J ai coucher avec ma cousine

Vacances en famille

 

Rien n’allait plus dans ma vie sentimentale. Adrien, mon petit ami depuis trois ans et demi, venait de décider que nous passerions l’été chacun de son côté. J’étais amoureuse, et je n’avais pas la force de le quitter. Dans l’espoir de l’oublier un peu, j’optais pour des vacances en famille au Touquet. J’étais sûre d’y trouver du soutien. Mais j’étais loin d’imaginer de quelle sorte de soutien il s’agirait…

Un don Juan qui enchaîne les conquêtes

 

   L’été, au Touquet, l’ambiance est très festive car, depuis près de cinquante ans, ma famille possède quatre villas collées les unes aux autres. Il y a celle de mon grand-père, et celles de ses trois frères et sœurs. Nous passons nos journées entre cousins. De tous, il y en a un, Raphaël, de deux ans mon aîné, pour qui j’ai toujours eu un « secret crush ». C’est une espèce de don Juan, ultra beau gosse, qui enchaîne les conquêtes. Et cet été, il était là. Très vite, alors que nous n’avions jamais été    intimes, nous nous sommes rapprochés. Nous passions nos journées ensemble à la plage, à jouer au tennis, à rire. Un soir, il me fait faire la tournée des bars et des boîtes. Tard dans la nuit, je lui parle de moi, de mes problèmes avec Adrien, il me dit de le quitter… Plus je le regarde, plus je pense qu’il a raison. Mais je m’accroche à mon histoire, comme pour mieux me cacher la vérité : je suis en train de tomber raide dingue de mon cousin !  

Une folle attirance

 

   Une nuit, vers 4 heures du matin, nous nous retrouvons à danser collés serrés. Quand notre danse s’arrête, gêné, il décide de me ramener à la maison. Nous sommes un peu éméchés, enivrés aussi d’être ensemble et enfin seuls, et, au lieu de me faire la bise, il m’embrasse : un véritable baiser d’amoureux. Comment le repousser ? L’attirance est trop forte. Comme au début d’une histoire « normale », je me sens heureuse et belle, sentiments que je n’avais plus éprouvés ces trois dernières années. En plus,    j’avais toujours rêvé de lui en secret… C’est précieux, un rêve de petite fille qui se réalise.  

Comme un "vrai" couple...

 

Avec son corps d’athlète et son regard charmeur, Raphaël dégage ce petit plus qui distingue les hommes à femmes des autres : la soif de plaire. Je lui avoue qu’il représente le fantasme de mes jeunes années. Il me répond : « C’est drôle, parce que le mien, c’est ta sœur ! » On pique un gros fou rire mêlé de baisers avant de se quitter. Comme si de rien n’était. Une fois dans ma chambre, je repense à ce qui vient de se passer. Bien que très consciente de l’absurdité, voire de l’impossibilité d’une relation avec un cousin, j’ai envie de plus. Et, seule dans mon lit, j’appréhende le lendemain. Va-t-il assumer ? Oui.

On fait l'amour partout

 

Notre idylle commence. Il me présente à ses copains comme sa petite amie, m’embrasse devant eux… Et nous passons à l’étape supérieure. Qui se révèle étrange, parce que, justement, ça ne l’était pas. Nous vivons une alchimie sexuelle très forte. On fait l’amour tout le temps, sur la plage, dans sa voiture… Une fois, même, chez mes grands-parents, pour que le frisson d’interdit soit total. Il me dit des mots tendres, me confie qu’il n’a « jamais éprouvé autant de plaisir avec une autre ».

Une relation mal vue

 

Deux semaines après le début de notre histoire, nous nous rendons ensemble à la Grande Soirée du tennis, l’événement de l’été au Touquet. Devant nos familles respectives, nous essayons d’abord de feindre une très respectable proximité. Mais, au fil des danses enflammées, nous nous révélons incapables de dissimuler notre complicité déplacée. Raphaël tente de me calmer : « Il faudrait peut-être rentrer séparément, nos parents vont commencer à se douter de quelque chose. »

Sommes-nous incestueux ?

 

Le lendemain, son déjeuner de famille dans la villa de son grand-père se transforme en mini-inquisition. Un de ses oncles a de gros doutes et les exprime en rigolant un peu jaune : « Alors, avec Lisa… ? » Raphaël m’a raconté être devenu tout rouge et n’avoir pas su quoi répondre sinon un très simple « eh bien, on s’entend très bien ». Son oncle lâche, toujours sur le même ton : « Tu sais qu’on appelle ça un inceste ? » A ce moment-là, sa mère intervient à temps pour calmer « l’imagination débordante » de son frère ! De mon côté, aucun soupçon n’est formulé. Au contraire.

Un simple amour de vacances ?

