAN). Le commutateur permet de s’assurer que le trafic provenant d’un groupe de ports n’est jamais envoyé à d’autres groupes de ports (ce qui constituerait du routage). Ces groupes de ports (VLAN) peuvent être considérés comme un seul segment du réseau local. Les VLAN sont également décrits comme des domaines de diffusion. C’est en raison de l’algorithme transitoire transparent, qui indique que les paquets de diffusion (paquets destinés à l’adresse des périphériques) doivent être envoyés à tous les ports du même groupe (c’est-à-dire dans le même VLAN). En plus d’être dans le même VLAN, ces ports se trouvent dans le même domaine de diffusion. Algorithme transitoire transparentLes algorithmes transitoires transparents et le protocole Spanning Tree sont abordés en détail ailleurs (chapitre 20 : Dépannage des environnements transitoires transparents). Lorsqu’un commutateur reçoit une trame, il doit déterminer ce qu’il doit en faire. Il peut ignorer la trame; il peut la transmettre à un autre port ou à plusieurs autres ports. Pour savoir quoi faire avec la trame, le commutateur détecte l’emplacement de tous les périphériques du segment. Ces renseignements obtenus sont introduits dans une table de mémoire associative (CAM, nommée selon le type de mémoire utilisé pour stocker ces tables). La table CAM montre, pour chaque périphérique, l’adresse MAC de l’appareil, le port sur lequel se trouve l’adresse MAC, et le VLAN auquel le port est associé. Le commutateur procède continuellement à ce processus d’information à mesure que les trames sont reçues dans le commutateur. La table CAM du commutateur est mise à jour continuellement. Ces renseignements sont utilisés dans la table CAM pour déterminer la méthode de traitement d’une trame reçue. Pour décider où envoyer une trame, le commutateur examine l’adresse MAC de destination de la trame reçue et la cherche dans la table CAM. En fait, la table CAM indique le port où la trame doit être envoyée pour atteindre l’adresse MAC de destination précisée. Voici les règles de base qu’utilise un commutateur pour rediriger une trame :
protocole STPComme nous l’avons vu précédemment, l’algorithme transitoire transparent envoie les trames inconnues et les trames de diffusion aux ports qui se trouvent dans le même VLAN que celui de la trame reçue. Or, ce processus peut poser un problème. Si les périphériques réseau qui exécutent cet algorithme sont connectés entre eux dans une boucle physique, les trames inondées (comme les diffusions) sont transmises en continu d’un commutateur à l’autre, autour de la boucle. Selon les connexions physiques concernées, les cadres peuvent se multiplier de façon exponentielle en raison de l’algorithme d’inondation, ce qui peut entraîner de graves problèmes réseau. La boucle physique dans votre réseau a un avantage : elle peut assurer la redondance. Si une liaison échoue, il existe un autre moyen pour que le trafic atteigne sa destination. Pour que vous puissiez tirer parti des avantages issus de la redondance sans que l’inondation perturbe le réseau, nous avons créé un protocole Spanning Tree. Ce protocole a été normalisé selon la norme IEEE 802.1d. Le protocole Spanning Tree (STP) vise à cibler les boucles dans un segment ou le VLAN et à les bloquer temporairement. Les commutateurs exécutent le protocole STP, ce qui implique le choix d’un commutateur racine ou d’un pont racine. Les autres commutateurs mesurent quant à eux leur distance par rapport au commutateur racine. S’il existe plusieurs façons d’accéder au commutateur racine, une boucle se forme. Les commutateurs suivent l’algorithme pour déterminer les ports qui doivent être bloqués pour rompre la boucle. Le protocole STP est dynamique; si la liaison d’un segment échoue, les ports qui étaient bloqués initialement peuvent être remplacés par le mode de transfert. JonctionLa jonction représente le mécanisme le plus souvent utilisé pour permettre à divers VLAN de fonctionner indépendamment sur plusieurs commutateurs. Les routeurs et les serveurs peuvent également utiliser une jonction, qui leur permet d’exister simultanément sur plusieurs VLAN. Si votre réseau ne comporte qu’un VLAN, vous pourriez n’avoir jamais besoin d’une jonction, mais s’il en compte plusieurs, vous souhaiterez probablement profiter des avantages que procure une telle solution. Un port d’un commutateur appartient normalement à un seul VLAN; tout trafic envoyé ou reçu sur ce port est censé appartenir au VLAN configuré. Un port de jonction, à l’inverse, est un port qui peut être configuré afin d’envoyer et de recevoir du trafic pour de nombreux VLAN. Pour ce faire, il associe des informations sur le VLAN à chaque trame, un processus qu’on appelle étiquetage de la trame. En outre, la jonction doit être activée des deux côtés. D’ailleurs, de l’autre côté, il faut s’attendre à des trames qui contiennent des informations sur le VLAN pour qu’une bonne communication se fasse. Ajoutons qu’il existe différentes méthodes de jonctions, lesquelles dépendent du support utilisé. La jonction pour Fast Ethernet ou Gigabit Ethernet se fait grâce au protocole Inter-Switch Link (ISL) ou la norme 802.1q. La jonction sur ATM utilise LANE. La jonction sur FDDI utilise la norme 802.10. EtherChannelEtherChannel est une technique qui est utilisée lorsque vous disposez de plusieurs connexions pour un même périphérique. Au lieu du fonctionnement indépendant de chaque liaison, EtherChannel regroupe les ports pour qu’ils fonctionnent comme une seule unité. Il répartit le trafic sur les diverses liaisons et assure la redondance en cas d’échec d’une ou plusieurs de ces liaisons. Les paramètres EtherChannel doivent être identiques des deux côtés des liaisons du canal. Normalement, comme il s’agit de boucles, le protocole Spanning Tree bloque toutes les connexions parallèles entre les périphériques, mais EtherChannel s’exécute sous le Spanning Tree. Ainsi, ce protocole croit que les ports d’un EtherChannel donné correspondent à un seul port. Commutateurs multicouches (MLS)La commutation multicouche (MLS) est la capacité d’un commutateur à transmettre des trames en fonction des informations contenues dans les en-têtes de couche trois et, parfois, de couche quatre. Elle s’applique généralement aux paquets IP, mais peut également toucher les paquets IPX. Le commutateur découvre comment traiter ces paquets lorsqu’il communique avec un ou plusieurs routeurs. Grâce à une explication simplifiée, le commutateur surveille la façon dont le routeur traite un paquet, puis le commutateur traite les paquets suivants dans ce même flux. Traditionnellement, la commutation des trames se faisait bien plus rapidement que la commutation des routeurs. Ils pouvaient ainsi décharger le trafic du routeur, ce qui peut augmenter considérablement la vitesse. En cas de modification d’un réseau, le routeur peut indiquer au commutateur d’effacer sa mémoire cache de couche trois et de la reconstituer à mesure que la situation évolue. Le protocole utilisé pour communiquer avec les routeurs est appelé « protocole MLSP » (MultiLayer Switching Protocol). En savoir plus sur ces fonctionnalitésVoici quelques fonctionnalités de base que prennent en charge les commutateurs. D’autres sont ajoutés quotidiennement. Il est important de comprendre le fonctionnement de vos commutateurs, les fonctionnalités que vous utilisez, et le bon usage de ces fonctionnalités. Pour en savoir plus sur les commutateurs Cisco, consultez le site Web de Cisco. Allez à Service & Support (service et soutien), puis cliquez sur Technical Documents (documents techniques). À partir de là, choisissez la page d’accueil de la documentation. Tous les documents concernant les produits Cisco s’y trouvent. Le lien Commutateurs LAN multicouches vous dirigera vers les documents portant sur les commutateurs LAN de Cisco. Pour en savoir plus sur les fonctionnalités d’un commutateur, consultez le Guide de configuration du logiciel correspondant à votre version du logiciel. Ces guides vous fournissent des renseignements généraux sur l’utilité de la fonctionnalité et sur les commandes à utiliser pour la configurer sur votre commutateur. Ces renseignements sont gratuits sur le Web. Vous n’avez même pas besoin d’un compte pour les consulter; ils sont accessibles à tous. Certains de ces guides de configuration peuvent être lus en un après-midi, et le temps consacré à leur lecture en vaut amplement la peine. Une autre partie du site Web de Cisco est remplie par le site Web Assistance et documentation de Cisco. Ce site contient des renseignements qui vous aideront à mettre en œuvre, à gérer et à dépanner votre réseau. Allez sur le site Web Assistance et documentation pour obtenir des informations de soutien détaillées par produits ou technologies. Suggestions de dépannage de commutation généraleIl existe bien des façons de dépanner un commutateur. Au fur et à mesure que le nombre de fonctionnalités des commutateurs s’accroît, le nombre d’objets qui sont susceptibles d’être rompus augmente également. Si vous élaborez une approche ou un protocole de test pour le dépannage, il est préférable de le faire à long terme plutôt que d’utiliser une approche aléatoire. Voici des suggestions générales pour un dépannage plus efficace :
Dépannage des problèmes de connectivité des portsSi le port ne fonctionne pas, rien ne fonctionne! Les ports sont à la base de votre réseau de commutation. Certains ports ont une importance considérable vu leur emplacement sur le réseau et la quantité de trafic qu’ils transportent. Ces ports intègrent des connexions à des commutateurs, des routeurs et des serveurs. Ces ports peuvent être plus difficiles à réparer, le cas échéant, car ils utilisent souvent des fonctionnalités particulières, comme les jonctions et l’EtherChannel. Les autres ports sont eux aussi importants, car ils connectent les utilisateurs du réseau. De nombreux éléments peuvent expliquer qu’un port ne fonctionne pas : les problèmes matériels, de configuration et de trafic. Ces catégories sont d’ailleurs quelque peu approfondies. Problèmes relatifs au matérielGénéralités La fonctionnalité des ports nécessite la connexion de deux ports de travail à un câble de travail (du type approprié). La plupart des commutateurs Cisco ont par défaut un port à l’état notconnect, ce qui signifie qu’il n’est actuellement pas connecté à quoi que ce soit, mais qu’il veut se connecter. Si vous connectez un câble approprié à deux ports de commutation à l’état notconnect (non connecté), le voyant de la liaison doit devenir vert pour les deux ports, et l’état du port doit alors indiquer connected (connecté). Cela signifie que le port est actif, en ce qui concerne la couche 1. Ces paragraphes présentent les éléments à vérifier si la couche un n’est pas active. Vérifiez l’état des ports pour les deux ports concernés. Assurez-vous qu’aucun port utilisé dans la liaison n’est désactivé. Il se peut que l’administrateur ait désactivé un des ports ou les deux. Les logiciels à l’intérieur du commutateur peuvent avoir désactivé le port en raison d’erreurs de configuration (nous aborderons ce sujet plus en détail ultérieurement). Si un seul côté est désactivé, l’état du côté qui est activé indique alors notconnect (car il ne détecte aucun voisin de l’autre côté du câble). L’état du côté désactivé indique quant à lui Disable ou errDisable (selon ce qui a désactivé le port). La liaison ne sera établie que si les deux ports sont activés. Lorsque vous raccordez un câble approprié entre deux ports activés, un voyant de liaison vert s’allumera en quelques secondes. En outre, l’état du port indique Connected dans l’interface de la ligne de commande (CLI). À ce stade, s’il n’y a aucune liaison, votre problème se limite à trois éléments : le port d’un côté, le port de l’autre côté, ou le câble au milieu. Dans certains cas, d’autres appareils sont concernés : des convertisseurs de supports (p. ex., de la fibre optique au cuivre) ou pour des liaisons Gigabit, vous pouvez disposer de connecteurs d’interface Gigabit (GBIC). Il s’agit tout de même d’une zone de recherche relativement limitée. Les convertisseurs de supports peuvent ajouter du bruit à une connexion ou affaiblir le signal s’ils ne fonctionnent pas correctement. Autres composants à déboguer, ils ajoutent également des connecteurs susceptibles de provoquer des problèmes. Vérifiez les pertes de connexion. Il peut aussi arriver, malgré les apparences, qu’un câble ne soit pas correctement branché. Dans ce cas, débranchez et rebranchez le câble. Vous devez également vérifier s’il y a présence de poussière ou si des broches sont cassées ou manquantes. Faites-le pour les deux ports de la connexion. Le câble peut être branché sur le mauvais port, ce qui se produit fréquemment. Assurez-vous que les deux extrémités du câble sont branchées exactement où vous le voulez sur les ports. La liaison peut être établie d’un seul côté. Vérifiez que la liaison touche bien les deux côtés. Un seul fil brisé peut causer ce type de problème. Un voyant de liaison ne garantit pas que le câble est totalement opérationnel. Le câble a peut-être subi une tension physique qui nuit à son bon fonctionnement. En règle générale, vous remarquez que le port comporte de nombreuses erreurs de paquets. Afin de déterminer si le câble est à l’origine du problème, remplacez-le par un câble dont le bon état est validé. Ne le remplacez pas par n’importe quel câble; assurez-vous d’utiliser un câble approprié, que vous aurez vérifié et qui est en bon état. Si le câble est très long (enfoui dans le sol, par exemple), il serait pertinent d’utiliser un vérificateur de câble sophistiqué. Si vous n’en avez pas, envisagez ce qui suit :
Cuivre Assurez-vous d’avoir le câble approprié pour le type de connexion utilisé. Il est possible d’utiliser un câble de catégorie 3 pour les connexions UTP de 10 Mbit, mais il faut utiliser la catégorie 5 pour les connexions 10/100. Un câble droit RJ-45 est utilisé pour les stations d’extrémité, les routeurs ou les serveurs en vue d’une connexion à un commutateur ou à un concentrateur. Un câble croisé Ethernet est utilisé pour les connexions intercommutateurs ou entre un concentrateur et un commutateur. On parle alors des broches d’un câble croisé Ethernet. Les distances maximales pour les câbles de cuivre Ethernet ou Fast Ethernet sont de 100 mètres. En règle générale, si vous croisez une couche OSI, entre un commutateur et un routeur par exemple, utilisez un câble droit. Toutefois, si vous connectez deux périphériques dans la même couche OSI, entre deux routeurs ou deux commutateurs, utilisez un câble croisé. Aux fins de cette règle seulement, traitez un poste de travail comme un routeur. Ces deux graphiques présentent les broches requises pour un câble croisé intercommutateur.
