Gaz à effet de serre pourcentage

Qu’est-ce que l’effet de serre ?

Depuis longtemps, l’expression «effet de serre» s’emploie pour la planète car le phénomène est très similaire à une serre en agriculture. Comme la serre, les gaz présents dans l’atmosphère laissent passer les rayons du soleil (la lumière visible), ce qui a pour effet de réchauffer la terre. La terre renvoie un tiers de ces rayons sous forme de rayons infrarouge invisibles (le reste est absorbé par les sols, les océans et l’atmosphère elle-même), ce qui a pour effet de la refroidir. Mais les gaz présents dans l’atmosphère sont dits «gaz à effet de serre ou GES» car ils absorbent (ne laissent pas passer) les rayons infrarouge et les renvoient vers la terre, ce qui a pour effet de la réchauffer à nouveau ! C’est l’effet de serre.
Un équilibre qui a permis le développement de la vie sur terre, car sans l’effet de serre, la température moyenne de la terre serait de -18°.

Origine des gaz à effet de serre (GES)

5 GES sont naturellement présents dans l’atmosphère :

  • La vapeur d’eau (H2O), participe à 75% de l’effet de serre sur terre
  • Le dioxyde de carbone (CO2) :  bien moins présent dans l’atmosphère que la vapeur d’eau, le CO2 participe à 25% de l’effet de serre car sa capacité à retenir la chaleur est très élevée.
  • Le méthane (CH4)
  • Le protoxyde d’azote ou oxyde nitreux (N2O)
  • L’ozone (O3)

Si l’on augmente la concentration de GES dans l’atmosphère, on augmente mécaniquement l’effet de serre, donc la température. C’est précisément ce qui se passe pour la terre depuis le début de l’ère industrielle, période pendant laquelle les activités humaines (transport, industrie, énergie, agriculture…), fortement émettrices de GES, n’ont cessé d’augmenter.

Ces gaz s’additionnent aux gaz naturellement présents : on parle alors d’effet de serre additionnel. On comprend donc pourquoi le problème du réchauffement climatique est directement lié aux gaz à effet de serre émis par l’homme.

Principaux gaz à effet de serre émis par l’homme

Certaines activités humaines sont plus émettrices de gaz à effet de serre que d’autres. De plus, l’impact sur l’effet de serre et la durée de vie dans l’atmosphère varient d’un gaz à l’autre.  Cela signifie que les GES continuent à faire effet dans l’atmosphère plusieurs dizaines d’années après leur émission. C’est le phénomène d’inertie climatique.

Le dioxyde de carbone (CO2) est le premier GES émis par l’homme. On mesure d’ailleurs l’effet des autres gaz par rapport à lui en équivalent CO2. Il représente 77 % des émissions. Il est dû essentiellement à la combustion d’énergies fossiles (transport, industrie, agro-alimentaire, habitat, etc.), environ 6,4 GigaTonne (Gt), à l’agriculture et à la déforestation (changement d’utilisation des sols). Durée de vie dans l’atmosphère : environ 100 ans.

Gaz à effet de serre pourcentage

Le méthane (CH4) provient essentiellement du secteur agricole, (déjections animales, élevage des ruminants, etc.), mais également des décharges (fermentation des déchets organiques), des exploitations charbonnières, pétrolières ou gazières. Son potentiel de réchauffement est 20 à 25 fois plus élevé que le CO2 mais sa durée de vie est de 10 ans.

Le secteur agricole notamment par l’épandage d’engrais azotés sur les sols et certaines industries chimiques émettent du protoxyde d’azote (N2O).

Depuis l’ère industrielle, 3 autres familles de GES sont apparues, les gaz fluorés. Ils n’étaient pas présents naturellement dans l’atmosphère et sont uniquement dûs aux activités humaines. Ce sont :

  • Les hydrofluorocarbures (HFC)
  • Les hydrocarbures perfluorés (PFC)
  • L’hexafluorure de soufre (SF6)

On les trouve dans les systèmes de réfrigération et de climatisation, ainsi que dans certains procédés industriels.

Réduire les émissions de GES

A tous les échelons, les politiques de lutte contre le changement climatique visent à réduire les émissions de GES. Au niveau international, les Etats se sont engagés lors de la COP21à soumettre leurs contributions nationales de réduction des GES compatibles avec une limitation du réchauffement «bien en dessous de 2°C». La France s’est engagée à diviser par 4 ses émissions de 1990 d’ici 2050 ; cet objectif est communément appelé le «facteur 4». Adopté en 2007, le Plan Climat Energie de Paris fixe comme objectif -25% d’émissions de GES en 2020 par rapport à 2004. La version 2017 du Plan Climat de Paris vise à faire de Paris une ville neutre en carbone en 2050.

Si les chiffres des principaux secteurs émetteurs de GES sont connus : énergie (21%), industrie (17%), transport (14%), agriculture (12%)… ils ne concernent pas uniquement les entreprises ou les industriels. Car au premier maillon de la chaîne se trouvent les consommateurs, les usagers, les citoyens… Chacun à sa mesure peut donc agir contre les GES, en changeant ses habitudes de vie et de consommation.

Quelle est la proportion des gaz à effet de serre GES ?

5 GES sont naturellement présents dans l'atmosphère : La vapeur d'eau (H2O), participe à 75% de l'effet de serre sur terre. Le dioxyde de carbone (CO2) : bien moins présent dans l'atmosphère que la vapeur d'eau, le CO2 participe à 25% de l'effet de serre car sa capacité à retenir la chaleur est très élevée.

Qu'est

En valeur absolue, la Chine reste ainsi de loin le plus important émetteur de gaz à effet de serre. A lui seul, le pays émet plus d'un quart des émissions mondiales de GES.

Quels sont les 3 gaz à effet de serre ?

Gaz à effet de serre naturels.
La vapeur d'eau (H2O) le plus important des gaz à effet de serre naturellement présents dans l'atmosphère. ... .
Le dioxyde de carbone (CO2) ... .
Le méthane (CH4).

Quel pourcentage des émissions de gaz à effet de serre provient de l'agriculture ?

Dans le monde, le secteur agricole est responsable de 23 % des émissions anthropiques de gaz à effet de serre (GES), soit 12 GtCO2 équivalent/an. La diminution des émissions de GES, le stockage du carbone dans les sols et la production d'énergie sont les leviers du secteur de l'agriculture à travailler.