 

   Alors que Raphaël entre en septembre en dernière année d’école de commerce à Bordeaux, mes parents m’encouragent à y aller aussi, suivre une formation en multimédia, car ils imaginent le bien que cela me ferait de m’éloigner de Paris, et d’Adrien, et que, en plus… « Tu ne seras pas seule, nous avons une amie qui y habite, et Raphaël termine ses études là-bas. Vous vous entendez si bien… » Au moment où je trouve cette histoire trop sulfureuse, ma mère me pousse à la faire durer ! C’est presque avec impatience que j’attends la fin des vacances. Vivement la fin de la peur d’être surpris en flagrant délit… Raphaël et moi savons que nous nous retrouverons à Bordeaux. Le dernier jour au Touquet aurait dû être synonyme d’un au revoir à un amour de    vacances qui n’aurait jamais dû voir le jour. Il s’est finalement transformé en un « à la semaine prochaine ».  

Pas question d'imaginer un avenir commun

 

Ni lui ni moi n’étions assez forts à ce moment-là pour nous dire : « C’était bien… mais il vaut vraiment mieux se dire adieu. » Il n’était pas question d’imaginer un avenir commun, un mariage, des enfants… Mais c’est justement cela aussi qui faisait qu’on était si heureux ensemble, hors des sentiers battus des histoires d’amour classiques. Le lien amoureux qui nous unissait était léger mais aussi familial et profond : nous ne nous voulions que du bien, pour un court moment. Lorsque nous nous sommes revus à Bordeaux, un peu inquiets du tour nouveau que pourrait prendre notre aventure, on s’est fait la bise. Puis tout a recommencé de plus belle.

Le bonheur partagé

 

Il m’a aidée à trouver un appartement, m’a présenté tous ses amis bordelais, pour qui nous étions tout simplement un amour de vacances qui tenait bon. Nous formions un vrai petit couple. Il me faisait découvrir la ville, son ambiance estudiantine, ses fêtes… Quand quelqu’un de la famille venait nous rendre visite, nous rejouions les cousin-cousine. Comme c’était excitant ! On ne s’est jamais dit : « Je t’aime », ça aurait tout compliqué. Pourtant, une fois, après une nuit d’amour, il m’a dit : « Je t’adore »… Nous ressentions toutes les émotions des amoureux. Y compris la jalousie.

Que des cousins ?

 

Et c’est cette jalousie qui a mis fin à notre histoire. Le jour où l’une de ses ex est venue passer un weekend chez lui, je suis devenue folle, je l’ai harcelé toute la nuit, allant jusqu’à crier en bas de sa fenêtre. Il est venu me rejoindre, m’a fait un câlin pour me rassurer : « Il n’y a que toi qui comptes… » Lui aussi a éprouvé de la jalousie, lorsque, quelques semaines plus tard, Adrien est venu me rendre visite. Je me souviens lui avoir dit : « Calme-toi ! Je te rappelle qu’on est cousins ! »

Son baiser d'adieu

 

C’est alors qu’il a voulu mettre un terme à notre relation. J’entends encore ses mots : « Lisa, je t’adore, mais je veux construire ma vie et, entre nous, ça ne mènera jamais nulle part. » Il partait en Chine deux mois plus tard pour son stage de fin d’études. Jusqu’au dernier soir, nous avons continué à faire l’amour. On s’est dit que c’était bien, nous deux… Et puis, il est parti. Depuis, rien n’est ambigu ou presque. Un an plus tard, au mariage de sa sœur, il m’a présenté sa nouvelle petite amie que j’ai beaucoup appréciée. Deux semaines après avoir appris qu’il allait se marier avec elle, je l’ai croisé à Paris. Nous avons fêté l’événement autour d’un verre. J’étais heureuse pour lui. Nous n’avons pas évoqué le passé, mais, lorsque je l’ai ramené à la station de métro, il m’a donné un petit baiser tendre. C’étaient ses adieux. Et la preuve qu’il avait vécu la même chose que moi : une histoire authentique, inoubliable et à jamais secrète.

Comment rendre sa cousine amoureuse ?

Commencez avec un message très banal comme « nous étions si proches et tu m'as manqué. Il serait formidable que nous soyons en contact plus souvent si tu le souhaites ». Ce type de message lui permet de connaitre vos intentions et renvoie la balle dans son camp pour un échange ultérieur.

Est

En fait, dans la loi française, rien n'interdit techniquement aux cousins et cousines de se marier. C'est juste assimilé pour beaucoup à une forme d'inceste et cela reste relativement tabou dans les familles.

Comment la fille de ma cousine doit m'appeler ?

PETIT-COUSIN, subst. masc.,PETITE-COUSINE, subst. fém. Fils, fille du cousin, de la cousine par rapport au fils, à la fille d'un cousin ou d'une cousine.

Est

Baiser sa cousine est considéré comme malsain, consanguin chez beaucoup d'esprits étriqués. Même si on sait bien que ça se fait beaucoup dans les familles aristos-fin de race ou dans les petits villages reculés, ça reste assez sensible.