Fibre Pour la fibre optique, assurez-vous d’avoir le bon câble pour les distances en question et le type de ports à fibre optique qui est utilisé (monomode, multimode). Assurez-vous que les ports qui sont connectés entre eux sont tous les deux monomodes ou multimodes. La fibre monomode atteint généralement 10 kilomètres, tandis que la fibre multimode peut normalement atteindre 2 kilomètres, mais il existe un cas particulier de multimode 100BaseFX utilisé en mode semi-duplex, qui peut atteindre seulement 400 mètres. Pour les connexions par fibre optique, assurez-vous que le lien de transmission d’un port est connecté au lien de réception de l’autre port, et vice versa. Les liens de transmission à transmission ou de réception à réception ne fonctionnent pas. Pour les connexions Gigabit, les GBIC doivent correspondre de chaque côté. Différents types de GBIC dépendent du câble et des distances : courte longueur d’onde (SX), grande longueur d’onde ou grande distance (LX/LH), et longueur d’onde étendue (ZX). Un GBIC SX doit être connecté à un GBIC SX, mais un GBIC SX ne se lie pas à un GBIC LX. De plus, certaines connexions Gigabit requièrent des câbles de conditionnement selon les longueurs utilisées. Consultez les notes d’installation du GBIC. Si votre liaison Gigabit ne s’affiche pas, vérifiez que les paramètres de contrôle de débit et de négociation de port sont cohérents des deux côtés de la liaison. La mise en œuvre de ces fonctionnalités peut comporter des incompatibilités si les commutateurs connectés proviennent de différents fournisseurs. En cas de doute, désactivez ces fonctionnalités sur les deux commutateurs. Problèmes liés à la configurationUne configuration logicielle incorrecte du commutateur est une autre cause possible des problèmes de connectivité des ports. Si le voyant du port est orange, le logiciel qu’il contient a désactivé le port, soit par l’interface utilisateur ou par des processus internes. Assurez-vous que l’administrateur n’a pas désactivé les ports concernés (comme mentionné). L’administrateur peut désactiver manuellement le port d’un côté ou de l’autre de la liaison. Cette liaison sera rétablie seulement lorsque vous réactiverez le port. Vérifiez l’état du port. Certains commutateurs, p. ex. Catalyst 4000/5000/6000, peuvent désactiver le port si les processus du logiciel qu’ils contiennent détectent une erreur. Lorsque vous examinez l’état du port, celui-ci indique errDisable. Vous devez résoudre le problème de configuration, puis sortir manuellement le port de l’état errDisable. Certaines versions plus récentes du logiciel [CatOS 5.4(1) et versions ultérieures] peuvent réactiver automatiquement un port après un laps de temps configurable dans l’état errDisable. Voici quelques causes de l’état errDisable :
La disparition du VLAN auquel les ports appartiennent peut également se solder par la désactivation de ces ports. Chaque port d’un commutateur appartient à un VLAN. Si ce VLAN est supprimé, le port devient alors inactif. Le voyant de certains commutateurs sera fixe et orange sur chaque port présentant ce problème. Si vous entrez au boulot un jour et que vous voyez des centaines de voyants orange, ne paniquez pas. Il se peut qu’une personne ait accidentellement supprimé le VLAN auquel les ports appartenaient. Lorsque vous ajoutez de nouveau ce VLAN dans la table, les ports se réactiveront. Un port se souvient à quel VLAN il a été attribué. Si la liaison est établie et les ports, connectés, mais que vous ne pouvez pas communiquer avec un autre périphérique, la situation peut s’avérer particulièrement compliquée. Généralement, c’est qu’il y a un problème au-dessus de la couche physique, couche 2 ou couche 3. Essaie ces choses.
Problèmes de traficDans cette section, nous décrivons des éléments que vous pouvez apprendre en examinant les données de trafic d’un port. La plupart des commutateurs ont le moyen de suivre les paquets entrants et sortants d’un port. Les commandes qui génèrent ce type de sortie sur les commutateurs Catalyst 4000/5000/6000 sont show port et show mac. Les résultats de ces commandes sur les commutateurs 4000/5000/6000 figurent dans les références des commandes des commutateurs. Certains champs qui concernent le trafic sur les ports indiquent la quantité de données que transmet le port et la quantité de données que reçoit le port. Les autres champs affichent le nombre de trames d’erreur détectées sur le port. Si vous constatez un grand nombre d’erreurs d’alignement ou de FCS ou de nombreuses collisions tardives, il peut y avoir une discordance de duplex sur le câble. Ce type d’erreurs peut également être attribuable à des défaillances ou à des problèmes de câble dans les cartes d’interface réseau. Si vous disposez de nombreuses trames différées, c’est signe qu’il y a trop de trafic sur votre segment. Le commutateur n’est pas en mesure d’envoyer suffisamment de trafic sur le câble pour vider ses tampons. Pensez à supprimer certains périphériques d’un autre segment. Défaillance du matériel du commutateurSi vous avez essayé toutes les possibilités auxquelles vous avez pu penser, mais que le port ne fonctionne toujours pas, c’est peut-être que le matériel est défectueux. Il arrive que des ports soient endommagés par une décharge électrostatique (ESD). Vous ne verrez peut-être aucune indication de ce problème. Examinez les résultats de l’autotest de mise sous tension (POST) à partir du commutateur pour vérifier la présence de défectuosités pour l’une ou l’autre de ses parties. Si vous constatez un comportement qui peut seulement être considéré comme « étrange », des problèmes matériels ou logiciels sont alors possibles. En général, il est plus simple de recharger le logiciel que de se procurer du nouveau matériel. Essayez d’abord d’utiliser le logiciel du commutateur. Le système d'exploitation peut avoir un bogue. Vous pourriez remédier au problème en chargeant un système d’exploitation plus récent. Vous pouvez également chercher les bogues connus en lisant les notes associées à votre version de code ou encore utiliser la Trousse à outils de débogage Cisco. Il est aussi possible que le système d’exploitation soit corrompu. Vous pourriez remédier au problème en rechargeant la même version du système d’exploitation. Si le voyant d’état orange du commutateur clignote, cela signifie habituellement la présence d’un problème sur le matériel du port, du module ou du commutateur. C’est aussi vrai si l’état du port ou du module indique faulty. Avant de remplacer le matériel du commutateur, vous pouvez essayer les opérations suivantes :
Dépannage de la négociation automatique Ethernet 10/100 Mbit/duplex intégralObjectifsCette section contient des renseignements généraux pour le dépannage et une discussion sur les techniques de dépannage de la négociation automatique Ethernet.
IntroductionLa négociation automatique est une fonction facultative de la norme Fast Ethernet IEEE 802.3u, qui permet à des périphériques d'échanger automatiquement des informations sur un link au sujet des capacités de débit et de duplex. La négociation automatique vise les ports, qui sont attribués aux zones où les utilisateurs ou les périphériques temporaires se connectent à un réseau. Par exemple, de nombreuses entreprises fournissent des bureaux ou des cubes que se partagent les responsables de compte et les spécialistes en ingénierie de réseau lorsqu’ils sont au bureau et non en déplacement. Chaque bureau ou cube dispose d’un port Ethernet connecté de façon permanente au réseau du bureau. Comme il est impossible d’être absolument certain que l’ordinateur portable de chaque utilisateur est pourvu d’une carte de 10 Mbit, d’une carte Ethernet de 100 Mbit ou d’une carte de 10/100 Mbit, les ports de commutation qui gèrent ces connexions doivent pouvoir négocier leur vitesse et le mode duplex. L’autre option peut fournir à la fois un port de 10 Mbit et de 100 Mbit dans chaque bureau ou chaque cube, et les étiqueter en conséquence. La négociation automatique ne doit pas être utilisée pour les ports qui prennent en charge les périphériques de l’infrastructure réseau tels que les commutateurs et les routeurs ou d’autres systèmes d’extrémité permanents, comme les serveurs et les imprimantes. La négociation automatique pour la vitesse et le duplex est normalement le comportement par défaut sur les ports de commutateur qui en ont la capacité; toutefois, les ports connectés aux périphériques fixes doivent toujours être configurés pour le bon comportement au lieu d’être seulement autorisés à le négocier. Ainsi, les problèmes potentiels de négociation sont évités et vous saurez exactement comment les ports fonctionnent. Par exemple, une liaison intercommutateurs Ethernet 10/100BaseTX configurée pour le mode duplex intégral 100 Mbit ne fonctionne qu’à cette vitesse et à ce mode. Il est impossible que les ports ralentissent le débit de la liaison lors de la réinitialisation du port ou du commutateur. Si les ports ne peuvent pas fonctionner conformément à leur configuration, ils ne doivent pas laisser passer du trafic. D’autre part, une liaison intercommutateur qui est autorisée à négocier son comportement peut fonctionner à une transmission semi-duplex de 10 Mbit. Une liaison non fonctionnelle peut normalement être détectée plus facilement qu’une liaison qui fonctionne, mais pas à la vitesse ou au mode escomptés. Parmi les causes les plus courantes des problèmes de rendement des liaisons Ethernet 10/100 Mbit, citons le fonctionnement semi-duplex d’un port de la liaison, alors que l’autre port fonctionne en mode duplex intégral. Cette situation se produit parfois lorsqu’au moins un des ports de la liaison est réinitialisé et que le processus de négociation automatique ne génère pas les deux partenaires de liaison qui ont la même configuration. Elle se produit également lorsque les utilisateurs reconfigurent un seul côté d’une liaison. Vous pouvez éviter de nombreux appels d’assistance pour des problèmes liés au rendement en élaborant une politique qui nécessite la configuration des ports des périphériques permanents en fonction du comportement requis et en appliquant la politique grâce à des mesures appropriées de contrôle des modifications. Dépannage de la négociation automatique Ethernet entre les dispositifs d’infrastructures réseau
Procédures ou scénariosScénario 1. Cat 5K avec Fast Ethernet
Tableau 22-2 : Problèmes de connectivité lors de la négociation automatique
Exemple de configuration et de dépannage de la négociation automatique Ethernet 10/100 MbitCette section du document vous guide tout au long de l’examen du comportement d’un port Ethernet 10/100 Mbit prenant en charge la négociation automatique. Elle explique également comment modifier le comportement par défaut et comment le restaurer. Tâches effectuées
Étape par étapeEffectuez les étapes suivantes :
Avant de communiquer avec l’équipe d’assistance technique de Cisco SystemsAvant d’appeler l’assistance technique de Cisco Systems, lisez ce chapitre et effectuez les mesures proposées pour régler le problème de votre système. Suivez également la procédure qui suit et documentez les résultats pour que nous puissions mieux vous aider :
Configuration des connexions intercommutateurs EtherChannel sur les commutateurs Catalyst 4000/5000/6000L'EtherChannel permet la combinaison de plusieurs liens physiques Fast Ethernet ou Gigabit Ethernet dans un canal logique. Ainsi, le trafic entre les liaisons pourra voir sa charge partagée dans le canal, ainsi que la redondance advenant l’échec d’une ou plusieurs liaisons dans le canal. EtherChannel peut être utilisé pour interconnecter les commutateurs, les routeurs, les serveurs et les clients LAN par un câblage à paires torsadées non blindées (UTP) ou une fibre optique monomode ou multimode. EtherChannel permet de regrouper facilement la bande passante entre les périphériques réseau essentiels. Sur le commutateur Catalyst 5000, il est possible de créer un canal à partir de deux ports qui en font une liaison de 200 Mbit/s (duplex intégral de 400 Mbit/s) ou de quatre ports qui en font une liaison de 400 Mbit/s (duplex intégral de 800 Mbit/s). Certaines cartes et plateformes prennent également en charge la technologie Gigabit EtherChannel et peuvent utiliser de deux à huit ports dans un EtherChannel. Le concept est le même, peu importe la vitesse ou le nombre de liaisons concernés. Normalement, le protocole STP (Spanning Tree Protocol) considère ces liaisons redondantes entre deux périphériques comme des boucles. Ainsi, les liaisons redondantes basculent en mode de blocage, ce qui rend ces liens inactifs (fournissant uniquement des fonctionnalités de sauvegarde si la liaison principale échoue). Lorsque vous utilisez IOS 3.1.1 ou une version ultérieure, le protocole Spanning Tree traite le canal comme une seule liaison de réseau, de sorte que tous les ports du canal peuvent être actifs simultanément. Cette section vous guide à travers la marche à suivre pour configurer l’EtherChannel entre deux commutateurs Catalyst 5000 et vous présenter les résultats des commandes à mesure qu’elles sont exécutées. Les commutateurs Catalyst 4000 et 6000 auraient pu être utilisés dans les scénarios présentés dans le présent document; on aurait alors obtenu les mêmes résultats. Pour les commutateurs Catalyst 2900XL et 1900/2820, la syntaxe de la commande est différente, mais les concepts d’EtherChannel sont identiques. EtherChannel peut être configuré manuellement si vous saisissez les commandes appropriées, ou peut être configuré automatiquement si le commutateur négocie le canal de l’autre côté grâce au protocole PAgP (Port Aggregation Protocol). Autant que possible, l’utilisation du mode PAgP désirable est recommandée pour la configuration de l’EtherChannel, car la configuration manuelle de l’EtherChannel peut entraîner des complications. Ce document donne des exemples de configuration manuelle de l’EtherChannel et des exemples de configuration de l’EtherChannel avec PAgP. Le dépannage d’EtherChannel et l’utilisation des jonctions avec EtherChannel sont également présentés. Dans ce document, les termes EtherChannel, Fast EtherChannel, Gigabit EtherChannel ou Channel font référence à EtherChannel. Contenu
Cette figure illustre notre environnement de test. La configuration des commutateurs a été effacée au moyen de la commande clear config all. Ensuite, l’invite a été remplacée par set system name. Une adresse IP et un masque ont été attribués au commutateur à des fins de gestion avec set int sc0 172.16.84.6 255.255.255.0 pour le commutateur A et set int sc0 172.16.84.17 255.255.255.0 pour le commutateur B. Une passerelle par défaut a été affectée aux deux commutateurs avec set ip route default 172.16.84.1. Les configurations des commutateurs ont été effacées pour que nous puissions recommencer à partir des conditions par défaut. Des noms ont été donnés aux commutateurs pour que nous puissions les reconnaître dans l’invite de la ligne de commande. Les adresses IP ont été octroyées pour l’envoi d’un message Ping entre les commutateurs à des fins de test. La passerelle par défaut n’a pas été utilisée.
