Le cancer de la prostate engendre assez peu de symptômes : il est donc souvent découvert à l’occasion d’une consultation ou d’examens médicaux. Show
Des symptômes rares et peu spécifiquesBien souvent, le cancer de la prostate n’occasionne pas de symptômes particuliers, notamment aux premiers stades de la maladie. Lorsqu’il évolue, il peut engendrer des troubles urinaires tels que :
Cependant, ces symptômes peuvent être causés par d’autres maladies de la prostate, non cancéreuses, comme hypertrophie bénigne de la prostate (HBP) ou une prostatite. La maladie peut également engendrer des troubles sexuels (dysfonctions de l’érection, éjaculations douloureuses). Si la tumeur s’étend, des douleurs au niveau des os (dos, bassin, jambes) peuvent survenir, ainsi qu’une fatigue et une perte de poids. Un cancer souvent détecté en consultationUne tumeur prostatique peut être découverte par un médecin lors d’un examen associé au diagnostic ou au suivi d’une HBP. Par exemple, il constate :
Elle peut également être retrouvée lors d’une consultation pour des troubles urinaires ou des douleurs du bas du dos ou des hanches. Une petite douceur pour vous, votre papa? Et pourquoi pas?Populaires, elles partent comme des petits pains chauds. Faites vite! Découvrez notre capsule animée!Symptômes, risques et dépistage. Vue d’ensembleUn cancer « silencieux »Le plus souvent, le cancer de la prostate ne s’accompagne d’aucun symptôme; on le dit « silencieux ». Il sera découvert par hasard, à la suite d’une prise de sang ou lors d’un examen de routine de la prostate. Dans ce cas, le médecin aura effectué un toucher rectal, noté une induration, et il aura sonné l’alarme. Ce durcissement est le signe clinique le plus fréquent. Symptômes similaires lorsque l’urètre est comprimé Les symptômes commencent à apparaître lorsque la tumeur augmente et exerce une pression sur l’urètre ou lorsqu’il est avancé. Les symptômes sont les mêmes que pour l’hypertrophie bénigne de la prostate (HBP), car en vieillissant la prostate augmente en volume et comprime l’urètre. La prostatite peut également causer des symptômes similaires au cancer de la prostate. Par contre, comme mentionné plus tôt, la majorité des patients avec un cancer de la prostate n’auront aucun symptômes cliniques. Passé l’âge de 40 ans, il est important que les hommes s’assurent de ne pas confondre HBP, prostatite et cancer de la prostate. L’examen par un médecin devient donc plus qu’important pour en avoir le cœur net. L’HBP ou prostate volumineuseLes signes et symptômes les plus communsAux premiers stades de l’HBP, il n’y a pas de signes et symptômes. Ceux-ci apparaissent lorsque la prostate dont la taille a augmenté exerce de la pression sur l’urètre et la vessie. Cela peut réduire le diamètre de l’urètre (le comprimer) ou irriter la vessie, ce qui peut causer des changements des habitudes urinaires et de la difficulté à uriner. Chez certains patients, des symptômes peuvent apparaitre avec un élargissement minime de la prostate. L’HBP peut engendrer les symptômes suivants:
La prostatite ou inflammation de la prostateLes signes et symptômes les plus communsLa prostatite peut causer un grand éventail de symptômes très variables d’un homme à l’autre. Ils peuvent être similaires à ceux provoqués par l’hypertrophie bénigne de la prostate (HBP) et le cancer de la prostate. Par contre, elle se distingue par la présence de douleurs dans la région pelvienne et si aiguë, par une forte fièvre et des frissons. La prostatite peut être causée par une infection urinaire aiguë (prostatite bactérienne) ou par une inflammation chronique/sensibilité chronique. La prostatite peut engendrer les symptômes suivants:
L’HBP et la prostatite ne correspondent pas à un cancer de la prostate. Elles font partie des maladies les plus courantes liées à la prostate.Cancer localiséLes signes et symptômes d’un cancer localiséLes signes et symptômes les plus communsIl est fréquent que le cancer de la prostate, lors des tout premiers stades, ne cause aucun symptôme dû à son développement généralement lent. Les symptômes peuvent apparaître si la tumeur grossit et comprime votre urètre – entraînant des changements de vos habitudes urinaires ou d’autres problèmes – ou si votre cancer est avancé. La tumeur ne cause pas généralement de douleur à la prostate proprement dite. Mais d’abord et avant tout, pas de panique! Comme le cancer de la prostate commence généralement à se développer dans la partie de la prostate qui est la plus près du rectum (la région périphérique de la prostate), il n’appuie pas souvent sur l’urètre, provoquant ainsi des symptômes, à un stade précoce. Comme mentionné plus haut, il ne faut pas perdre de vue que tous ces symptômes sont généralement causés par un grossissement bénin de la prostate qui survient avec l’âge et non par un cancer de la prostate. Ils peuvent également être causés par d’autres problèmes liés à l’appareil urinaire, dont la prostatite bactérienne ou infectieuse, entre autres. Le cancer peut engendrer les symptômes suivants (le plus souvent il n’y a aucun symptômes):