Nombreuses sont les commandes qui affichent plus de résultats que nécessite notre discussion. Les résultats parasites sont supprimés dans le présent document. Tâches de configuration manuelle d’EtherChannelVoici un résumé des instructions de configuration manuelle de l’EtherChannel.
Étape par étapeVoici la marche à suivre pour configurer manuellement l’EtherChannel.
Vérifier la configurationPour vérifier que le canal est configuré correctement, exécutez la commande show port channel. Switch-A (enable) show port channel Port Status Channel Channel Neighbor Neighbor mode status device port ----- ---------- --------- ----------- ------------------------- ---------- 2/1 connected on channel WS-C5505 066509957(Sw 2/1 2/2 connected on channel WS-C5505 066509957(Sw 2/2 2/3 connected on channel WS-C5505 066509957(Sw 2/3 2/4 connected on channel WS-C5505 066509957(Sw 2/4 ----- ---------- --------- ----------- ------------------------- ---------- Switch-B (enable) show port channel Port Status Channel Channel Neighbor Neighbor mode status device port ----- ---------- --------- ----------- ------------------------- ---------- 2/1 connected on channel WS-C5505 066507453(Sw 2/1 2/2 connected on channel WS-C5505 066507453(Sw 2/2 2/3 connected on channel WS-C5505 066507453(Sw 2/3 2/4 connected on channel WS-C5505 066507453(Sw 2/4 ----- ---------- --------- ----------- ------------------------- ---------- Le protocole Spanning Tree est présenté pour le traitement des ports comme un seul port logique dans cette commande. Lorsque le port est indiqué comme 2/1-4, le protocole Spanning Tree traite les ports 2/1, 2/2, 2/3 et 2/4 comme un seul port. Switch-A (enable) show spantree VLAN 1 Spanning tree enabled Spanning tree type ieee Designated Root 00-10-0d-b2-8c-00 Designated Root Priority 32768 Designated Root Cost 8 Designated Root Port 2/1-4 Root Max Age 20 sec Hello Time 2 sec Forward Delay 15 sec Bridge ID MAC ADDR 00-90-92-b0-84-00 Bridge ID Priority 32768 Bridge Max Age 20 sec Hello Time 2 sec Forward Delay 15 sec Port Vlan Port-State Cost Priority Fast-Start Group-Method --------- ---- ------------- ----- -------- ---------- ------------ 2/1-4 1 forwarding 8 32 disabled channel La mise en œuvre de l’EtherChannel peut se faire selon différents modes de distribution du trafic par les ports d’un canal. La spécification EtherChannel ne détermine pas comment doit être réparti le trafic sur les liaisons d’un canal. Catalyst 5000 utilise le dernier bit, ou les deux derniers bits (selon le nombre de liaisons dans le canal), des adresses MAC d’origine et de destination dans la trame afin de déterminer le port à utiliser dans le canal. Vous pouvez constater que le volume de trafic est comparable sur chaque port du canal si ce trafic est généré par une distribution normale des adresses MAC d’un côté ou de l’autre du canal. Pour vérifier si le trafic est acheminé par tous les ports du canal, vous pouvez utiliser la commande show mac. Si vos ports étaient actifs avant la configuration d’EtherChannel, vous pouvez réinitialiser les compteurs de trafic en utilisant la commande clear counters pour que les valeurs du trafic reflètent la manière dont l’EtherChannel a distribué le trafic. Dans notre environnement de test, nous n’avions pas la distribution réelle, car aucun ordinateur, serveur ou routeur ne génère du trafic. Les seuls périphériques qui le font sont les commutateurs. Nous avons envoyé des messages Ping du commutateur A au commutateur B, et vous constaterez que le trafic de monodiffusion utilise le premier port du canal. Dans cet exemple, les renseignements de réception (Rcv-Unicast) indiquent comment le commutateur B a acheminé le trafic sur le canal vers le commutateur A. Un peu plus bas dans le résultat, les renseignements de transmission (Xmit-Unicast) montrent comment le commutateur A a acheminé le trafic sur le canal vers le commutateur B. Nous observons également qu’un faible volume du trafic de multidiffusion généré par le commutateur (ISL dynamique, CDP) se trouve sur les quatre ports. Les paquets de diffusion sont des requêtes ARP (pour la passerelle par défaut, qui n’existe pas dans cette activité pratique). Si nous avions des postes de travail qui envoient des paquets par le commutateur vers une destination située de l’autre côté du canal, nous devrions voir le trafic traverser chacune des quatre liaisons du canal. Vous pouvez surveiller la distribution des paquets dans votre réseau à l’aide de la commande show mac. Switch-A (enable) clear counters This command will reset all MAC and port counters reported in CLI and SNMP. Do you want to continue (y/n) [n]? y MAC and Port counters cleared. Switch-A (enable) show mac Port Rcv-Unicast Rcv-Multicast Rcv-Broadcast -------- -------------------- -------------------- -------------------- 2/1 9 320 183 2/2 0 51 0 2/3 0 47 0 2/4 0 47 0 (...) Port Xmit-Unicast Xmit-Multicast Xmit-Broadcast -------- -------------------- -------------------- -------------------- 2/1 8 47 184 2/2 0 47 0 2/3 0 47 0 2/4 0 47 0 (...) Port Rcv-Octet Xmit-Octet -------- -------------------- -------------------- 2/1 35176 17443 2/2 5304 4851 2/3 5048 4851 2/4 5048 4851 (...) Last-Time-Cleared -------------------------- Wed Dec 15 1999, 01:05:33 Utilisez PAgP pour configurer EtherChannel (méthode recommandée)Le protocole PAgP (Port Aggregation Protocol) facilite la création automatique des liaisons EtherChannel grâce à l’échange de paquets entre des ports compatibles avec le canal. Le protocole détecte les fonctionnalités des groupes de ports de manière dynamique et transmet les renseignements aux ports situés à proximité. Lorsque le protocole PAgP a ciblé correctement les liaisons compatibles avec le canal, il regroupe les ports dans un canal. Le canal est ensuite ajouté au protocole Spanning Tree sous la forme d’un seul port de pont. Un paquet donné de diffusion ou de multidiffusion sortant est transmis à un seul port – et non à tous les ports – du canal. En outre, les paquets de diffusion et de multidiffusion sortants qui sont transmis sur un port du canal voient leur accès bloqué sur les autres ports du canal. Il existe quatre modes de canal configurables par l’utilisateur : « on » (activé), « off » (désactivé), « auto » (automatique) et « desirable » (souhaitable). Les paquets PAgP sont échangés uniquement entre les ports des modes auto et desirable. Les ports configurés en mode on ou off n’échangent pas de paquets PAgP. Les paramètres recommandés pour les commutateurs que vous souhaitez créer et pour EtherChannel doivent être configurés au mode desirable. Vous obtiendrez ainsi le comportement le plus fiable qui soit si un problème ou une réinitialisation survenait d’un côté ou de l’autre. Le mode par défaut du canal est auto. Les deux modes, auto et desirable, permettent la négociation des ports avec les ports connectés en vue de déterminer s’ils peuvent créer un canal en fonction de critères comme la vitesse du port, l’état de la jonction et le VLAN natif. Les ports peuvent créer un EtherChannel si leur mode de canal est différent, à condition que ces modes soient compatibles :
Lorsque vous utilisez l’EtherChannel, si le message « SPANTREE-2: Channel misconfig - x/x-x will be disabled » ou un message similaire du journal système (syslog) s’affiche, cela indique une discordance des modes de l’EtherChannel sur les ports connectés. Nous vous recommandons de corriger la configuration et de réactiver les ports à l’aide de la commande set port enable. Les configurations EtherChannel valides sont les suivantes : Tableau 22-5 : Configurations EtherChannel valides
1 Si les ports local et voisin sont en mode auto , le groupe EtherChannel ne sera pas créé. Voici un récapitulatif des scénarios possibles concernant le mode du canal. Certaines combinaisons peuvent forcer le protocole Spanning Tree à faire basculer les ports du côté du canal à l’état errdisable (c’est-à-dire, qu’il les désactivera). Tableau 22-6 : Scénarios des modes de canaux
Cette commande nous a permis de désactiver le canal de l’exemple précédent sur les commutateurs A et B. Switch-A (enable) set port channel 2/1-4 auto Port(s) 2/1-4 channel mode set to auto. Le mode par défaut d’un port ayant la capacité de se connecter à un canal est « auto ». Aux fins de vérifications, saisissez cette commande. Switch-A (enable) show port channel 2/1 Port Status Channel Channel Neighbor Neighbor mode status device port ----- ---------- --------- ----------- ------------------------- ---------- 2/1 connected auto not channel La commande précédente indique également que les ports ne sont pas connectés au canal. Il est également possible de vérifier l’état du canal de cette façon. Switch-A (enable) show port channel No ports channelling Switch-B (enable) show port channel No ports channelling Il est très facile de faire fonctionner le canal avec PAgP. À ce stade, les deux commutateurs sont en mode « auto », ce qui signifie qu’ils seront reliés à un canal si un port connecté envoie une requête PAgP au canal. Si vous réglez le commutateur A en mode « desirable », celui-ci enverra alors des paquets PAgP à l’autre commutateur et demandera sa connexion au canal. Switch-A (enable) set port channel 2/1-4 desirable Port(s) 2/1-4 channel mode set to desirable. 1999 Dec 15 22:03:18 %PAGP-5-PORTFROMSTP:Port 2/1 left bridg1 1999 Dec 15 22:03:18 %PAGP-5-PORTFROMSTP:Port 2/2 left bridge port 2/2 1999 Dec 15 22:03:18 %PAGP-5-PORTFROMSTP:Port 2/3 left bridge port 2/3 1999 Dec 15 22:03:18 %PAGP-5-PORTFROMSTP:Port 2/4 left bridge port 2/4 1999 Dec 15 22:03:19 %PAGP-5-PORTFROMSTP:Port 2/2 left bridge port 2/2 1999 Dec 15 22:03:19 %PAGP-5-PORTFROMSTP:Port 2/3 left bridge port 2/3 1999 Dec 15 22:03:20 %PAGP-5-PORTFROMSTP:Port 2/4 left bridge port 2/4 1999 Dec 15 22:03:23 %PAGP-5-PORTTOSTP:Port 2/1 joined bridge port 2/1-4 1999 Dec 15 22:03:23 %PAGP-5-PORTTOSTP:Port 2/2 joined bridge port 2/1-4 1999 Dec 15 22:03:23 %PAGP-5-PORTTOSTP:Port 2/3 joined bridge port 2/1-4 1999 Dec 15 22:03:24 %PAGP-5-PORTTOSTP:Port 2/4 joined bridge port 2/1-4 Pour voir le canal, suivez la marche à suivre. Switch-A (enable) show port channel Port Status Channel Channel Neighbor Neighbor mode status device port ----- ---------- --------- ----------- ------------------------- ---------- 2/1 connected desirable channel WS-C5505 066509957(Sw 2/1 2/2 connected desirable channel WS-C5505 066509957(Sw 2/2 2/3 connected desirable channel WS-C5505 066509957(Sw 2/3 2/4 connected desirable channel WS-C5505 066509957(Sw 2/4 ----- ---------- --------- ----------- ------------------------- ---------- Étant donné que le commutateur B était en mode « auto », il a répondu aux paquets PAgP et a créé un canal avec le commutateur A. Switch-B (enable) 2000 Jan 14 20:26:41 %PAGP-5-PORTFROMSTP:Port 2/1 left bridg1 2000 Jan 14 20:26:41 %PAGP-5-PORTFROMSTP:Port 2/2 left bridge port 2/2 2000 Jan 14 20:26:41 %PAGP-5-PORTFROMSTP:Port 2/3 left bridge port 2/3 2000 Jan 14 20:26:41 %PAGP-5-PORTFROMSTP:Port 2/4 left bridge port 2/4 2000 Jan 14 20:26:45 %PAGP-5-PORTFROMSTP:Port 2/2 left bridge port 2/2 2000 Jan 14 20:26:45 %PAGP-5-PORTFROMSTP:Port 2/3 left bridge port 2/3 2000 Jan 14 20:26:45 %PAGP-5-PORTFROMSTP:Port 2/4 left bridge port 2/4 2000 Jan 14 20:26:47 %PAGP-5-PORTTOSTP:Port 2/1 joined bridge port 2/1-4 2000 Jan 14 20:26:47 %PAGP-5-PORTTOSTP:Port 2/2 joined bridge port 2/1-4 2000 Jan 14 20:26:47 %PAGP-5-PORTTOSTP:Port 2/3 joined bridge port 2/1-4 2000 Jan 14 20:26:48 %PAGP-5-PORTTOSTP:Port 2/4 joined bridge port 2/1-4 Switch-B (enable) show port channel Port Status Channel Channel Neighbor Neighbor mode status device port ----- ---------- --------- ----------- ------------------------- ---------- 2/1 connected auto channel WS-C5505 066507453(Sw 2/1 2/2 connected auto channel WS-C5505 066507453(Sw 2/2 2/3 connected auto channel WS-C5505 066507453(Sw 2/3 2/4 connected auto channel WS-C5505 066507453(Sw 2/4 ----- ---------- --------- ----------- ------------------------- ---------- Remarque : Il est recommandé de définir les deux côtés du canal sur desirable afin que les deux côtés tentent de lancer le canal si un côté sort. Si vous réglez le mode des ports de l’EtherChannel sur le commutateur B à desirable, même si le canal est actif et en mode auto, cela ne pose aucun problème. Il s’agit de la commande. Switch-B (enable) set port channel 2/1-4 desirable Port(s) 2/1-4 channel mode set to desirable. Switch-B (enable) show port channel Port Status Channel Channel Neighbor Neighbor mode status device port ----- ---------- --------- ----------- ------------------------- ---------- 2/1 connected desirable channel WS-C5505 066507453(Sw 2/1 2/2 connected desirable channel WS-C5505 066507453(Sw 2/2 2/3 connected desirable channel WS-C5505 066507453(Sw 2/3 2/4 connected desirable channel WS-C5505 066507453(Sw 2/4 ----- ---------- --------- ----------- ------------------------- ---------- Si le commutateur A interrompt la connexion pour une raison ou une autre, ou si du nouveau matériel vient remplacer le commutateur A, le commutateur B tentera alors de rétablir le canal. Si le nouveau matériel ne peut se connecter au canal, le commutateur B traitera alors ses ports 2/1-4 comme des ports normaux qui ne créent pas de canaux. Il s’agit d’un avantage du mode desirable. Si le canal a été configuré avec le protocole PAgP dans ce mode et qu’un côté de la connexion présente une erreur ou une réinitialisation, l’autre côté pourrait basculer à l’état « errdisable » (désactivation). Si chaque côté du protocole PAgP est en mode « desirable », le canal stabilise la connexion EtherChannel et la renégocie. Jonctions et EtherChannelL’EtherChannel est indépendant de la jonction. Vous pouvez activer la jonction ou la laisser désactivée. Vous pouvez également activer la jonction pour tous les ports avant de créer le canal ou l’activer après avoir créé le canal (comme c’est le cas ici). En ce qui concerne l’EtherChannel, cela n’a aucune importance; la jonction et l’EtherChannel sont des fonctionnalités complètement distinctes. Ce qui importe, c’est que tous les ports utilisés portent le même mode : soit ils sont tous des jonctions avant la configuration du canal, soit aucun n’est une jonction avant la configuration du canal. Tous les ports doivent être dans le même état de jonction avant la création du canal. Une fois que le canal est créé, tout ce qui est modifié sur un port doit l’être pour les autres ports du canal. Les modules utilisés dans ce banc d’essai peuvent effectuer une jonction ISL ou 802.1q. Par défaut, les modules sont configurés pour la jonction automatique et la négociation, ce qui signifie que la jonction aura lieu si l’autre côté en fait la demande et qu’ils négocieront s’ils doivent utiliser la méthode de jonction ISL ou 802.1q. Si la jonction n’est pas demandée, ils fonctionnent comme des ports normaux sans jonction. Switch-A (enable) show trunk 2 Port Mode Encapsulation Status Native vlan -------- ----------- ------------- ------------ ----------- 2/1 auto negotiate not-trunking 1 2/2 auto negotiate not-trunking 1 2/3 auto negotiate not-trunking 1 2/4 auto negotiate not-trunking 1 Il existe différentes façons d’activer la jonction. Dans le présent exemple, nous réglons le commutateur A à « desirable ». Le commutateur A est déjà configuré pour la négociation. La combinaison « desirable/negotiate » permet au commutateur A de demander au commutateur B de procéder à une jonction et de négocier le type de jonction (ISL ou 802.1q). Étant donné que le commutateur B est réglé sur la valeur par défaut « autonegotiate », le commutateur B répond à la demande du commutateur A. Les résultats suivants se produisent : Switch-A (enable) set trunk 2/1 desirable Port(s) 2/1-4 trunk mode set to desirable. Switch-A (enable) 1999 Dec 18 20:46:25 %DTP-5-TRUNKPORTON:Port 2/1 has become isl trunk 1999 Dec 18 20:46:25 %DTP-5-TRUNKPORTON:Port 2/2 has become isl trunk 1999 Dec 18 20:46:25 %PAGP-5-PORTFROMSTP:Port 2/1 left bridge port 2/1-4 1999 Dec 18 20:46:25 %PAGP-5-PORTFROMSTP:Port 2/2 left bridge port 2/1-4 1999 Dec 18 20:46:25 %DTP-5-TRUNKPORTON:Port 2/3 has become isl trunk 1999 Dec 18 20:46:26 %PAGP-5-PORTFROMSTP:Port 2/3 left bridge port 2/1-4 1999 Dec 18 20:46:26 %DTP-5-TRUNKPORTON:Port 2/4 has become isl trunk 1999 Dec 18 20:46:26 %PAGP-5-PORTFROMSTP:Port 2/4 left bridge port 2/1-4 1999 Dec 18 20:46:28 %PAGP-5-PORTTOSTP:Port 2/1 joined bridge port 2/1-4 1999 Dec 18 20:46:29 %PAGP-5-PORTTOSTP:Port 2/2 joined bridge port 2/1-4 1999 Dec 18 20:46:29 %PAGP-5-PORTTOSTP:Port 2/3 joined bridge port 2/1-4 1999 Dec 18 20:46:29 %PAGP-5-PORTTOSTP:Port 2/4 joined bridge port 2/1-4 Switch-A (enable) show trunk 2 Port Mode Encapsulation Status Native vlan -------- ----------- ------------- ------------ ----------- 2/1 desirable n-isl trunking 1 2/2 desirable n-isl trunking 1 2/3 desirable n-isl trunking 1 2/4 desirable n-isl trunking 1 Le mode de jonction a été réglé à « desirable ». Comme résultat, le mode de jonction découle d’une négociation avec le commutateur voisin; le mode choisi est la jonction ISL (n-isl). L’état actuel est désormais trunking. C’est ce qui s’est produit sur le commutateur B, en raison de la commande exécutée sur le commutateur A. Switch-B (enable) 2000 Jan 17 19:09:52 %DTP-5-TRUNKPORTON:Port 2/1 has become isl trunk 2000 Jan 17 19:09:52 %DTP-5-TRUNKPORTON:Port 2/2 has become isl trunk 2000 Jan 17 19:09:52 %PAGP-5-PORTFROMSTP:Port 2/1 left bridge port 2/1-4 2000 Jan 17 19:09:52 %DTP-5-TRUNKPORTON:Port 2/3 has become isl trunk 2000 Jan 17 19:09:52 %PAGP-5-PORTFROMSTP:Port 2/2 left bridge port 2/1-4 2000 Jan 17 19:09:53 %DTP-5-TRUNKPORTON:Port 2/4 has become isl trunk 2000 Jan 17 19:09:53 %PAGP-5-PORTFROMSTP:Port 2/3 left bridge port 2/1-4 2000 Jan 17 19:09:53 %PAGP-5-PORTFROMSTP:Port 2/4 left bridge port 2/1-4 2000 Jan 17 19:09:55 %PAGP-5-PORTTOSTP:Port 2/1 joined bridge port 2/1-4 2000 Jan 17 19:09:55 %PAGP-5-PORTTOSTP:Port 2/2 joined bridge port 2/1-4 2000 Jan 17 19:09:55 %PAGP-5-PORTTOSTP:Port 2/3 joined bridge port 2/1-4 2000 Jan 17 19:09:55 %PAGP-5-PORTTOSTP:Port 2/4 joined bridge port 2/1-4 Switch-B (enable) show trunk 2 Port Mode Encapsulation Status Native vlan -------- ----------- ------------- ------------ ----------- 2/1 auto n-isl trunking 1 2/2 auto n-isl trunking 1 2/3 auto n-isl trunking 1 2/4 auto n-isl trunking 1 Vous pouvez constater que les quatre ports (2/1-4) sont des jonctions, même si nous avons changé le mode d’un seul port (2/1) pour « desirable ». Voici un exemple de l’incidence qu’a sur les autres ports un changement apporté à un port du canal. Dépannage d’EtherChannelLes difficultés rencontrées avec l’EtherChannel peuvent être divisées en deux catégories principales : Dépannage pendant la phase de configuration et dépannage pendant la phase d’exécution. Les erreurs de configuration sont généralement causées par une incohérence dans les paramètres des ports concernés (vitesses différentes, duplex différents, valeurs de ports Spanning Tree différentes, etc.). Vous pouvez également provoquer des erreurs de configuration si vous activez un côté du canal et attendez trop longtemps avant de configurer l’autre côté. Des boucles STP se forment alors, ce qui génère une erreur et désactive le port. Lorsqu’une erreur survient pendant la configuration de l’EtherChannel, vérifiez l’état des ports après avoir redressé la situation. Si l’état du port indique errdisable, cela signifie que les ports ont été désactivés par le logiciel et qu’ils ne seront pas réactivés tant que vous n’aurez pas saisi la commande set port enable. Remarque : Si l'état du port devient errdisable, vous devez spécifiquement activer les ports avec la commande set port enable pour que les ports deviennent actifs. Actuellement, vous pouvez résoudre tous les problèmes de l’EtherChannel, mais les ports ne pourront pas former un canal avant d’être réactivés. Les versions ultérieures du système d’exploitation peuvent vérifier régulièrement si les ports errdisable doivent être activés. Pour ces tests, nous désactiverons la jonction et l’EtherChannel : Paramètres incohérents; Temps d’attente trop long avant de la configuration de l’autre côté; Correction de l’état « errdisable »; Présentation de ce qui se passe lorsqu’une liaison est interrompue, puis rétablie. Paramètres incohérents Voici un exemple de paramètres incohérents. Nous définissons le port 2/4 dans le VLAN 2 alors que les autres ports sont toujours dans le VLAN 1. Pour créer un nouveau VLAN, nous devons affecter un domaine VTP au commutateur et créer le VLAN. Switch-A (enable) show port channel No ports channelling Switch-A (enable) show port Port Name Status Vlan Level Duplex Speed Type ----- ------------------ ---------- ---------- ------ ------ ----- ------------ 2/1 connected 1 normal a-full a-100 10/100BaseTX 2/2 connected 1 normal a-full a-100 10/100BaseTX 2/3 connected 1 normal a-full a-100 10/100BaseTX 2/4 connected 1 normal a-full a-100 10/100BaseTX Switch-A (enable) set vlan 2 Cannot add/modify VLANs on a VTP server without a domain name. Switch-A (enable) set vtp domain testDomain VTP domain testDomain modified Switch-A (enable) set vlan 2 name vlan2 Vlan 2 configuration successful Switch-A (enable) set vlan 2 2/4 VLAN 2 modified. VLAN 1 modified. VLAN Mod/Ports ---- ----------------------- 2 2/4 Switch-A (enable) 1999 Dec 19 00:19:34 %PAGP-5-PORTFROMSTP:Port 2/4 left bridg4 Switch-A (enable) show port Port Name Status Vlan Level Duplex Speed Type ----- ------------------ ---------- ---------- ------ ------ ----- ------------ 2/1 connected 1 normal a-full a-100 10/100BaseTX 2/2 connected 1 normal a-full a-100 10/100BaseTX 2/3 connected 1 normal a-full a-100 10/100BaseTX 2/4 connected 2 normal a-full a-100 10/100BaseTX Switch-A (enable) set port channel 2/1-4 desirable Port(s) 2/1-4 channel mode set to desirable. Switch-A (enable) 1999 Dec 19 00:20:19 %PAGP-5-PORTFROMSTP:Port 2/1 left bridge port 2/1 1999 Dec 19 00:20:19 %PAGP-5-PORTFROMSTP:Port 2/2 left bridge port 2/2 1999 Dec 19 00:20:19 %PAGP-5-PORTFROMSTP:Port 2/3 left bridge port 2/3 1999 Dec 19 00:20:20 %PAGP-5-PORTFROMSTP:Port 2/4 left bridge port 2/4 1999 Dec 19 00:20:20 %PAGP-5-PORTFROMSTP:Port 2/2 left bridge port 2/2 1999 Dec 19 00:20:22 %PAGP-5-PORTFROMSTP:Port 2/3 left bridge port 2/3 1999 Dec 19 00:20:22 %PAGP-5-PORTFROMSTP:Port 2/4 left bridge port 2/4 1999 Dec 19 00:20:24 %PAGP-5-PORTTOSTP:Port 2/1 joined bridge port 2/1-2 1999 Dec 19 00:20:25 %PAGP-5-PORTTOSTP:Port 2/2 joined bridge port 2/1-2 1999 Dec 19 00:20:25 %PAGP-5-PORTTOSTP:Port 2/3 joined bridge port 2/3 1999 Dec 19 00:20:25 %PAGP-5-PORTTOSTP:Port 2/4 joined bridge port 2/4 Switch-A (enable) show port channel Port Status Channel Channel Neighbor Neighbor mode status device port ----- ---------- --------- ----------- ------------------------- ---------- 2/1 connected desirable channel WS-C5505 066509957(Sw 2/1 2/2 connected desirable channel WS-C5505 066509957(Sw 2/2 ----- ---------- --------- ----------- ------------------------- ---------- Notez que le canal est formé uniquement entre les ports 2/1-2. Les ports 2/3-4 ont été écartés, car le port 2/4 se trouvait dans un autre VLAN. Il n’y a eu aucun message d’erreur; PAgP a fait ce qu’il pouvait pour faire fonctionner le canal. Lorsque vous créez le canal, vous devez observer les résultats pour vous assurer que tout a été fait comme vous le vouliez. À présent, configurez manuellement le canal sur le port 2/4 dans un autre VLAN et voyez ce qui se passe. D’abord, nous réglons de nouveau le mode du canal à « auto » afin de démanteler le canal actuel, puis nous activons le canal manuellement. Switch-A (enable) set port channel 2/1-4 auto Port(s) 2/1-4 channel mode set to auto. Switch-A (enable) 1999 Dec 19 00:26:08 %PAGP-5-PORTFROMSTP:Port 2/1 left bridge port 2/1-2 1999 Dec 19 00:26:08 %PAGP-5-PORTFROMSTP:Port 2/2 left bridge port 2/1-2 1999 Dec 19 00:26:08 %PAGP-5-PORTFROMSTP:Port 2/3 left bridge port 2/3 1999 Dec 19 00:26:08 %PAGP-5-PORTFROMSTP:Port 2/4 left bridge port 2/4 1999 Dec 19 00:26:18 %PAGP-5-PORTTOSTP:Port 2/1 joined bridge port 2/1 1999 Dec 19 00:26:19 %PAGP-5-PORTTOSTP:Port 2/2 joined bridge port 2/2 1999 Dec 19 00:26:19 %PAGP-5-PORTTOSTP:Port 2/3 joined bridge port 2/3 1999 Dec 19 00:26:19 %PAGP-5-PORTTOSTP:Port 2/4 joined bridge port 2/4 Switch-A (enable) show port channel No ports channelling Switch-A (enable) set port channel 2/1-4 on Mismatch in vlan number. Failed to set port(s) 2/1-4 channel mode to on. Switch-A (enable) show port channel No ports channelling Sur le commutateur B, nous pouvons activer le canal et remarquer que le canal des ports est indiqué comme correct, mais nous savons que le commutateur A n’est pas correctement configuré. Switch-B (enable) show port channel No ports channelling Switch-B (enable) show port Port Name Status Vlan Level Duplex Speed Type ----- ------------------ ---------- ---------- ------ ------ ----- ------------ 2/1 connected 1 normal a-full a-100 10/100BaseTX 2/2 connected 1 normal a-full a-100 10/100BaseTX 2/3 connected 1 normal a-full a-100 10/100BaseTX 2/4 connected 1 normal a-full a-100 10/100BaseTX Switch-B (enable) set port channel 2/1-4 on Port(s) 2/1-4 channel mode set to on. Switch-B (enable) 2000 Jan 17 22:54:59 %PAGP-5-PORTFROMSTP:Port 2/1 left bridge port 2/1 2000 Jan 17 22:54:59 %PAGP-5-PORTFROMSTP:Port 2/2 left bridge port 2/2 2000 Jan 17 22:54:59 %PAGP-5-PORTFROMSTP:Port 2/3 left bridge port 2/3 2000 Jan 17 22:54:59 %PAGP-5-PORTFROMSTP:Port 2/4 left bridge port 2/4 2000 Jan 17 22:55:00 %PAGP-5-PORTTOSTP:Port 2/1 joined bridge port 2/1-4 2000 Jan 17 22:55:00 %PAGP-5-PORTTOSTP:Port 2/2 joined bridge port 2/1-4 2000 Jan 17 22:55:00 %PAGP-5-PORTTOSTP:Port 2/3 joined bridge port 2/1-4 2000 Jan 17 22:55:00 %PAGP-5-PORTTOSTP:Port 2/4 joined bridge port 2/1-4 Switch-B (enable) show port channel Port Status Channel Channel Neighbor Neighbor mode status device port ----- ---------- --------- ----------- ------------------------- ---------- 2/1 connected on channel WS-C5505 066507453(Sw 2/1 2/2 connected on channel WS-C5505 066507453(Sw 2/2 2/3 connected on channel WS-C5505 066507453(Sw 2/3 2/4 connected on channel WS-C5505 066507453(Sw 2/4 ----- ---------- --------- ----------- ------------------------- ---------- Il est donc évident que vous devez vérifier, lorsque vous configurez le canal manuellement, que les deux côtés sont activés. Ce résultat indique que le commutateur B est configuré pour un canal, mais que le commutateur A ne l’est pas, car il comprend un port qui se trouve dans le mauvais VLAN. Temps d’attente trop long avant de la configuration de l’autre côté Dans le cas présent, l’EtherChannel du commutateur B est activé, mais le commutateur A ne l’est pas en raison d’une erreur de configuration du VLAN (les ports 2/1-3 se trouvent dans VLAN 1, et le port 2/4, dans le VLAN 2). Voici ce qui se produit lorsqu’un côté d’un EtherChannel est activé, tandis que l’autre est toujours en mode automatique. Le commutateur B, après quelques minutes, désactive ses ports en raison de la détection d’une boucle Spanning Tree. Cette situation survient parce que les ports 2/1-4 du commutateur B agissent comme un seul port, tandis que les ports 2/1-4 du commutateur A sont tous totalement indépendants. Une diffusion envoyée du commutateur B au commutateur A sur le port 2/1 est retransmis au commutateur B sur les ports 2/2, 2/3 et 2/4, car le commutateur A traite ces ports comme des ports indépendants. C’est pourquoi le commutateur B détecte une boucle Spanning Tree. Vous constaterez que les ports du commutateur B sont à présent désactivés et à l’état errdisable. Switch-B (enable) 2000 Jan 17 22:55:48 %SPANTREE-2-CHNMISCFG: STP loop - channel 2/1-4 is disabled in vlan 1. 