Cancer avancéLes signes et symptômes d’un cancer avancéLes signes et symptômes lorsqu’il se propage à l’extérieur de la prostateLe cancer qui a pris naissance dans la prostate gagne ensuite les ganglions pelviens (ce ne sont pas les mêmes ganglions que ceux de l’aine, qui sont perceptibles: les ganglions pelviens se trouvent en profondeur dans le ventre, près de la prostate ; on ne les voit pas et on ne les sent pas). C’est ce qu’on appelle des métastases ganglionnaires. Ces métastases ganglionnaires ne causent pas de douleur, mais peuvent, à l’occasion, causer un œdème (enflure) des pieds et des chevilles (voir plus bas pourquoi). Au stade encore plus avancé de la maladie, les cellules cancéreuses ont généralement migré vers les os, en particulier ceux du bassin et de la colonne vertébrale (ce sont les métastases osseuses). Si les métastases sont assez grosses, les symptômes suivants peuvent alors apparaître:
Les tests que votre médecin doit faire avec ces signes et symptômesSi vous présentez des symptômes inhabituels, il est important de consulter un médecin pour déterminer les causes. Le médecin pourra alors vous proposer un test sanguin d’antigène prostatique spécifique (APS) et un toucher rectal. Si votre médecin croit que d’autres tests doivent être effectués pour confirmer ou infirmer que vous avez un trouble de la prostate, il vous dirigera vers un urologue. Celui-ci vous fera sans doute repasser certains des tests que vous avez déjà subis. Il est possible qu’on vous demande de faire un autre test de l’APS dans un futur proche pour vérifier si votre taux d’APS augmente avec le temps et/ou confirmer une augmentation qui peut être transitoire. Selon les résultats, vous déciderez ensemble de la future marche à suivre, vos options de traitements et les effets secondaires qui en découlent. Nous sommes là pour vousVous avez des questions ou des préoccupations? Surtout, n’hésitez pas. Contactez-nous au 1 855 899-2873 pour discuter avec un de nos professionnels de la santé spécialisés en uro-oncologie. Ils sont là pour écouter, soutenir et répondre à vos questions, celles de votre famille ou de vos proches. C’est simple et gratuit, comme tous nos services d’ailleurs. Prenez également le temps nécessaire pour consulter chacune de nos pages sur ce site Web, de même que notre chaine YouTube, question de vous familiariser avec la maladie, nos conférences et nos webinaires animés par des experts, les ressources disponibles, le soutien qui vous est offert, nos événements et les façons de vous impliquer pour faire avancer la cause. Restez informéLes Aliments contre le cancer, nouvelle édition revue et augmentée: La prévention du cancer par l’alimentationNous vous suggérons la nouvelle édition d’un livre hors du commun, qui bouleversera votre perception du cancer et des façons de combattre cette maladie. Dix ans après avoir révolutionné les habitudes alimentaires des Québécois avec Les Aliments contre le cancer, Richard Béliveau et Denis Gingras reviennent à la charge. Ils font le bilan des dernières découvertes de la recherche quant à la prévention du cancer par l’alimentation. Prévenir le cancer: Comment réduire les risquesMaladie effroyable et énigmatique, le cancer est très souvent perçu comme une calamité qui frappe au hasard, une adversité contre laquelle nous sommes impuissants. Ce sentiment d’impuissance n’a cependant pas sa raison d’être, car quantité d’études ont démontré qu’il existe un lien direct entre le tabagisme, le surpoids, la sédentarité, l’alimentation, l’exposition aux rayons ultraviolets, le manque de sommeil et la progression du cancer, et que la plupart des décès dus aux cancers actuels pourraient être évités par de simples modifications du mode de vie. Pour vous procurez le livre, cliquez sur le lien suivant ou l’image ci-dessous – Prévenir le cancer: Comment réduire les risques Pages de notre site qui pourraient vous intéresser
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Dernière révision médicale et éditoriale: août 2019 Quand FautQuels sont les examens clés? Une prise de sang permet de connaître le taux d'une protéine naturellement produite par la prostate, l'antigène spécifique de la prostate ou PSA. Une élévation de ce taux par rapport aux valeurs normales (inférieures à 4 ng/ml) peut être le signe d'une anomalie.
Quels sont les signes d'un début de prostate ?difficulté à uriner (besoin de pousser, miction difficile à commencer ou arrêter, jet d'urine faible ou qui s'interrompt), sensation de ne pas avoir complètement vidé sa vessie après avoir uriné, brûlure ou douleur en urinant, présence de sang dans l'urine ou le sperme.
Quel taux de PSA est alarmant ?Si l'examen est effectué pour un dépistage, un résultat inférieur à 4 ng/ml est considéré comme une valeur normale. Si le taux est supérieur à 4 ng/ml, il existe un risque de cancer et d'autres examens sont nécessaires pour confirmer ou infirmer le diagnostic.
Comment savoir si la prostate est malade ?Les symptômes liés à l'augmentation de volume de la prostate sont les suivants :. besoin fréquent d'uriner, surtout la nuit (pollakiurie) ;. jet d'urine faible ;. sensation de ne pas avoir vidé complètement sa vessie ;. fuites urinaires (incontinence urinaire) ;. infection urinaire : cystite, prostatite ou pyélonéphrite ;. |