2000 Jan 17 22:55:49 %PAGP-5-PORTFROMSTP:Port 2/1 left bridge port 2/1-4 2000 Jan 17 22:56:01 %PAGP-5-PORTFROMSTP:Port 2/2 left bridge port 2/1-4 2000 Jan 17 22:56:13 %PAGP-5-PORTFROMSTP:Port 2/3 left bridge port 2/1-4 2000 Jan 17 22:56:36 %PAGP-5-PORTFROMSTP:Port 2/4 left bridge port 2/1-4 Switch-B (enable) show port channel Port Status Channel Channel Neighbor Neighbor mode status device port ----- ---------- --------- ----------- ------------------------- ---------- 2/1 errdisable on channel 2/2 errdisable on channel 2/3 errdisable on channel 2/4 errdisable on channel ----- ---------- --------- ----------- ------------------------- ---------- Switch-B (enable) show port Port Name Status Vlan Level Duplex Speed Type ----- ------------------ ---------- ---------- ------ ------ ----- ------------ 2/1 errdisable 1 normal auto auto 10/100BaseTX 2/2 errdisable 1 normal auto auto 10/100BaseTX 2/3 errdisable 1 normal auto auto 10/100BaseTX 2/4 errdisable 1 normal auto auto 10/100BaseTX État « errdisable » correct Parfois, lorsque vous essayez de configurer l’EtherChannel, mais que les ports ne sont pas configurés de la même manière, les ports d’un côté ou de l’autre du canal se désactivent. Les voyants de liaison sur le port sont jaunes. Vous pouvez le voir sur la console en tapant show port. Les ports sont listés avec la mention errdisable. Pour résoudre ce problème, vous devez corriger les paramètres incohérents sur les ports concernés, puis réactiver ces derniers. Prenez note que pour réactiver les ports, il faut effectuer une étape distincte. Dans notre exemple, nous savons que le commutateur A et le VLAN ne correspondent pas. Nous rétablissons donc le port 2/4 du commutateur A dans le VLAN 1. Ensuite, nous activons le canal pour les ports 2/1-4. Le commutateur A ne sera pas indiqué comme connecté tant que nous n’aurons pas réactivé les ports du commutateur B. Or, lorsque la situation du commutateur A est corrigée et le mode de canal activé, nous revenons au commutateur B pour réactiver les ports. Switch-A (enable) set vlan 1 2/4 VLAN 1 modified. VLAN 2 modified. VLAN Mod/Ports ---- ----------------------- 1 2/1-24 Switch-A (enable) set port channel 2/1-4 on Port(s) 2/1-4 channel mode set to on. Switch-A (enable) sh port channel Port Status Channel Channel Neighbor Neighbor mode status device port ----- ---------- --------- ----------- ------------------------- ---------- 2/1 notconnect on channel 2/2 notconnect on channel 2/3 notconnect on channel 2/4 notconnect on channel ----- ---------- --------- ----------- ------------------------- ---------- Switch-B (enable) show port channel Port Status Channel Channel Neighbor Neighbor mode status device port ----- ---------- --------- ----------- ------------------------- ---------- 2/1 errdisable on channel 2/2 errdisable on channel 2/3 errdisable on channel 2/4 errdisable on channel ----- ---------- --------- ----------- ------------------------- ---------- Switch-B (enable) set port enable 2/1-4 Ports 2/1-4 enabled. Switch-B (enable) 2000 Jan 17 23:15:22 %PAGP-5-PORTTOSTP:Port 2/1 joined bridg4 2000 Jan 17 23:15:22 %PAGP-5-PORTTOSTP:Port 2/2 joined bridge port 2/1-4 2000 Jan 17 23:15:22 %PAGP-5-PORTTOSTP:Port 2/3 joined bridge port 2/1-4 2000 Jan 17 23:15:22 %PAGP-5-PORTTOSTP:Port 2/4 joined bridge port 2/1-4 Switch-B (enable) show port channel Port Status Channel Channel Neighbor Neighbor mode status device port ----- ---------- --------- ----------- ------------------------- ---------- 2/1 connected on channel 2/2 connected on channel 2/3 connected on channel 2/4 connected on channel ----- ---------- --------- ----------- ------------------------- ---------- Présentation de ce qui se passe lorsqu’une liaison est interrompue, puis rétablie Lorsqu’un port du canal tombe en panne, les paquets qui y sont normalement envoyés sont déplacés vers le port suivant sur le canal. Vous pouvez vérifier si cette situation se produit avec la commande show mac. Dans notre banc d’essai, le commutateur A envoie des messages Ping au commutateur B pour savoir quelle liaison le trafic utilise. D’abord, nous effaçons les compteurs, saisissons la commande show mac, envoyons ensuite trois messages Ping, puis saisissons de nouveau la commande « show mac » pour savoir sur quel canal les réponses aux messages Ping ont été reçues. Switch-A (enable) clear counters This command will reset all MAC and port counters reported in CLI and SNMP. Do you want to continue (y/n) [n]? y MAC and Port counters cleared. Switch-A (enable) show port channel Port Status Channel Channel Neighbor Neighbor mode status device port ----- ---------- --------- ----------- ------------------------- ---------- 2/1 connected on channel WS-C5505 066509957(Sw 2/1 2/2 connected on channel WS-C5505 066509957(Sw 2/2 2/3 connected on channel WS-C5505 066509957(Sw 2/3 2/4 connected on channel WS-C5505 066509957(Sw 2/4 ----- ---------- --------- ----------- ------------------------- ---------- Switch-A (enable) show mac Port Rcv-Unicast Rcv-Multicast Rcv-Broadcast -------- -------------------- -------------------- -------------------- 2/1 0 18 0 2/2 0 2 0 2/3 0 2 0 2/4 0 2 0 Switch-A (enable) ping 172.16.84.17 172.16.84.17 is alive Switch-A (enable) ping 172.16.84.17 172.16.84.17 is alive Switch-A (enable) ping 172.16.84.17 172.16.84.17 is alive Switch-A (enable) show mac Port Rcv-Unicast Rcv-Multicast Rcv-Broadcast -------- -------------------- -------------------- -------------------- 2/1 3 24 0 2/2 0 2 0 2/3 0 2 0 2/4 0 2 0 À ce stade, nous avons reçu les réponses aux messages Ping sur le port 3/1. Lorsque la console du commutateur B envoie une réponse au commutateur A, l’EtherChannel utilise le port 2/1. Nous allons maintenant désactiver le port 2/1 sur le commutateur B. À partir du commutateur A, nous envoyons un autre message Ping pour savoir sur quel canal la réponse est retournée. (Le commutateur A fait l’envoi sur le port auquel est connecté le commutateur B. Nous ne montrons que les paquets reçus du commutateur B, car les paquets de transmission sont présentés plus loin sur l’écran show mac.) 1999 Dec 19 01:30:23 %PAGP-5-PORTFROMSTP:Port 2/1 left bridge port 2/1-4 Switch-A (enable) ping 172.16.84.17 172.16.84.17 is alive Switch-A (enable) show mac Port Rcv-Unicast Rcv-Multicast Rcv-Broadcast -------- -------------------- -------------------- -------------------- 2/1 3 37 0 2/2 1 27 0 2/3 0 7 0 2/4 0 7 0 Maintenant que le port 2/1 est désactivé, l’EtherChannel utilise automatiquement le port suivant sur le canal, le port 2/2. L’heure est venue de réactiver le port 2/1 et d’attendre qu’il se connecte au groupe de ponts. Ensuite, nous envoyons deux autres messages Ping. 1999 Dec 19 01:31:33 %PAGP-5-PORTTOSTP:Port 2/1 joined bridge port 2/1-4 Switch-A (enable) ping 172.16.84.17 172.16.84.17 is alive Switch-A (enable) ping 172.16.84.17 172.16.84.17 is alive Switch-A (enable) show mac Port Rcv-Unicast Rcv-Multicast Rcv-Broadcast -------- -------------------- -------------------- -------------------- 2/1 5 50 0 2/2 1 49 0 2/3 0 12 0 2/4 0 12 0 Notez que ces messages sont envoyés à partir du port 2/1. Lorsque la liaison est rétablie, l’EtherChannel l’ajoute de nouveau au groupe avant de l’utiliser. Cette procédure est réalisée de façon transparente pour l’utilisateur. Commandes utilisées dans cette sectionVoici les commandes utilisées dans la présente section. Commandes à utiliser pour la configuration
Commandes à utiliser pour vérifier la configuration
Commandes à utiliser pour le dépannage de la configuration
Utilisation de PortFast et des autres commandes pour résoudre les problèmes de connectivité au démarrage du point de terminaisonSi vous disposez d’ordinateurs connectés à des commutateurs qui ne parviennent pas à se connecter à votre domaine de réseau (NT ou Novell) ou si vous n’arrivez pas à obtenir une adresse DHCP, vous pouvez essayer les suggestions figurant dans ce document avant d’explorer d’autres avenues. Les suggestions sont relativement faciles à mettre en œuvre et sont très souvent la cause des problèmes de connectivité éprouvés pendant la phase d’initialisation ou de démarrage des ordinateurs. Comme de plus en plus de clients déploient la commutation sur leurs ordinateurs et remplacent leurs concentrateurs partagés par des commutateurs, nous constatons fréquemment des problèmes dans les environnements du client ou du serveur en raison du retard initial. Le principal problème, c’est que Windows 95/98/NT, Novell, VINES, IBM Network Station/IBM Thin Client et AppleTalk Client ne parviennent pas à se connecter à leurs serveurs. Si le logiciel de ces périphériques ne persiste pas durant la procédure de démarrage, il cessera ses tentatives de connexion au serveur avant que le commutateur ait autorisé l’acheminement du trafic. Remarque : Ce délai de connectivité initiale se manifeste souvent comme des erreurs qui apparaissent lors du premier démarrage d'une station de travail. Voici des exemples d’erreurs et de messages d’erreur que vous pouvez rencontrer :
On détecte souvent le retard initial de connectivité dans un environnement de commutation dans lequel un administrateur réseau met à jour les logiciels ou les pilotes. Dans un tel cas, un fournisseur peut optimiser les pilotes afin que les procédures d’initialisation du réseau se produisent plus tôt dans le processus de démarrage du client (avant que le commutateur soit prêt à traiter les paquets). Comme les fonctionnalités sont désormais intégrées dans certains commutateurs, il faut près d’une minute pour qu’un commutateur commence à alimenter un nouvel ordinateur auquel il est connecté. Ce délai peut avoir une incidence sur l’ordinateur à chaque activation ou démarrage. Voici les quatre principales fonctionnalités pouvant causer ce délai :
Ces fonctionnalités sont énumérées en ordre d’importance, de celle qui a la plus grande incidence sur le délai (protocole SPT) à celle qui en a le moins (négociation de la vitesse ou des conditions de duplex). En général, un ordinateur connecté à un commutateur ne provoque pas de boucles Spanning Tree, n’a pas besoin d’un EtherChannel, et n’a pas à négocier une méthode de jonction. (Si vous désactivez la négociation de la vitesse et de la détection de la liaison, vous pourriez voir le délai de connexion du port diminué et votre temps de démarrage optimisé.) Cette section explique comment mettre en œuvre des commandes d’optimisation de la vitesse de démarrage sur trois plateformes de commutation Catalyst. Dans les sections de la synchronisation, nous expliquons comment est réduit le temps du port du commutateur et de combien il l’est. Contenu
Les termes « ordinateur », « station d’extrémité » et « serveur » sont interchangeables dans cette section. Nous faisons ici allusion à tout périphérique connecté directement à un commutateur par une carte réseau unique. Il peut également s’agir d’un périphérique équipé de plusieurs cartes réseau, dans lequel la carte réseau sert seulement pour la redondance. Autrement dit, l’ordinateur ou le serveur n’est pas configuré pour agir en tant que pont; il dispose simplement de plusieurs cartes réseau pour la redondance. Remarque : certaines cartes réseau de serveur prennent en charge l'agrégation et/ou EtherChannel. Il arrive que le serveur doive se connecter à plusieurs VLAN simultanément (jonction) ou requière plus de bande passante sur la liaison qui le connecte au commutateur (EtherChannel). Le cas échéant, vous ne désactivez pas PAgP et la jonction. En outre, ces périphériques sont rarement désactivés ou réinitialisés. Les instructions figurant dans ce document ne s’appliquent pas à ce type de périphérique. FondCette section présente les quatre fonctionnalités de certains commutateurs, qui provoquent des retards initiaux lorsqu’un périphérique est connecté à un commutateur. En général, un ordinateur ne cause pas de problème de boucles Spanning Tree ou n’a pas besoin de la fonctionnalité (PAgP, DTP), et donc le temps requis n’est pas nécessaire. Spanning Tree Si vous avez récemment entamé la transition d’un environnement de concentrateur à un environnement de commutateur, ces problèmes de connectivité peuvent survenir, car un commutateur fonctionne très différemment d’un concentrateur. Un commutateur assure la connectivité à la couche de liaison des données, et non à la couche physique. Le commutateur doit utiliser un algorithme transitoire pour déterminer si les paquets reçus sur un port doivent être transmis à d’autres ports. L'algorithme de pontage est sensibles aux boucles physiques dans la topologie du réseau. En raison de cette vulnérabilité aux boucles, les commutateurs exécutent un protocole appelé « protocole STP » (Spanning Tree Protocol) qui permet l’élimination des boucles dans la topologie. L’exécution du protocole STP fait en sorte que tous les ports compris dans le processus Spanning Tree s’activent beaucoup plus lentement qu’ils ne le devraient, car ce protocole détecte et bloque les boucles. Un réseau en pont qui comporte des boucles physiques, sans le protocole STP, tombe en panne. Malgré le temps requis, le protocole STP est une bonne chose. Le protocole STP qu’utilisent les commutateurs Catalyst constitue une norme de l’industrie (IEEE 802.1d). Une fois que le port du commutateur a établi une liaison et rejoint le groupe de ponts, il lance le protocole STP. Un port qui utilise le protocole STP peut avoir jusqu’à cinq états : « Blocking », « Listening », « Learning », « Forwarding » et « Disabled » [blocage, écoute, apprentissage, transmission et désactivé]. Le protocole STP indique au port de commencer le blocage, puis passe immédiatement aux phases d’écoute et d’apprentissage. Par défaut, il consacre environ 15 secondes à l’écoute et à l’apprentissage. Lorsqu’il est à l’état d’écoute, le commutateur tente de déterminer son emplacement dans la topologie Spanning Tree. En particulier, il souhaite déterminer si ce port fait partie d’une boucle physique. Le cas échéant, ce port peut être sélectionné pour passer en mode blocage. Le blocage signifie que le port n’envoie et ne reçoit pas de données utilisateur afin d’éliminer les boucles. S’il ne fait pas partie d’une boucle, le port passe donc à l’état d’apprentissage, ce qui implique qu’il faut savoir quelles adresses MAC se situent à l’extérieur du port. Ce processus complet d’initialisation du protocole Spanning Tree dure environ 30 secondes. Si vous connectez un ordinateur ou un serveur pourvu d’une seule carte réseau à un port du commutateur, cette connexion ne peut pas créer une boucle physique. Ces connexions sont considérées des nœuds terminaux. Si l’ordinateur ne parvient pas à générer une boucle, inutile de faire patienter l’ordinateur pendant 30 secondes lorsque le commutateur vérifie la présence de boucles. Or, Cisco a ajouté une fonctionnalité appelée « PortFast » ou « Fast Start », et ainsi le protocole Spanning Tree pour ce port supposera que le port ne fait pas partie d’une boucle et passera donc immédiatement à l’état de transmission, sans passer par les états de blocage, d’écoute ou d’apprentissage. Cette procédure peut vous faire gagner beaucoup de temps. Cette commande ne désactive pas le protocole STP. Plutôt, elle fait en sorte que le protocole STP du port sélectionné ignorera au début quelques étapes (inutiles dans le contexte). Remarque : La fonctionnalité Portfast ne doit jamais être utilisée sur les ports de commutateur qui se connectent à d'autres commutateurs, concentrateurs ou routeurs. Ces connexions peuvent provoquer des boucles physiques, et il est très important que le protocole STP passe par la procédure complète d’initialisation dans de telles situations. Une boucle d'interconnexion arborescente peut mettre votre réseau en panne. Si la fonctionnalité PortFast est activée pour un port faisant partie d’une boucle physique, il est alors possible que soit créée une période durant laquelle les paquets peuvent être transférés de manière continue (voire se multiplier) de telle sorte que le réseau ne puisse pas récupérer. Dans une version ultérieure du logiciel du système d’exploitation Catalyst [5.4(1)], une fonctionnalité appelée PortFast BPDU-Guard détecte la réception de la protection BPDU sur les ports dont la fonctionnalité PortFast est activée. Étant donné que cette situation ne doit jamais se produire, la protection BPDU met le port dans l’état « errDisable ». EtherChannel Un commutateur peut également avoir une fonctionnalité appelée EtherChannel (ou Fast EtherChannel ou Gigabit EtherChannel). Cette fonctionnalité permet plusieurs liaisons entre les deux périphériques, comme s’il s’agissait d’une seule liaison rapide, avec une charge de trafic équilibrée parmi les liaisons. Un commutateur peut former automatiquement ces groupes avec un voisin au moyen d’un protocole appelé PAgP (Port Aggregation Protocol). Les ports du commutateur qui utilisent le protocole PAgP ont généralement par défaut le mode passif « auto », et ainsi ils peuvent constituer un groupe si le périphérique voisin sur le lien les invite à le faire. Si vous utilisez le protocole en mode « auto », il se peut que le port attende 15 secondes avant de transmettre le contrôle à l’algorithme Spanning Tree (PAgP est exécuté sur un port avant le protocole Spanning Tree). Le protocole PAgP n’a aucune raison d’être exécuté sur un port connecté à un ordinateur. Si vous désactivez le PAgP sur le port de commutateur, vous éliminerez ce délai. Jonction Une autre fonctionnalité du commutateur est la capacité d’un port à créer une jonction. Une jonction est configurée entre deux périphériques lorsque ceux-ci doivent acheminer du trafic à partir de plusieurs réseaux locaux virtuels (VLAN). Un VLAN, c’est le produit que crée un commutateur pour qu’un groupe d’ordinateurs semble posséder son propre « segment » ou « domaine de diffusion ». Les ports de jonction permettent aux VLAN de s’étendre sur plusieurs commutateurs, de sorte qu’un seul VLAN puisse couvrir l’ensemble d’un site. Pour ce faire, ils ajoutent des balises aux paquets, indiquant ainsi à quel VLAN le paquet appartient. Il y a différents types de protocoles de jonction. Si un port peut devenir une jonction, il peut également avoir la capacité de créer une jonction automatiquement et, dans certains cas, de négocier le type de jonction à utiliser sur le port. Cette capacité de négociation avec l’autre périphérique est appelée « protocole DTP » (Dynamic Trunking Protocol), soit le précurseur du protocole Dynamic ISL (DISL). Si ces protocoles sont en cours d’exécution, ils peuvent retarder l’activation d’un port sur le commutateur. En général, un port connecté à un ordinateur n’appartient qu’à un seul VLAN et n’a donc pas besoin de jonction. Si un port est en mesure de négocier la formation d’une jonction, la jonction est normalement en mode « auto » par défaut. Si le port désactive la jonction, il réduit davantage le temps d’activation d’un port du commutateur. Négociation débit/duplex L’activation de PortFast et la désactivation de PAgP (le cas échéant) suffisent habituellement à résoudre le problème, mais si vous devez éliminer chaque seconde possible, vous pouvez également régler manuellement la vitesse et les conditions de duplex du port sur le commutateur, s’il s’agit d’un port multivitesse (10/100). La négociation automatique est une fonctionnalité intéressante, mais en la désactivant, vous pourriez épargner deux secondes sur un commutateur Catalyst 5000 (l’avantage est toutefois négligeable sur les commutateurs 2800 et 2900XL). Des complications peuvent pourtant survenir si vous désactivez la négociation automatique seulement sur le commutateur, et pas sur l’ordinateur. Étant donné que le commutateur ne négocie pas avec le client, ce dernier pourrait choisir une autre condition de duplex que celle utilisée pour le commutateur. Consultez la section « Dépannage de la négociation automatique Ethernet 10/100 Mbit semi-duplex/duplex intégral » pour en savoir plus sur les mises en garde liées à la négociation automatique. Comment réduire le temps de démarrage sur le commutateur Catalyst 4000/5000/6000Ces cinq commandes expliquent comment activer PortFast et comment désactiver la négociation PAgP, la négociation de la jonction (DISL, DTP) et la négociation de la vitesse et du mode de duplex. La commande set spantree portfastcommand peut être exécutée simultanément sur une plage de ports (set spantree portfast 2/1-12 enable). Habituellement, il faut désactiver la commande set port channel grâce à un groupe valide de ports compatibles avec les canaux. Dans ce cas, le module deux a la capacité de créer un canal avec les ports 2/1-2 ou 2/1-4, de telle sorte qu’un de ces groupes de ports sera valide aux fins d’utilisation. Remarque : La version 5.2 de Cat OS pour Catalyst 4000/5000 a une nouvelle commande appelée set port host qui est une macro qui combine ces commandes en une seule commande facile à utiliser (sauf qu'elle ne modifie pas les paramètres de vitesse et de duplex). Configuration Switch-A (enable) set spantree portfast 2/1 enable Warning: Spantree port fast start should only be enabled on ports connected to a single host. Connecting hubs, concentrators, switches, bridges, etc. to a fast start port can cause temporary spanning tree loops. Use with caution. Spantree port 2/1 fast start enabled. Switch-A (enable) set port channel 2/1-2 off Port(s) 2/1-2 channel mode set to off. Switch-A (enable) set trunk 2/1 off Port(s) 2/1 trunk mode set to off. Les modifications de la configuration sont automatiquement enregistrées dans la NVRAM. Vérification La version 4.5(1) du logiciel du commutateur est celle qui est utilisée dans le présent document. Pour obtenir le résultat complet des commandes « show version » et « show module », consultez la section sur le test de synchronisation. Switch-A (enable) show version WS-C5505 Software, Version McpSW: 4.5(1) NmpSW: 4.5(1) Cette commande explique comment afficher l’état actuel d’un port relativement au protocole STP. Actuellement, le port est à l’état de transmission du protocole Spanning Tree (paquets d’envoi et de réception), et la colonne Fast Start indique que PortFast est désactivé. Autrement dit, le port prendra au moins 30 secondes pour basculer à l’état de transmission lors de l’initialisation. Switch-A (enable) show port spantree 2/1 Port Vlan Port-State Cost Priority Fast-Start Group-Method -------- ---- ------------- ----- -------- ---------- ------------ 2/1 1 forwarding 19 32 disabled Nous allons maintenant activer PortFast sur ce port de commutateur. Le commutateur nous avertit que cette commande ne doit être utilisée que sur les ports qui sont connectés à un seul hôte (p. ex., un ordinateur ou un serveur) et jamais sur les ports qui sont connectés à des concentrateurs ou des commutateurs. Si nous activons PortFast, c’est que le port commence la transmission immédiatement. Nous pouvons effectuer cette activation, car un ordinateur ou un serveur ne génère pas de boucle réseau. Alors, pourquoi perdre du temps à vérifier? Ajoutons qu’un concentrateur ou un commutateur peut générer une boucle, et nous voulons toujours passer par les étapes normales d’écoute et d’apprentissage lorsque nous nous connectons à ces types de périphériques. Switch-A (enable) set spantree portfast 2/1 enable Warning: Spantree port fast start should only be enabled on ports connected to a single host. Connecting hubs, concentrators, switches, bridges, etc. to a fast start port can cause temporary spanning tree loops. Use with caution. Spantree port 2/1 fast start enabled. Pour vérifier que PortFast est activé pour ce port, utilisez cette commande. Switch-A (enable) show port spantree 2/1 Port Vlan Port-State Cost Priority Fast-Start Group-Method -------- ---- ------------- ----- -------- ---------- ------------ 2/1 1 forwarding 19 32 enabled Pour afficher les paramètres PortFast d’un ou plusieurs ports, vous pouvez consulter les renseignements liés au protocole STP pour un VLAN en particulier. Plus loin dans ce document, à la section portant sur la synchronisation, nous verrons comment faire pour que le commutateur signale chaque étape du protocole STP en temps réel. Le résultat indique également le délai de transmission (15 secondes). Il s’agit de la durée de l’état d’écoute du protocole STP et de l’état d’apprentissage de ce même protocole pour chaque port du VLAN. Switch-A (enable) show spantree 1 VLAN 1 Spanning tree enabled Spanning tree type ieee Designated Root 00-e0-4f-94-b5-00 Designated Root Priority 8189 Designated Root Cost 19 Designated Root Port 2/24 Root Max Age 20 sec Hello Time 2 sec Forward Delay 15 sec Bridge ID MAC ADDR 00-90-92-b0-84-00 Bridge ID Priority 32768 Bridge Max Age 20 sec Hello Time 2 sec Forward Delay 15 sec Port Vlan Port-State Cost Priority Fast-Start Group-Method --------- ---- ------------- ----- -------- ---------- ------------ 2/1 1 forwarding 19 32 enabled ... Afin de vérifier que PAgP est sur off, utilisez la commande show port channel. Assurez-vous de mentionner le numéro de module (ici, il s’agit du module 2) pour que la commande vous indique le mode de canal, même s’il n’y en a aucun. Si nous utilisons la commande show port channel , mais qu’il n’y a aucun canal, il sera simplement indiqué qu’il n’y a aucun canal de port. Nous voulons en savoir plus et consultons donc le mode actuel du canal. Switch-A (enable) show port channel No ports channeling Switch-A (enable) show port channel 2 Port Status Channel Channel Neighbor Neighbor mode status device port ----- ---------- --------- ----------- ------------------------- ---------- 2/1 notconnect auto not channel 2/2 notconnect auto not channel ... Switch-A (enable) set port channel 2/1-2 off Port(s) 2/1-2 channel mode set to off. Switch-A (enable) show port channel 2 Port Status Channel Channel Neighbor Neighbor mode status device port ----- ---------- --------- ----------- ------------------------- ---------- 2/1 connected off not channel 2/2 connected off not channel ... Pour vérifier si la négociation de la jonction est désactivée, utilisez la commande set trunk off. Nous voyons alors l’état par défaut. Ensuite, nous désactivons la jonction. Puis, nous présentons l’état qui en découle. Nous indiquons le numéro de module 2 pour que s’affiche le mode de canal actuel pour les ports du module. Switch-A (enable) show trunk 2 Port Mode Encapsulation Status Native vlan -------- ----------- ------------- ------------ ----------- 2/1 auto negotiate not-trunking 1 2/2 auto negotiate not-trunking 1 ... Switch-A (enable) set trunk 2/1-2 off Port(s) 2/1-2 trunk mode set to off. Switch-A (enable) show trunk 2 Port Mode Encapsulation Status Native vlan -------- ----------- ------------- ------------ ----------- 2/1 off negotiate not-trunking 1 2/2 off negotiate not-trunking 1 Il n’est pas nécessaire, sauf dans les cas rares, de désactiver la négociation automatique pour la vitesse et le mode de duplex ou de régler manuellement la vitesse et le mode de duplex sur le commutateur. Nous fournissons un exemple de la procédure à suivre lors des tests de synchronisation avec et sans DTP, PAgP et PortFast sur une section du commutateur Catalyst 5000 si vous pensez que votre situation l’exige. Tests de chronométrage avec et sans DTP, PAgP et PortFast sur un Catalyst 5000Ce test montre ce qui se passe avec la durée d’initialisation du port de commutateur à mesure que les différentes commandes sont appliquées. Les paramètres par défaut du port sont utilisés en premier pour fournir un point de repère. PortFast est désactivé, tandis que le PAgP (EtherChannel) est en mode « auto » (le port établira un canal s’il est invité à le faire), et la jonction (DTP) est également en mode « auto » (la jonction a lieu si on la demande). Le test activera alors PortFast, et la durée sera calculée. PAgP sera ensuite désactivé, et la durée sera calculée. Puis, la jonction sera à son tour désactivée, et la durée sera calculée. Enfin, nous activons la négociation automatique et calculons la durée. Tous ces tests sont effectués sur un commutateur Catalyst 5000 au moyen d’une carte Fast Ethernet de 10/100 qui prend en charge DTP et PAgP. Remarque : Activer portfast n'est pas la même chose que désactiver Spanning Tree (comme indiqué dans le document). Lorsque PortFast est activé, le protocole Spanning Tree est toujours en cours d’exécution sur le port; il ne procède pas au blocage, à l’écoute ou à l’apprentissage, et bascule immédiatement à l’état de transmission. La désactivation du protocole Spanning Tree n’est pas recommandée, car elle perturbe l’ensemble du VLAN et peut rendre le réseau vulnérable aux boucles de topologie physique, ce qui peut entraîner de graves problèmes réseau.
Comment réduire le temps de démarrage sur le commutateur Catalyst 2900XL/3500XLLes modèles 2900XL et 3500XL peuvent être configurés à partir d’un navigateur Web, ou du protocole SNMP, ou de l’interface de ligne de commande (CLI). Nous utilisons l’interface CLI. Voici un exemple qui montre l’état du protocole Spanning Tree d’un port, l’activation de PortFast, puis la vérification de l’activation. Les commutateurs 2900XL/3500XL prennent en charge l’EtherChannel et la jonction, mais pas la création de l’EtherChannel dynamique (PAgP) ni la négociation DTP dans la version que nous avons testée [11.2(8.2)SA6]. Nous n’avons donc pas besoin de les désactiver ici. De plus, après avoir activé PortFast, le temps écoulé pour que le port soit activé est déjà inférieur à une seconde; il est donc inutile d’essayer de modifier les paramètres de négociation de la vitesse et du mode duplex afin d’accélérer le processus. Nous espérons qu’une seconde suffira! Par défaut, PortFast est désactivé sur les ports du commutateur. Voici les commandes permettant d’activer PortFast : Configuration 2900XL#conf t 2900XL(config)#interface fastEthernet 0/1 2900XL(config-if)#spanning-tree portfast 2900XL(config-if)#exit 2900XL(config)#exit 2900XL#copy run start Cette plateforme est comparable au routeur IOS; vous devez sauvegarder la configuration (copy run start) si vous souhaitez qu’elle soit enregistrée de façon permanente. Vérification Pour vérifier que PortFast est activé, utilisez cette commande : 2900XL#show spanning-tree interface fastEthernet 0/1 Interface Fa0/1 (port 13) in Spanning tree 1 is FORWARDING Port path cost 19, Port priority 128 Designated root has priority 8192, address 0010.0db1.7800 Designated bridge has priority 32768, address 0050.8039.ec40 Designated port is 13, path cost 19 Timers: message age 0, forward delay 0, hold 0 BPDU: sent 2105, received 1 The port is in the portfast mode Examinez la configuration du commutateur. 2900XL#show running-config Building configuration... Current configuration: ! version 11.2 ... ! interface VLAN1 ip address 172.16.84.5 255.255.255.0 no ip route-cache ! interface FastEthernet0/1 spanning-tree portfast ! interface FastEthernet0/2 ! ... Tests de temporisation sur le Catalyst 2900XLVoici les tests de synchronisation effectués sur le commutateur Catalyst 2900XL.
Comment réduire le temps de démarrage sur le commutateur Catalyst 1900/2800Le commutateur 1900/2820 fait référence à PortFast par un autre nom : soit Spantree Start-Forwarding. Pour notre version du logiciel (V8.01.05), les commutateurs indiquent par défaut la valeur suivante : PortFast est activé sur les ports Ethernet (10 Mbit/s), et PortFast est désactivé sur les ports Fast Ethernet (liaison ascendante). Ainsi, lorsque vous utilisez la commande show run pour afficher la configuration, si un port Ethernet ne dit rien sur PortFast, cela signifie que ce dernier est activé. Si la mention « no spantree start-forwarding » apparaît dans la configuration, PortFast est alors désactivé. Sur un port FastEthernet (100 Mbit/s), l’inverse est aussi vrai : Pour un port FastEthernet, PortFast est activé seulement si la configuration du port affiche « spantree start-forwarding ». Voici un exemple de la configuration de PortFast sur un port FastEthernet. Ces exemples utilisent la version 8 du logiciel Enterprise Edition. Le commutateur 1900 enregistre automatiquement la configuration après toute modification. N’oubliez pas que PortFast ne doit pas être activé sur les ports qui se connectent à un commutateur ou à un concentrateur, mais seulement sur les ports qui sont connectés à une station d’extrémité. La configuration est enregistrée automatiquement dans la mémoire vive non volatile (NVRAM). Configuration 1900#show version Cisco Catalyst 1900/2820 Enterprise Edition Software Version V8.01.05 Copyright (c) Cisco Systems, Inc. 1993-1998 1900 uptime is 0day(s) 01hour(s) 10minute(s) 42second(s) cisco Catalyst 1900 (486sxl) processor with 2048K/1024K bytes of memory Hardware board revision is 5 Upgrade Status: No upgrade currently in progress. Config File Status: No configuration upload/download is in progress 27 Fixed Ethernet/IEEE 802.3 interface(s) Base Ethernet Address: 00-50-50-E1-A4-80 1900#conf t Enter configuration commands, one per line. End with CNTL/Z 1900(config)#interface FastEthernet 0/26 1900(config-if)#spantree start-forwarding 1900(config-if)#exit 1900(config)#exit 1900# Vérification Pour vérifier que PortFast est activé, vous pouvez jeter un œil à la configuration. Souvenez-vous qu’un port FastEthernet doit indiquer qu’il est activé. Un port Ethernet est activé, sauf mention contraire dans la configuration. Dans cette configuration, PortFast est désactivé sur l’interface Ethernet 0/1 (vous pouvez voir la commande permettant de le désactiver), mais il est activé sur l’interface Ethernet 0/2 (vous ne voyez rien, ce qui signifie qu’il est activé) et sur l’interface FastEthernet 0/26 [port A dans le système de menus] (vous pouvez voir la commande permettant de l’activer). 1900#show running-config Building configuration... ... ! interface Ethernet 0/1 no spantree start-forwarding ! interface Ethernet 0/2 ! ... ! interface FastEthernet 0/26 spantree start-forwarding Le moyen le plus simple d’afficher l’état de PortFast est de consulter le système de menus. Si vous choisissez (P) pour la configuration des ports dans le menu principal, puis sélectionnez un port, le résultat précise si le mode PortFast est activé. Cette sortie correspond au port FastEthernet 0/26, qui est le port « A » sur ce commutateur. Catalyst 1900 - Port A Configuration Built-in 100Base-FX 802.1d STP State: Blocking Forward Transitions: 0 ----------------------- Settings --------------------------------------- [D] Description/name of port [S] Status of port Suspended-no-linkbeat [I] Port priority (spanning tree) 128 (80 hex) [C] Path cost (spanning tree) 10 [H] Port fast mode (spanning tree) Enabled [E] Enhanced congestion control Disabled [F] Full duplex / Flow control Half duplex ----------------------- Related Menus ---------------------------------- [A] Port addressing [V] View port statistics [N] Next port [G] Goto port [P] Previous port [X] Exit to Main Menu Enter Selection: Tests de temporisation sur le Catalyst 1900Les valeurs de la synchronisation sont difficiles à vérifier sur un commutateur 1900/2820 en raison du manque d’outils de débogage. Nous venons donc d’envoyer un message Ping au commutateur à partir d’un ordinateur connecté. Nous avons déconnecté, puis reconnecté le câble avant d’enregistrer le temps qu’a mis le commutateur à répondre au message Ping, avec et sans PortFast. Lorsque PortFast était activé (état par défaut), pour un port Ethernet, l’ordinateur a reçu une réponse dans les cinq ou six secondes. Lorsque PortFast était désactivé, l’ordinateur a reçu une réponse dans les 34 ou 35 secondes. Un avantage supplémentaire pour PortFastLe protocole STP procure un autre avantage en ce qui a trait à l’utilisation de PortFast dans votre réseau. Chaque fois qu’une liaison est activée et passe à l’état de transmission dans le protocole Spanning Tree, le commutateur envoie un paquet Spanning Tree spécial appelé « notification de changement de topologie » (TCN). La notification TCN est acheminée jusqu’à la racine du protocole Spanning Tree, puis à tous les commutateurs du VLAN à partir de là. Ainsi, tous les commutateurs retirent leur tableau d’adresses MAC avec le paramètre de délai de transmission. Le paramètre de délai de transmission est généralement réglé à 15 secondes. Chaque fois qu’un ordinateur joint le groupe de ponts, les adresses MAC des commutateurs sont retirées après 15 secondes au lieu du délai normal de 300 secondes. Lorsqu’un ordinateur est activé, il ne change pas réellement la topologie à un degré considérable tant que tous les commutateurs du VLAN sont concernés. Or, ils n’ont pas forcément à passer par la période de vieillissement TCN. Si vous activez PortFast, le commutateur n’envoie pas de paquets TCN lorsqu’un port devient actif. Commandes à utiliser pour vérifier la configurationVoici une liste des commandes à utiliser lorsque vous vérifiez si la configuration fonctionne. Commutateurs 4000/5000/6000
Commutateurs 2900XL/3500XL
Commutateurs 1900/2800
Commandes à utiliser pour le dépannage de la configurationVoici une liste des commandes à utiliser pour le dépannage de la configuration. Commutateurs 4000/5000/6000
Commutateurs 2900XL/3500XL
Commutateurs 1900/2800
Configurer et dépanner le commutateur IP multicouche (IP MLS)ObjectifsCe document décrit le dépannage de base du protocole MLS pour IP. Cette fonctionnalité est devenue une méthode très convoitée pour accélérer le routage grâce à l’utilisation de circuits ASIC (Application Specific Integrated Circuits). Le routage traditionnel s’effectue par un processeur (CPU) et un logiciel centraux. Le protocole MLS décharge une partie importante du routage (réécriture de paquets) sur le matériel, ce qu’on appelle également la commutation. La commutation de couche 3 et la commutation MLS sont des termes équivalents. La fonctionnalité NetFlow d’IOS est distincte et n’est pas abordée dans le présent document. Le protocole MLS prend également en charge IPX (IPX MLS) et la multidiffusion (MPLS), mais le présent document est axé exclusivement sur le dépannage MLS IP de base. IntroductionAu fur et à mesure que la demande s’accroît sur les réseaux, le besoin d’un rendement accru augmente. De plus en plus d’ordinateurs sont connectés aux LAN, aux WAN et à Internet, et leurs utilisateurs ont besoin d’un accès rapide aux bases de données, aux fichiers, aux pages Web, aux applications réseau, aux autres ordinateurs et au streaming vidéo. Pour maintenir des connexions rapides et fiables, les réseaux doivent pouvoir s’adapter rapidement aux changements et aux pannes, en plus de trouver le meilleur chemin qui soit, tout en restant aussi invisibles que possible pour les utilisateurs finaux. Les utilisateurs finaux qui bénéficient d’une circulation rapide de l’information entre leur ordinateur et leur serveur, avec une extrême lenteur du réseau, sont satisfaits. La principale fonction des protocoles de routage est de trouver le chemin le plus approprié qui soit, ce qui peut s’avérer un processus gourmand du côté du CPU. Ainsi, le rendement connaît une hausse notable, qui est obtenue en déchargeant une partie de cette fonctionnalité vers le matériel de commutation. Voici le but de la fonctionnalité MLS. La fonctionnalité MLS possède trois principaux éléments : notamment MLS-RP et MLS-SE. Le routeur doté de la fonctionnalité MLS, MLS-RP, assure la fonction traditionnelle de routage entre les sous-réseaux et le VLAN. MLS-SE est un commutateur doté de la fonctionnalité MLS, qui nécessite normalement un routeur pour assurer la transmission entre les sous-réseaux et les VLAN, mais s’il dispose de matériel et de logiciel particuliers, il peut gérer la réécriture du paquet. Lorsqu’un paquet traverse une interface routée, les parties ne constituant pas des données du paquet sont modifiées (réécrites) à mesure qu’elles sont acheminées vers leur destination, bond par bond. Une confusion peut se produire ici, car il semble qu’un périphérique de couche deux prenne en charge une tâche de couche trois. en fait, le commutateur ne réécrit que les informations de couche 3 et effectue la 'commutation' entre les sous-réseaux/VLAN. le routeur est toujours responsable des calculs de route basés sur des normes et de la détermination du meilleur chemin. Cette confusion peut en grande partie être évitée si vous gardez mentalement les fonctionnalités de routage et de commutation distinctes, en particulier lorsqu’elles sont contenues, comme c’est généralement le cas, dans le même châssis (comme dans le cas d’un MLS-RP interne). Envisagez la fonctionnalité MLS comme une forme très avancée de mise en cache du routage, le cache étant séparé du routeur sur un commutateur. MLS-RP et MLS-SE, ainsi que les configurations matérielles et logicielles minimales, sont requises pour la fonctionnalité MLS. MLS-RP peut être interne (installé dans un châssis de commutateur) ou externe (connecté par un câble à un port de jonction sur le commutateur). Comme exemples de MLS-RP internes, citons le module de commutation de routage (RSM) et la carte de commutation de routage (RSFC), qui sont installés dans une fente ou qui représente le superviseur d’un produit de la gamme Catalyst 5xxx, respectivement. Il en va de même pour la carte de commutation multicouche (MSFC) pour la gamme Catalyst 6xxx. Les routeurs Cisco des séries 7500, 7200, 4700, 4500 ou 3600 sont des exemples de MLS-RP externes. En général, pour que la fonctionnalité MLS IP soit prise en charge, tous les MLS-RP nécessitent une version IOS minimale dans 11.3WA ou 12.0WA. Consultez les documents associés à la version pour en savoir plus. Aussi, la fonctionnalité MLS doit être activée pour qu’un routeur puisse être un MLS-RP. MLS-SE est un commutateur doté de matériel particulier. Pour un produit de la gamme Catalyst 5xxx, la fonction MLS exige que le superviseur ait une carte de fonction NetFlow (NFFC) installée. Les Supervisor IIG et IIIG en possèdent une par défaut. En outre, il faut au minimum un logiciel Catalyst OS 4.1.1. Notez que la série 4.x a fait l’objet d’un déploiement général (GD), a rempli les critères rigoureux des utilisateurs finaux ou a atteint les objectifs des expériences sur le terrain en ce qui a trait à la stabilité. Consultez le site Web de Cisco pour en savoir plus sur les dernières versions. L’adresse IP MLS est prise en charge et activée automatiquement pour le matériel et le logiciel du commutateur Catalyst 6xxx avec MSFC/PFC (sur d’autres routeurs, la fonction MLS est désactivée par défaut). Notez que les fonctions IPX MLS et MLS utilisées pour la multidiffusion peuvent avoir d’autres exigences matérielles et logicielles (IOS et Catalyst OS). De plus, les plateformes Cisco prennent – ou prendront – en charge la fonction MLS. Il faut également que la fonction MLS soit activée pour qu’un commutateur puisse être un MLS-SE. Le troisième principal élément de la fonction MLS est le protocole MLSP (Multilayer Switching Protocol). Étant donné que la compréhension des principes de base du protocole MLSP est au cœur de la fonction MLS et qu’il est essentiel de procéder à un dépannage efficace de la fonction MLS, nous décrirons le protocole MLSP plus en détail ici. Le protocole MLSP est utilisé par MLS-RP et MLS-SE pour communiquer entre eux. L’activation de la fonction MLS fait partie des tâches, tout comme l’installation, la mise à jour ou la suppression des flux (renseignements de mémoire cache) ainsi que la gestion et l’exportation de statistiques de flux (l’exportation des données NetFlow est abordée dans un autre document). Le protocole MLSP permet également au MLS-SE de connaître les adresses MAC (de couche deux) des interfaces de routeur dotées de la fonctionnalité MLS, de vérifier le masque de flux du MLS-RP (expliqué plus loin dans ce document) et de confirmer si le MLS-RP est opérationnel. MLS-RP envoie des paquets « Hello » en multidiffusion toutes les 15 secondes grâce au protocole MLSP. Si trois de ces intervalles sont ratés, MLS-SE reconnaît alors que MLS-RP a échoué ou que la connectivité est perdue avec celui-ci.
Le schéma illustre les trois étapes incontournables (avec le protocole MLSP) pour la création d’un raccourci : le paquet candidat, le paquet d’activation et la mise en cache. MLS-SE recherche une entrée mise en cache de la fonctionnalité MLS. Si les informations des paquets et les entrées mises en cache de la fonctionnalité MLS correspondent (correspondance), l’en-tête du paquet est réécrit localement sur le commutateur (raccourci ou contournement du routeur) au lieu d’être transmis au routeur, comme cela se produit normalement. Les paquets qui ne correspondent pas et qui sont transmis au MLS-RP sont des paquets candidats. Autrement dit, leur commutation est possible localement. Une fois qu’il a transmis le paquet candidat par le masque de flux de la fonctionnalité MLS (expliqué ultérieurement) et qu’il a réécrit les informations contenues dans l’en-tête du paquet (la partie des données n’est pas touchée), le routeur envoie le paquet vers le bond suivant sur le chemin de destination. Le paquet est maintenant appelé « paquet d’activation ». Si le paquet revient au MLS-SE de départ, un raccourci MLS est créé, puis mis en cache dans la fonctionnalité MLS. La réécriture du paquet et de tous les paquets similaires qui suivent (appelés « flux ») se fait désormais localement par le matériel du commutateur, et non par le logiciel du routeur. Ce MLS-SE doit voir les paquets candidats et d’activation pour un flux particulier afin qu’un raccourci MLS soit créé (c’est pourquoi la topologie du réseau est importante pour la fonctionnalité MLS). Rappelez-vous que le but de la fonctionnalité MLS est d’autoriser le chemin de communication entre deux périphériques situés dans différents VLAN, qui sont connectés au même commutateur, de contourner le routeur et d’améliorer le rendement du réseau. Grâce à l’utilisation d’un masque de flux (essentiellement une liste d’accès), l’administrateur peut corriger le degré de similitude de ces paquets et l’étendue des flux : adresse de destination; adresses d’origine et de destination; renseignements de destination, d’origine et de couche quatre. Notez que le premier paquet d’un flux passe toujours par le routeur. Ensuite, il est commuté localement. Chaque flux est unidirectionnel. La communication entre les ordinateurs, par exemple, nécessite la configuration et l’utilisation de deux raccourcis. L’objectif principal du protocole MLSP est de configurer, de créer et de gérer ces raccourcis. Ces trois éléments (MLS-RP, MLS-SE et MLSP) libèrent les ressources essentielles du routeur en autorisant d’autres composants du réseau à exécuter certaines de ses fonctionnalités. Selon la topologie et la configuration, la fonctionnalité MLS offre une méthode simple et très efficace pour augmenter le rendement du LAN. Dépannage de la technologie IP MLSUn schéma de flux pour le dépannage IP MLS de base est fourni et expliqué. Il est issu des types de cas de MLS-IP les plus fréquemment ouverts sur le Cisco Technical Support Website, jusqu’à la création du présent document, par nos clients et notre équipe du service d’assistance technique. MLS est une fonctionnalité robuste qui ne devrait pas vous poser problème. Si un problème survient, il vous aidera à résoudre le type de problèmes IP MLS que vous pourriez rencontrer. Quelques hypothèses essentielles sont formulées :
Avertissement : chaque fois que vous apportez des modifications de configuration à un routeur destiné à être permanent, n'oubliez pas d'enregistrer ces modifications avec une copie running-config start-config (les versions abrégées de cette commande incluent copy run start et wr mem). Les modifications apportées à la configuration sont perdues en cas de redémarrage ou de réinitialisation du routeur. RSM, RSFC et MSFC sont des routeurs, et non des commutateurs. Toutefois, les modifications apportées à l’invite du commutateur d’un produit de la gamme Catalyst 5xxx ou 6xxx sont automatiquement enregistrées.
Cette section couvre le dépannage de la technologie IP MLS.
Commandes ou captures d’écranPour voir des descriptions et des exemples détaillés des commandes à utiliser sur les commutateurs et les routeurs IP MLS, consultez les documents figurant dans les informations connexes. Comment fonctionne un switch ?Un switch est un équipement réseau qui se présente sous la forme d'une barre avec différents ports Ethernet. Le nombre de ports dépend de la taille du switch. On trouve des switchs avec 8, 12, 24 ports. Pour relier les équipements au réseau, on branche ces derniers sur les ports du switch avec des câbles RJ 45.
Quels sont les différents types de switch ?Les différents types de Switch. Les switches classiques. Comme leur nom l'indique, ce sont les switches les plus simples, les switches RJ45. ... . Les switches rackables. Ils sont généralement utilisés dans les baies informatiques. ... . Les switches manageables. ... . Les switches manuels. ... . Les switches imprimantes. ... . Les switches KVM.. Quels sont les deux rôles d'un switch ?Le switch est chargé d'analyser les trames qui arrivent sur les ports d'entrée. Il opère une filtration des données afin de les orienter vers le bon port. Le switch a donc une double fonction de filtrage et de connectivité. Il sert de véhicule au transport de trame, comme peut également le faire le routage.
C'est quoi un switch administrable ?Les Switches Manageables offrent des possibilités de configuration qui vous permettent de modifier et de gérer leur fonctionnement. Cela s'avère particulièrement utile pour identifier les problèmes, en cas de trafic multicast sur le réseau et si les temps d'arrêt coûtent cher.
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